top of page
divrei torah.gif

Paroles de Torah

 
 
 

_____

​

_____

 

 

 

La Fête de Soukkot dure sept jours, le dernier jour s'appelant Hoshanna Rabbah (littéralement "le grand "s'il te plaît, Délivre !""). Dans les écrits de Torat Yeshou'a, il est fait mention à ce jour, quand il est dit : "Au dernier jour, le grand, de la Fête, Yéshou'a, debout, crie et dit : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ! Celui qui adhère à moi, selon la Parole de l’Écrit, de son ventre ruisselleront des fleuves d'eau vive". Il dit cela du souffle que doivent recevoir ceux qui adhèrent à lui" (Yohanân/Jean 7:37-39).

​

Nous pouvons poser la question suivante : pourquoi Rabbi Yéshou'a parle-t-il précisément de la rouah haqodesh, l'esprit de sainteté, en ce jour-là ? Pour le comprendre, étudions un peu plus en profondeur Soukkot.

​

Lors de ces jours de festivités, la joie était redoublée grâce à Beth Hashoéva, qui consistait, après les offrandes du matin au Temple,  à répandre de l'eau puisée à la source de Shilo sur l'autel. Les célébrations qui accompagnaient cette coutume étaient telles que la Guémara enseigne : "Celui qui n'a pas vu les joies de Beth Hashoéva n'a jamais vu de joie de sa vie !" (Soukkah 51a) !

​

Beth Hashovéa signifie donc "le puisage de l'eau". Or, le Talmud Yéroushalmi pose la question suivant : "Pourquoi l'appelait-on Beth Hashoéva ? Car de là-bas on puisait la rouah haqodesh !" (Yéroushalmi, Soukkah 5:1). C'est-à-dire qu'une personne pouvait obtenir l'esprit de sainteté grâce aux réjouissances engendrées par cette coutume ! De plus, nous savons que les paroles de la Torah sont comparées à l'eau (Ta'anit 7a).

​

C'est la raison pour laquelle Yéshou'a parla ainsi en ce jour précis : en venant à lui, le Tsadik (le Juste, qui est comparé à une source d'eau), nous pouvons y puiser la rouah haqodesh, qui, entre autre, nous permet de répandre comme de l'eau les paroles de la Torah autour de nous. Notre Maître nous délivre donc un enseignement pétri de Torah orale, pour nous enseigner que la joie que nous vivons à Soukkot peut être vécue chaque jour de la même intensité, grâce aux paroles de Torah intégrées au plus profond de notre être.

​

Il y a également là une autre allusion. Les eaux de Beth Hashoéva font allusions aux eaux d'en-bas et d'en-haut, séparées lors des six jours de la Création. Le Midrash (Rabbah 5:4 et Yalqout Réouvéni sur Vayiqra) enseigne que quand E.lohim les a séparé, les eaux inférieures ont pleuré car elles n'ont pas mérité de monter près du Créateur. De la même manière, Yéshou'a fut séparé de ses talmidim, et ces-derniers en ont été attristés. La solution ? Envoyer la rouah haqodesh, qui "console les cœurs" en nous communiquant l'eau (la Torah) d'en-haut, depuis le Gan 'Eden ! En effet, comme l'enseigne le Tanya, quand un Rabbi se sépare de ses élèves restés sur Terre, il fait rayonner sur eux sa rouah, son esprit, afin de les conduire depuis les Mondes Supérieurs.

​

Un Maître ne laisse jamais ses enfants orphelins (les élèves étant appelés des enfants), et devenant plus grand après sa mort que durant son vivant, peut continuer de veiller sur eux !

​

*

​

Soukkot est également la Fête de la récolte, où les greniers se remplissent. Or, selon une Tradition de nos Maîtres, c'est également durant ce temps que se déroulera la guerre de Gog ouMagog (voir dans hezqèl/Ézéchiel 38 et 39), la grande bataille des Temps de la fin. Et Rabbi Yéshou'a fait également allusion à Soukkot et cette Tradition, dans la parabole suivante :

​

"Le Royaume des Cieux est semblable à un homme qui sème une belle semence dans son champ. Quand les hommes dorment, son ennemi vient, sème des zizanies dans son champ et s'en va. Quand le blé germe et produit son fruit, alors les zizanies apparaissent aussi. Les serviteurs du patron s'approchent et lui disent : Adôn, n'as-tu pas semé de la belle semence dans ton champ ? D'où viennent-elles donc les zizanies ?

Il leur dit : Un ennemi, un homme a fait cela. Les serviteurs lui disent : Veux-tu que nous allions les ramasser ? Il dit : Non, vous risqueriez, en ramassant les zizanies, de déraciner en même temps le blé. Laissez-les croître ensemble tous les deux jusqu'à la moisson. Au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : ramassez d'abord les zizanies, liez-les en bottes pour les brûler. Quant au blé, rassemblez-le dans ma grange" (Matityahou/Mathieu 13:24-30)

​

Le Rabbi ici nous décrit la guerre de Gog en détail : pendant toute la durée du dernier exil d'Israël, laissez croître ensemble les justes et les méchants. Puis, voici comment se déroulera la guerre de Gog : au temps du dernier Shofar qui retentira, celui de la liberté (la moisson), réunissez tous les méchants (ramassez les zizanies) à cause de Yéroushalayim, qui deviendra comme un bol de poison (Zékharyah/Zacharie 12). Réunissez les 70 Nations fondamentales en Israël, Gog possédant une guématria de 70, près de la Capitale (liez-les en bottes), pour les brûler, ainsi qu'il est dit : "Je ferai pleuvoir sur lui des pluies de pierres, de grêle, de feu et de soufre" (hezqèl/Ézéchiel 38:22).

​

Le monde est au bord d'une destruction, plutôt une purification, par le feu, ainsi que l'ont annoncé les névi'im, prophètes d'Israël. Rien ne pourra délivrer un homme, ni son argent, ni son statut social, ni ses différents pouvoirs, rien. Seules la Torah et les bonnes actions accomplies accompagnent un homme après la mort, tout comme elles peuvent le protéger des catastrophes dans ce monde.

​

Le Roi Shlomo nous apprend que la Tsédaka (la charité) sauve de la mort, et de même : "On a demandé à Rabbi El'azâr : que faut-il faire pour échapper aux douleurs messianiques [Gog] ? Que l'on s'adonne à la Torah et à la charité !" (Sanhédrîne 98b).

​

Préparons-nous donc avant le grand Jour !

​

bottom of page