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Lois et coutumes

Le mois d'Adar

Durant le mois d'Adar, nous augmentons la joie, car le mazal (l'influence spirituelle descendant des mondes supérieurs) d'Ysraël se trouve au summum durant cette période : « Le mois où, pour eux [les Yisraélites], l'affliction tourna à la joie » (Esther 9:22), et appuyé par le Talmoud : « Lorsque le mois d’Adar entre, on augmente dans la joie ! » (Ta'anit 26b). En cette période également, Moshéh naquit et se voila (le 7 Adar), en attendant la résurrection des morts.

La joie véritable est intérieure et profonde ; elle résulte de l'adhésion au Saint, Béni Soit-Il, à Sa Torah et aux mitsvot, et à la émounah (la foi) et au bitahôn (la confiance) en Lui, quant à chaque détail de notre vie : passés, présents et futurs.

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Sept années sur dix-neuf, nous ajoutons un mois supplémentaire, Adar I. En effet, le calendrier d'Ysraël se base sur le soleil pour les années, et sur la lune pour les mois. Pour éviter un décalage des mois au fil du temps et voir toutes les fêtes se déplacer et changer d'époque (or, il y a une mitsvah de la Torah de « garder le mois du printemps » (Devarim/Deutéronome 16:1) pour que Pessah tombe toujours durant cette saison), cette procédure est inévitable.

Quand une telle année se présente, Pourim se fête durant le second mois d'Adar, afin de rapprocher les deux délivrances : cette-dernière et Pessah, ayant lieu en Nissân, le mois suivant.

Le demi-Sheqel

Nous avons la coutume de donner, dès Rosh Hodesh Adar, le souvenir du demi-sheqel à des pauvres étudiants en Torah (Rama sur Orah Hayyim 694:1 [le « souvenir », car la mitsvah réelle ne peut se réaliser qu'en présence du Temple, l'argent récolté servant à acheter les bêtes pour les sacrifices de l'année]). La Torah rapporte : « HaShem parla à Moshéh en disant : "Quand tu feras le dénombrement des bénei Yisraël d'après leurs recensés, ils donneront chacun, le rachat de sa personne à HaShem lorsqu'on les recensera ; et il n'y aura pas de fléau parmi eux. Ceci ils donneront : quiconque passera parmi les recensés, un demi-sheqel" » (Shémot/Exode 30:11-13). Hommes comme femmes doivent donner (dès l'âge de treize ans pour l'homme, douze pour la femme, bien que pour ces-dernières, ce ne soit pas une obligation stricte [Mishnéh Torah, Shéqalim 1:7]. Certains ont coutume de donner le demi-sheqel pour les enfants mineurs et même les fœtus dans le ventre de leur mère).

Il faut donner une somme équivalente à environ 10 grammes d'argent pur. Selon le cours actuel, cela fait environ 26 sheqels ou 7 euros par personne. Pour ceux ne pouvant donner cette somme, ils peuvent s'appuyer sur une opinion plus souple et donner à la tséddaqah un demi-sheqel selon le cours actuel, ou par exemple 50 centimes d'euros.

Certains, se basant sur l'avis rapporté par le Rama, donnent cette somme en trois pièces, car le mot téroumah (offrande) apparaît trois fois dans les versets traitant de cette mitsvah (Shémot/Exode 30:13, 14 et 15).

Sections

Le shabbat qui précède le Rosh Hodesh Adar (Adar II les années embolismiques) s'appelle le shabbat shéqalim, car nous lisons la parashah, la section qui traite du demi-sheqel, comme vu précédemment, pour nous rappeler de faire cette tsédaqqah dès le premier Adar. Les lectures sont alors les suivantes :

Parashah de la semaine

Section de Shéqalim (Shémot/Exode 30:11-16)

Haftarah Shéqalim (Beit Mélakhim/2 Rois 12:1-17. Pour les Séfarades : Beit Mélakhim/2 Rois 11:17 à 12:17)

Si Rosh Hodesh tombe le jour même du shabbat, on lira les textes suivants :

 

Parashah de la semaine

Section de Rosh Hodesh (Bamidbar/Nombres 28:9-15)

Section de Shéqalim (Shémot/Exode 30:11-16)

Haftarah Shéqalim (Beit Mélakhim/2 Rois 12:1-17. Pour les Séfarades : Beit Mélakhim/2 Rois 11:17 à 12:17)

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Le shabbat qui précède Pourim s'appelle shabbat zakhor (« souviens-toi »), car on y lit la section traitant de la mitsvah d'effacer le souvenir d'Amaleq, dont Hamân, l'antagoniste dans la Méguilat Esther, est un descendant. Les lectures sont les suivantes :

Parashah de la semaine

Section de Zakhor (Devarim/Deutéronome 25:17-19)

Haftarah Zakhor (Alef Shemouel/1 Samuel 15:1-34)

Le jeûne d'Esther

La veille de Pourim, le 13 Adar, nous jeûnons, pour rappeler le jeûne que le peuple d'Ysraël a fait à cette période, à l'époque des évènements de la Méguilah. Si Pourim tombe un dimanche, le jeûne s'effectue le jeudi précédent, soit le 11 Adar, car il ne repousse pas le shabbat (Orah Hayyim 686). Le Qitsour rapporte : « À l'époque de Mordekhaï et Esther, les Juifs se sont assemblés le 13 du mois d'Adar pour se défendre et tirer vengeance de leurs ennemis ; ils devaient, alors, demander miséricorde à HaShem, béni soit Son Nom, pour qu'Il leur vienne en aide. Nous savons par ailleurs que lorsque les enfants d'Ysraël étaient en guerre, ils jeûnaient afin qu'HaShem leur vienne en aide. Ainsi, Moshéh notre Maître - 'alav hashalom - jeûna le jour où il combattit 'Amaleq. Il est donc évident qu'à l'époque de Mordekhaï et Esther, ils ont également jeûné, le 13 du mois d'Adar. Pour cette raison, tout le peuple d'Ysraël a fixé ce jour comme jeûne public, s'appelant le jeûne d'Esther » (141:2).

Toute personne en bonne santé doit jeûner en ce jour, homme comme femme. Cependant, les femmes enceintes, celles qui allaitent, les personnes souffrantes, une femme qui a accouché depuis moins de trente jours, les jeunes mariés durant les sept jours de réjouissance sont dispensées (Rama sur Orah Hayyim 686, Qitsour 141:2).

La lecture de la Méguilah

Il y a une mitsvah de lire/d'écouter la lecture de la Méguilah en hébreu à deux reprises, sur un parchemin kashère, une fois le soir après la sortie des étoiles et une fois le lendemain en journée (Orah Hayyim 687), revêtu des habits de shabbat. On sera attentif à la lecture et on ne perdra aucun mot de celle-ci (pour une meilleur compréhension, il est fortement recommandé aux personne ne connaissant pas l'hébreu de lire auparavant la Méguilah dans leur langue maternelle, et également de l’étudier avec les commentaires des Maîtres d'Ysraël).

Les hommes comme les femmes sont astreints à cette mitsvah, et on habituera les enfants non majeurs à écouter la lecture (Orah Hayyim 689).

Les villes entourées de murailles depuis l'époque de Yéhoshou'a bîn Noun (Josué, disciple de Moshéh) lisent la Méguilah le 15 Adar, tandis que les villes non entourées de murailles depuis cette période, ainsi que les villages, lisent le 14 Adar (Mishnah, traité Méguilah). Concrètement, de nos jours, les habitants de Yéroushalayim lisent le 15, tous les autres le 14 (plusieurs villes en Yisraël font l'objet d'un doute. Dans ces cas-là, elles lisent la Méguilah avec bénédiction le 14, puis sans bénédiction le 15). Quand le 15 tombe un shabbat, la lecture de la Méguilah des villes entourées de murailles est avancée au vendredi 14, comme pour les habitants des autres contrées (Orah Hayyim 688:6). En effet, on ne lit pas le shabbat, par crainte de transgresser le septième jour en portant la Méguilah dans le domaine public (ce qui constitue la transgression d'un des 39 travaux interdits en ce jour).

Avant la lecture de la Méguilah le soir, on dira les trois bénédictions suivantes :

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בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל מִקְרָא מְגִלָּה

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, achère qidéchanou bémitsvotav, vétsivanou Al Mikrah Méguilah

 Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et qui nous a ordonné la lecture de la Méguilah

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם שֶׁעָשָׂה נִסִּים לַאֲבוֹתֵֽינוּ בַּיָּמִים הָהֵם בִּזְמַן הַזֶּה

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, ché'asah nissim laavoteinou, bayamim hahèm bizmane hazé

 Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui a accompli des prodiges pour nos ancêtres à leur époque, en ce temps-là

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם שֶׁהֶחֱיָֽינוּ וקִיְּמָנוּ והִגִּיעָנוּ לִזְמַן הַזֶּה

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, Chéhéhéyanou, véqiyémanou, véhigi'anou, lizmane hazé

 Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a fait vivre, qui nous a fait exister et arriver jusqu'à ce moment

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Pour la lecture du lendemain en journée, certaines communautés Ashkénazes récitent de nouveau les trois bénédictions ci-dessus, tandis que certaines communautés Séfarades ne récitent que les deux premières (Orah Hayyim 692, Qitsour 141:11).

A la fin de la lecture de la Méguilah, nous disons la bénédiction suivante (en présence d'un minyân seulement ; Méguilah 21a et b) :

 

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם הָרָב אֶת רִיבֵנוּ וְהַדָּן אֶת דִּינֵנוּ וְהַנּוֹקֵם אֶת נִקְמָתֵנוּ וְהַמְשַׁלֵּם גְּמוּל לְכָל אוֹיְבֵי נַפְשֵׁנוּ וְהַנִּפְרָע לָנוּ מִצָּרֵינוּ

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה הַנִּפְרָע לְעַמּוֹ יִשְׂרָאֵל מִכָּל צָרֵיהֶם הָאֵל הַמּוֹשִׁיעַ

« Tu es Source de Bénédictions, HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui défend notre cause, qui nous rend justice, qui prend sur lui notre vengeance, qui châtie tous nos ennemis et se venge de nos oppresseurs. Tu es source de bénédictions HaShem, qui venge Son peuple Yisraël de tous ses ennemis, Ô E.l Sauveur ! »

Puis, le passage suivant est récité (même sans minyân) :

בָּרוּךְ מָרְדְּכַי הַיְּהוּדִי

Baroukh Mordekhaï Ha'Yéhoudi

Source de bénédictions est Mordekhaï le Juif

 

בְּרוּכָה אֶסְתֵּר בַּעֲדִי

Béroukha Esther Ba'adi

Source de bénédictions est Esther ma protectrice

 

בְּרוּכִים כָּל הַצַּדִּיקִים וְגַם חַרְבוֹנָה זָכוּר לַטּוֹב

Béroukhim kol ha'tsadiqim végam 'harvona zakhour latov

Sources de bénédictions sont tous les justes et aussi Harvonah, de mémoire bénie

אָרוּר הָמָן אֲשֶׁר בִּקֵשׁ לְאַבְּדִי

Arour Hamân ashèr biqesh Léabédi

Maudit est Hamân qui chercha à me détruire

אֲרוּרָה זֶרֶשׁ אֵשֶׁת מַפְחִידִי

Aroura Zérèsh eshèt maf'hidi

Maudite est Zérèsh, femme de celui qui m'a terrifié

אֲרוּרִים כָּל הָרְשָׁעִים

Arourim kol ha'résha'im

Maudits sont tous les méchants

Le matin, avant de lire la Méguilat Esther, on sort un séfèr Torah et on lit le passage concernant 'Amaleq (Shémot/Exode 17:8-16) :

וַיָּבֹא עֲמָלֵק וַיִּלָּחֶם עִם-יִשְׂרָאֵל בִּרְפִידִם. וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה אֶל-יְהוֹשֻׁעַ בְּחַר-לָנוּ אֲנָשִׁים וְצֵא הִלָּחֵם בַּעֲמָלֵק מָחָר אָנֹכִי נִצָּב עַל-רֹאשׁ הַגִּבְעָה וּמַטֵּה הָאֱלֹהִים בְּיָדִי.  וַיַּעַשׂ יְהוֹשֻׁעַ כַּאֲשֶׁר אָמַר-לוֹ מֹשֶׁה לְהִלָּחֵם בַּעֲמָלֵק וּמֹשֶׁה אַהֲרֹן וְחוּר עָלוּ רֹאשׁ הַגִּבְעָה.  וְהָיָה כַּאֲשֶׁר יָרִים מֹשֶׁה יָדוֹ וְגָבַר יִשְׂרָאֵל וְכַאֲשֶׁר יָנִיחַ יָדוֹ וְגָבַר עֲמָלֵק.  וִידֵי מֹשֶׁה כְּבֵדִים וַיִּקְחוּ-אֶבֶן וַיָּשִׂימוּ תַחְתָּיו וַיֵּשֶׁב עָלֶיהָ וְאַהֲרֹן וְחוּר תָּמְכוּ בְיָדָיו מִזֶּה אֶחָד וּמִזֶּה אֶחָד וַיְהִי יָדָיו אֱמוּנָה עַד-בֹּא הַשָּׁמֶשׁ.  וַיַּחֲלֹשׁ יְהוֹשֻׁעַ אֶת-עֲמָלֵק וְאֶת-עַמּוֹ לְפִי-חָרֶב.  וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה כְּתֹב זֹאת זִכָּרוֹן בַּסֵּפֶר וְשִׂים בְּאָזְנֵי יְהוֹשֻׁעַ כִּי-מָחֹה אֶמְחֶה אֶת-זֵכֶר עֲמָלֵק מִתַּחַת הַשָּׁמָיִם. וַיִּבֶן מֹשֶׁה מִזְבֵּחַ וַיִּקְרָא שְׁמוֹ יְהוָה נִסִּי. וַיֹּאמֶר כִּי-יָד עַל-כֵּס יָהּ מִלְחָמָה לַיהוָה בַּעֲמָלֵק מִדֹּר, דֹּר

« 'Amaleq vint et fit la guerre contre Yisraël à Réfidim. Moshéh dit à Yéhoshou'a : "Choisis pour nous des hommes, et sors faire la guerre contre 'Amaleq. Demain, moi-même, je me posterai en haut de la colline, le bâton d'E.lohim dans ma main". Yéhoshou'a fit comme lui avait dit Moshéh, pour combattre contre 'Amaleq. Moshéh, Aharôn et Hour montèrent sur le haut de la colline. Et ce fut, quand Moshéh levait sa main, Yisraël gagnait. Mais quand il baissait sa main, 'Amaleq gagnait. Or, les mains de Moshéh furent lourdes ; ils prirent une pierre, la mirent sous lui et il s'y assit. Aharôn et Hour soutinrent ses mains, l'un par ici, l'autre par là. Ses mains furent confiantes jusqu'au coucher du soleil. Yéhoshou'a fit faiblir 'Amaleq et son peuple à la pointe de l'épée. HaShem dit à Moshéh : "Écris cela comme souvenir dans le rouleau, et mets-le dans les oreilles de Yéhoshou'a : oui, J'effacerai le souvenir d''Amaleq de sous les cieux". Moshéh bâtit un autel et appela son nom : "HaShem ma bannière". Il dit : "Oui, la main sur le Trône de Y.ah, il y a guerre pour HaShem contre 'Amaleq, de génération en génération !" »

Les prières

Durant le jour de Pourim, nous ajoutons le paragraphe « Bimei Mordekhaï véEsther » dans les trois prières ('Arvit, Shaharit et Mînhah), dans la bénédiction du remerciement, puis le Téhilim 22 après celui du jour. De même, ce passage est à inclure dans la prière après un repas de pain, le Birkat Hamazôn, après la seconde bénédiction sur la terre d'Ysraël.

On ne dit pas les tahanounim (supplications) et autres passages liés, car c'est un jour de joie et de réjouissances (de même le 15 Adar) (Orah Hayyim 693, Qitsour 142:9).

Le festin

Il y a obligation, durant la journée de Pourim (on ne s'acquitte pas de cette mitsvah le soir, mais on fera néanmoins un bon repas copieux Orah Hayyim 695), de faire un festin dans la joie, ainsi qu'il est dit : « Le quinze ils se reposèrent et en firent un jour de festin et de joie. Sur quoi, les Juifs dispersés, habitant des villes sans muraille, font du quatorzième jour du mois d'Adar, joie, festin » (Esther 9:18-19).

Certains s'enivrent un peu, au point de ne plus faire la différence entre « Maudit soit Hamân » et « Béni soit Mordekhaï » (Méguilah 7b), mais il sera suffisant de boire juste plus que d'accoutumé (Orah Hayyim 695:2 avec Rama).

Mishloa'h manot

Le jour de Pourim, nous devons donner au moins deux cadeaux à une personne, ainsi qu'il est dit : « Ils font du quatorzième jour du mois d'Adar, joie, festin, jour faste, où chaque homme fait envoi de parts à son prochain » (Esther 9:19), ce qu'on appelle en hébreu mishloah (l'envoie) manot (de cadeaux). Il doit s'agir de présents consommables tels quels, sans besoin de préparation (par exemple des biscuits, du vin, de la bière, des fruits, etc) (Orah Hayyim 695). Une femme donnera à une femme, et un homme à un homme (Orah Hayyim 695:4 avec Rama).

Matanot laévyonim

Il y a une mitsvah en ce jour de donner au moins deux dons à deux pauvres : « Pour en faire des jours de festin et de joie, d'envoi de parts, chaque homme à son prochain, et de dons aux pauvres » (Esther 9:22). Les femmes sont également astreintes à cette mitsvah.

On donnera à quiconque tend la main pour recevoir, sans regarder son état réel, de même que nous voulons qu'HaShem nous donne (Orah Hayyim 694, Qitsour 142:3). Il est bien de donner au moins 20 sheqels (environ 5 euros) pour chaque pauvre. Mais plus on donnera (chacun selon ses moyens), et plus HaShem nous donnera en retour. On donnera avec joie et bonté de cœur.

Coutumes

Il existe une coutume de se déguiser à Pourim (Orah Hayyim 696:8 avec Rama), en raison du fait que dans la Méguilah, HaShem sa cache (Son Nom n'apparaît à aucun endroit selon le sens premier), Esther cache ses origines juives au roi, Hamân cache ses plans et manipule son entourage pour arriver à ses fins, Eliyahou le navi se dissimule sous l'identité du personnage d'Harvonah (Esther 7:9) pour terminer de condamner le descendant d''Amaleq, et après plusieurs retournements de situations, le Saint, Béni Soit-Il, se dévoile et fait éclater la justice et la vérité.

Hommes, femmes et enfants peuvent se réjouir par différents déguisements, ces-derniers devant rester pudiques.

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