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Paroles de Torah

 
 
 

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Certaines fautes ne peuvent être réparées qu'à Yom Kippour. Les dates des Fêtes choisies par HaShem ne sont pas dues au hasard, il s'agit d'ouvertures spatio-temporello-spirituelles (si l'on peut dire ainsi !) par lesquelles se déversent certaines forces spirituelles. Le jour des Expiations, ce sont des forces de pardons, et de réparations qui viennent dans notre monde. La meilleure manière de pouvoir capter ces forces passe par le respect de la halakha (littéralement : le chemin) que la Torah nous demande de suivre. Il s'agira donc d'avoir un esprit et un cœur repentants car « HaShem désire le cœur » (Sanhédrîn 106b), mais également de s'abstenir de manger et de boire principalement.

 

Le terme השטן « hasâtan », en français « le satân », possède une valeur numérique de 364. Or, une année comporte 365 jours. Cela signifie qu'un jour durant l'année, le yetser harâ, le mauvais penchant, ne peut pas nous accuser devant le Tribunal Céleste pour nos fautes. Ce jour-là, il est « muselé », notre Père nous expiant et nous réparant. Comment se déroule, au fait, notre réparation ?

 

La Torah nous décrit tout le processus dans le Séfer Vayiqra, le livre du Lévitique, où des offrandes étaient apportées au Temple, le Cohen Gadol pénétrait dans le Qodesh HaQodashim (le Saint des saints) pour obtenir la Bonté Divine, deux boucs étaient pris, un offert pour le peuple, et le deuxième envoyé pour 'azazel dans le désert, pour « nourrir » le côté négatif, et ainsi éloigner les forces ténébreuses spirituelles d'Israël, le temps d'une journée.

 

Cependant, une fois que le Temple est détruit durant l'exil, comme se passe cette expiation ? La réponse est donnée par le Zohar, en ces termes : « Quand Israël était en terre sainte, les rituels et les sacrifices qu’ils accomplissaient enlevaient toutes ces maladies du monde, maintenant, c’est le Messie qui les enlève des fils du monde, jusqu’à ce que l’homme quitte ce monde et reçoive ses punitions, comme il est dit: si ses fautes deviennent plus nombreuses, on l’emmène dans le Guéhinom, au niveau le plus bas et il y reçoit plusieurs punitions à cause de la souillure qui est sur son âme. Et ils allument un feu plus grand pour nettoyer cette souillure. Les Anges de la destruction utilisent pour cela des bâtons de feu pour nettoyer cette souillure. Malheur à l’âme qui reçoit ces punitions! Heureux sont ceux qui gardent les préceptes de la Torah ! » (Zohar II, 212a)

 

Quand le Temple est présent en terre d'Israël, les Cohanim fils d'Aharôn offrent les animaux pour le peuple. Quand il n'est plus là, le Roi Messie, Yéshou'a, revêt alors la qéhounah, la sacrificature de l'Ordre Malki-Tsédèk, qui elle ne dépend pas de la Tribu de Lévy, pour faire les expiations dans le Temple céleste. Cependant, quand le Roi Messie reviendra, en tant que bèn David et fils de Yéhoudah (Judah), il régnera sur la Maison de Ya'aqov, et avec la construction du Troisième Temple, les Lévites reprendront le sacerdoce et termineront le tikoun 'olam, la réparation du monde, et ensuite, « tous les sacrifices seront annulés, sauf celui du remerciement » (Midrash Rabbah).

 

En effet, "s’il était sur la Terre, il ne serait pas même cohen, puisque là sont ceux qui présentent les offrandes selon la Torah" (Lettre envoyée aux Hébreux 8:4). Dans les mondes supérieurs, Yéshou'a peut faire office de Cohen Gadol, puisqu'il n'est pas dans sa fonction de Roi. Mais sur Terre, il ne peut être Cohen, puisqu'il est de Yéhoudah, et qu'il s'agit du travail des Lévites.

 

Rapprochons donc nos cœurs de notre Père qui est dans les cieux, de notre Cohen Gadol, de la Torah et des mitsvot, en attendant le Troisième Temple, le relèvement de la Royauté de David, et le retour des Lévites !

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Quand Shlomoh Ha'Mélèkh (Salomon) acheva la construction du Temple, les jours d'inaugurations tombèrent durant la période de Tishri. A ce sujet, il est rapporté :

 

"L'inauguration commença sept jours avant la Fête de Soukkôt, et se prolongea jusqu'à l'entrée de la Fête. Soukkôt dura sept jours ; il y eut donc quatorze jours de célébration en tout. Le troisième jour de la Fête d'inauguration tombait le jour de Yom Kippour. Certains disent que ce jour-là, les Israélites continuèrent la Fête et mangèrent au lieu de jeûner car l'inauguration du Temple avait préséance sur cette obligation. Les nombreux prophètes parmi eux dirent au peuple qu'à cette occasion, il était permis et recommandé de manger pour célébrer l'inauguration du Temple.

D'autres disent que les Israélites ne mangèrent pas. Ils jeûnèrent comme les autres années mais leur jeûne était considéré comme une Fête. Bien qu'on jeûne à Yom Kippour, ce n'est pas un jour de deuil et d'affliction, mais, au contraire, un jour de grande réjouissance. Nous sommes purifiés car nos fautes sont pardonnées et nous devenons semblables à des anges, qui sont au-dessus des besoins physiques et n'ont pas besoin de se nourrir. Pendant la Fête de l'inauguration du Temple, le peuple Juif se réjouit tout en jeûnant" (Méâm Loez, Mélakhim 8:65).

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Cependant, quand le Roi Messie sera là, les jeûnes seront annulés, et Yom Kippour deviendra un jour de grandes réjouissances ! Bientôt et de nos jours, amèn !

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