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Lois et coutumes

Sections

Une semaine avant la parashah haHodesh, nous lisons la parashah Parah, qui traite de la mitsvah de la vache rousse, dont les cendres mélangées à de l'eau permettaient de purifier les personnes, qui pouvaient ainsi se rendre au Temple (Qitsour 140:2-3). Les lectures de ce shabbat sont les suivantes :

Parashah de la semaine

Section de Parah (Bamidbar/Nombres 19:1-22)

Haftarah Parah (hézqèl/Ézéchiel 36:16-38)

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Le shabbat précédant Rosh Hodesh Nissân, nous lisons la parashah haHodesh, qui traite de la mitsvah du premier mois de l'année selon les Rois, Nissân. Les lectures sont les suivantes :

Parashah de la semaine

Section de haHodesh (Shémot/Exode 12:1-20)

Haftarah haHodesh (hézqèl/Ézéchiel 45:18-46:15)

Si Rosh Hodesh Nissân tombe un shabbat, il s'agit alors du shabbat haHodesh, et les lectures sont les suivantes :

Parashah de la semaine

Section de Rosh Hodesh (Bamidbar/Nombres 28:9-15)

Section de haHodesh (Shémot/Exode 12:1-20)

Haftarah haHodesh (hézqèl/Ézéchiel 45:18-46:15)

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Le mois de Nissân

Durant ce mois, nous ne disons pas les tahanounim dans la prière (texte où nos fautes sont confessées, Orah Hayyim 429) car il s'agit d'une période de joie pour Yisraël. En effet, le mishkân (le tabernacle) fut érigé le premier du mois (Rashi sur Vayiqra/Lévitique 9:1), et les douze princes d'Ysraël offrirent des offrandes jusqu'au douzième jour du mois, le treizième jour étant une fête de clôture. Puis, le quatorze arrive la veille de Pessah, la fête durant ensuite sept jours, jusqu'au vingt-deuxième. Enfin, du vingt-troisième au vingt-neuvième jour, il s'agira des festivités pour la construction du troisième Temple.

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En souvenir de l'inauguration du mishkân dans le désert par les princes de chaque tribu, nous lisons, durant les douze premiers jours du mois, les textes dans la Torah relatifs à cet épisode (Mishnah Bérourah sur Orah Hayyim 429). Les références sont les suivantes :

1er Nissân : Shémot/Exode 39:33-43 puis 40:1-38 ; Bamidbar/Nombres 7:1 à 17 ; hézqèl/Ézéchiel 37:15 à 28 ; Téhilim/Psaumes 122 (certains ajoutent la prière pour l'élévation des âmes, écrites dans certains siddourim / livres de prières).

2 Nissân : Bam/Nbr. 7:18 à 23

3 Nissân : Bam/Nbr. 7:18 à 23

4 Nissân : Bam/Nbr. 7:30 à 35

5 Nissân : Bam/Nbr. 7:36 à 41

6 Nissân : Bam/Nbr. 7:42 à 47

7 Nissân : Bam/Nbr. 7:48 à 53

8 Nissân : Bam/Nbr. 7:54 à 59

9 Nissân : Bam/Nbr. 7:60 à 65

10 Nissân : Bam/Nbr. 7:66 à 71

11 Nissân : Bam/Nbr. 7:72 à 77

12 Nissân : Bam/Nbr. 7:78 à 83

13 Nissân : Bam/Nbr. 8:1-4 avec Zékharyah/Zacharie 2:14 à 4:7, suivit par le Téhilim/Psaumes 133.

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Il est de coutume de réciter la birkat ha'ilanot (la bénédiction des arbres), pour louer le Saint, Béni Soit-Il, de faire renaître les arbres avec le printemps (Bérakhot 43b, Orah Hayyim 226). Cette-dernière peut se faire dès le premier Nissân, et jusqu'à la fin du mois suivant, Iyar, et se dit en voyant deux arbres fruitiers en fleurs :

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם שֶׁלֹּא חִסֵּר בְּעוֹלָמוֹ כְּלוּם וּבָרָא בוֹ בְּרִיּוֹת טוֹבוֹת וְאִילָנוֹת טוֹבוֹת לֵיהָנוֹת בָּהֶם בְּנֵי אָדָם

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, chéllo ‘hissère be’olamo kéloum ouvara vo bériyote tovote vé-ilanot tovote léhanote bahèm bénei Adâm

Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui ne fait rien manquer dans Ton monde, et qui y a créé de belles créatures et de beaux arbres, pour la jouissance des fils d'Adâm

Les femmes disent également cette bénédiction, car elle n'est pas considérée comme dépendante du temps.

Shabbat haGadol

Le shabbat qui précède la fête de Pessah est appelé shabbat haGadol (« le grand shabbat », Orah Hayyim 430, Qitsour 107:3), pour les raisons suivantes :

1] En ce jour, juste avant la sortie d’Égypte des enfants d'Ysraël, il se passa un grand miracle : Moshéh avertit que les premiers-nés allaient mourir. Craignant pour leurs vies, les égyptiens concernés allèrent voir les anciens, ainsi que Pharaon, pour leur demander de chasser le peuple de chez eux, avant l'évènement fatidique ; mais ils refusèrent. Les premiers-nés prirent alors les armes, une guerre civile éclata et nombre de nos ennemis périrent.

2] La haftarah lue en ce jour (Malakhi/Malachie 3:4-24) parle de la fin de ce monde et du début de l'ère messianique, avec la venue du grand jour d'HaShem, jour de jugement et de récompense, en fonction des œuvres de chacun.

3] Ce shabbat, beaucoup abordent les nombreuses lois de Pessah (concernant le sédèr, les matsot, les lois de yom tov etc), lors de grands discours de Torah.

4] Ce jour est grand car la délivrance concrète commença pour Yisraël.

Les ashkénazes ont coutume de lire également un passage de la Haggadah (de « עבדים היינו / Nous étions esclaves... » à « לכפר על כל עונותינו / pour pardonner toutes nos fautes ») (Orah Hayyim 430, Qitsour 107:3).

Le 'hamets

Le hamets est un produit fermenté suite au contact avec de l'eau durant au moins 18 minutes, constitué d'une des cinq céréales suivantes : blé, orge, avoine, épeautre, seigle. Le séor désigne, lui, le levain / la levure, qui sert à préparer des aliments hamets.  Durant les sept jours (huit en-dehors d'Ysraël) de la fête de Pessah, il est strictement interdit de posséder et de consommer du hamets, ainsi qu'il est écrit : « Sept jours vous mangerez des matsot ; dès le premier jour, vous ôterez le levain de vos maison, car tout celui qui mangera du hamets, cette âme sera retranchée d'Ysraël, et cela du premier jour au septième jour » (Shémot/Exode 12:15). Nos Maîtres rapportent que l'interdit début dès la mi-journée du 14 Nissân, veille de yom tov.

On se débarrassera de tous les produits hamets en les consommant avant et / ou en les vendant à un non-Juif (le contrat de vente du hamets se fera par l'intermédiaire d'un beit dîn ; ce contrat stipule que le hamets est vendu au non-Juif durant la période de la fête, avant de revenir ensuite au Juif). Le hamets ainsi vendu sera entreposé dans un endroit à l'abri des regards, et non accessible (Orah Hayyim 448, Qitsour 114).

Certains communautés, notamment ashkénazes, ne consomment pas de kitniot (graines et légumineuses, ainsi que le riz). Bien que ces aliments soient totalement permis par la Torah, les Maîtres ont érigé une barrière et les ont défendus pour le monde ashkénaze, en raison du fait que, par le passé, on trouvait souvent les cinq céréales mélangées avec les kitniot. Sans le savoir, lors de la cuisson, on pouvait, par contact avec l'eau, rendre hamets une des cinq céréales qui s'était glissée dans le mélange, puis la consommer. Les séfarades n'ont cependant pas pris cette mesure de rigueur sur eux. Chacun agira donc selon sa coutume (Orah Hayyim 453, Qitsour 117:4).

Si on possède des animaux, on ne leur donnera pas de la nourriture contenant du hamets.

 

La recherche du 'hamets

La veille de la fête, le 14 Nissân au soir, on vérifiera, à la lueur d'une bougie, qu'il ne reste plus de hamets dans la maison (en hébreu la bédikat, la vérification). Cela se fera donc à partir de la sortie des étoiles, dans tous les endroits où l'on peut craindre d'avoir introduit du hamets durant l'année : dans les placards, les tiroirs, les meubles divers, ainsi que les fentes et les trous (Orah Hayyim 432-434, Qitsour 111). On a coutume de cacher dix petits morceaux de pains, emballés dans du papier aluminium, en divers endroits, afin que la bénédiction ne soit pas dite en vain. Avant de rechercher le hamets, on dira la bénédiction suivante :

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל בִּיעוּר חָמֵץ

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, achère qidéchanou bémitsvotav, vétsivanou 'al bi'our hamets

 Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et qui nous a ordonné de détruire le hamets

Après la recherche, nous disons la formule d'annulation du hamets suivante :

כָּל חֲמִירָא וַחֲמִיעָא דְאִיכָּא בִרְשׁוּתִי דְלָא חֲמִתֵּיהּ וּדְלָא בִעַרְתֵּיהּ וּדְלָא יְדַעְנָא לֵיהּ לִבָּטֵל וְלֶהֱוֵי הֶפְקֵר כְּעַפְרָא דְאַרְעָא

Qol hamira vahami'a déika birchouti déla hamitéh oudéla Vi'artéh oudélo yéda'éna leih libatel véléhévé hefqer ké'afra déar‘a

« Que toute sorte de hamets et tout levain qui se trouvent en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas détruit, dont je n’ai pas connaissance, soient considérés comme inexistants et sans valeur, comme la poussière de la terre »

Si Pessah tombe à la sortie de shabbat, soit le samedi soir, la recherche s'effectuera le jeudi soir (Qitsour 115). Si on trouve du hamets durant les jours de hol hamo'ed (jours intermédiaires de la fête), on le déplacera vers l'endroit où se trouve celui que l'on a entreposé et déjà vendu à un Non-Juif (durant yom tov, on le recouvrira et on le déplacera après la fête). S'il n'a pas été vendu, il devra être détruit (Orah Hayyim 446, Qitsour 111:17).

La destruction du 'hamets

Il est interdit de consommer et de tirer profit du hamets dès le 14 Nissân à midi (la sixième heure du jour, selon le compte d'Ysraël. Plus précisément, afin de nous préserver de la transgression, nos Maîtres ont institué l'interdit de tirer profit du hamets une heure avant la sixième heure, et l'interdit de le consommer deux heures avant la sixième heure).

On détruira le hamets en notre possession (si possible en le brûlant) dans le temps où sa consommation devient interdite (deux heures avant la mi-journée). Une fois le hamets détruit, nous disons cette autre formule d'annulation, dans une langue que nous comprenons (Orah Hayyim 434:3) :

« Que toute sorte de hamets et tout levain qui se trouvent en ma possession, que j'ai vu ou que je n’ai pas vu, que j'ai détruit ou que je n’ai pas détruit, soient annulés et considérés comme la poussière de la terre »

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Cashérisation

Quand un enfant d'Ysraël possède un ustensile qui a servi pour le hamets (produit levé / fermenté), il doit le cashériser. La Torah précise : « Le kohèn El'azar dit aux soldats qui étaient allés à la guerre : "Voici ce qui est ordonné par la Torah qu'HaShem a prescrite à Moshéh : l'or, l'argent, l'airain, le fer, l'étain et le plomb, tout objet qui peut aller au feu, vous le ferez passer par le feu pour le rendre pur. Mais c'est par l'eau de purification que sera purifié tout ce qui ne peut aller au feu ; vous le ferez passer dans l'eau" » (Bamidbar/Nombres 31:21-23). Il existe deux types de cashérisation (Orah Hayyim 451, Qitsour 116) : par le feu (liboun en hébreu) ou par l'eau bouillante (hag'alah en hébreu). La cashérisation d'un ustensile se réalise selon la même modalité que celle avec laquelle on l'utilise.

Liboun (par le feu) : on introduit l'ustensile dans le feu, jusqu'au moment où des étincelles jaillissent. Exemple : les broches pour les grillades.

Hag'alah (par l'eau bouillante) : on immerge complètement l'ustensile dans de l'eau bouillante. Exemple : les couverts, les casseroles, les marmittes

Les ustensiles en terre cuite / argile ne sont pas cashérisables, on ne les utilisera donc pas durant Pessah. Les ustensiles en verre ne nécessitent pas de cashérisation, ils seront simplement bien lavés. Les autres matériaux comme le bois, la pierre ou le plastique se cashérisent comme le métal.

On nettoiera minutieusement le micro-ondes, le frigidaire et le four. Pour ce-dernier, on effectuera une pyrolyse si possible. Il est bien également de faire tourner le lave-vaisselle à vide. L'évier sera bien nettoyé, ainsi que la table et le plan de travail, et de l'eau bouillante sera versée à trois reprises (s'il n'y a pas de risque d'endommager l'endroit en question).

Le jeûne des premiers-nés

En souvenir du miracle que le Saint, Béni Soit-Il, a fait aux premiers-nés d'Ysraël en les sauvant de la mort en Égypte, ces-derniers ont la coutume de jeûner la veille de Pessah (il s'agit uniquement des garçons premiers-nés).

Il est cependant possible de ne pas effectuer ce jeûne si on participe à un repas de mitsvah (pour célébrer la fin de l'étude d'un traité du Talmoud, un repas suite à une circoncision...) (Orah Hayyim 470, Qitsour 113:6).

Le soir de Pessah

Les femmes allument deux bougies avant le début de la fête, comme pour le jour du shabbat, et disent les bénédictions suivantes :

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ לְהַדְלִיק נֵר שֶׁל יוֹם טוֹב

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, achère qidéchanou bémitsvotav, vétsivanou léadliq nér shel Yom Tov

Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et qui nous a ordonné d'allumer la bougie du Yom Tov

(le Shabbat, on dira « nér shel Shabbat véshel Yom Tov » ; la bougie du Shabbat et du Yom Tov)

 

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם שֶׁהֶחֱיָֽינוּ וקִיְּמָנוּ והִגִּיעָנוּ לַזְמַן הַזֶּה

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, Chéhéhéyanou, véqiyémanou, véhigi'anou, lazmane hazé

 Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a fait vivre, qui nous a fait exister et arriver jusqu'à ce moment

Le sédèr de Pessah

On se procurera une Hagaddah de Pessah, un plateau du sédèr avec tous les aliments qu'il faut pour le bon déroulement de la soirée. Tout étant expliqué dans la Hagaddah, il suffira de suivre les instructions. Voici la liste des choses nécessaires pour une personne :

1) Des matsot/pains sans levain (de préférence « shémourot », c'est-à-dire « gardées », confectionnées spécialement pour la mitsvah). Un minimum de trois kazayit (quantité « comme une olive ») compter cependant quatre kazayit (1 kazayit = 28 g) (en souvenir de la précipitation de la sortie d’Égypte).

2) Du vin et/ou du jus de raisin pour les quatre coupes (un révi'it, environ 10 cl par verre, au minimum. Symbolise la liberté).

3) Des feuilles de céleri pour le karpass (pour éveiller la curiosité des enfants) et un légume vert pour la hazérèt (en souvenir de l’esclavage en Égypte, devenu de plus en plus difficile).

4) De l'eau avec du sel pour y tremper le karpass

5) De la laitue pour le maror (deux kazayit. En souvenir de la vie amère de nos pères en Égypte).

6) De la harossèt (mélange de noix, fruits secs, pommes, vin et épices. En souvenir du mortier, rappelant les durs travaux de constructions).

7) Un morceau de viande ou un os pour le zéro'a (en souvenir du qorbân Pessah).

8) Un œuf cuit (en souvenir de l'offrande Haguigah apportée avec le qorbân Pessah).

9) Un repas de fête.

Tout cela est pour un plateau de séder, on multipliera donc les quantités selon le nombre de convives. Voici ensuite les principales étapes du séder :

קַדֵּש

Qadesh

Nous sanctifions le yom tov avec la première coupe de vin, en disant dessus la bénédiction suivante :

בָּרוּךְ אַתָּה יְיָ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם בּוֹרֵא פְּרִי הַגָּפֶן

Baroukh Atah A.donaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, boré péri haguéfèn

Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, Créateur du fruit de la vigne

Selon que Pessah tombe un shabbat ou à la sortie de shabbat, nous rajoutons des textes qui sont inscrits dans la Haggadah.

ורחץ

Our'hats

Nous faisons l'ablution des mains avec un kéli (un récipient. Nous versons l'eau trois fois sur la main droite puis trois fois sur la main gauche) sans prononcer la bénédiction.

כרפס

Karpass

Nous prenons moins d'un kazayit (30 g) de karpass, que l'on trempe dans de l'eau salée, puis nous disons la bénédiction suivante avant de le consommer :

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם בּוֹרֵא פְּרִי הָאֲדָמָה

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, boré péri ha-adamah

 Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui crée le fruit de la terre

יחץ

Ya'hats

Nous prenons la matsah du milieu que l'on casse en deux, un morceau plus grand que l'autre. Le plus grand est mis de côté comme étant l'afikomane, tandis que le plus petit est placé de nouveau entre les deux matsot.

מגיד

Maguid

Nous remplissons la seconde coupe de vin, disons le « Mah Nishtanah », racontons la sortie d’Égypte en posant les questions des « Quatre fils » et en disant une partie du Hallel. On veillera à bien remplir son devoir en discutant des trois mitsvot de Pessah qui sont l'offrande Pessah, la matsah et le maror. Puis, nous buvons la seconde coupe de vin, accoudé sur le côté gauche.

רחצה

Ro'htsah

Nous accomplissons une nouvelle fois le lavage des mains avec un kéli et nous prononçons la bénédiction suivante :

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל נְטִילַת יָדָיִם

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, achère qidéchanou bémitsvotav, vétsivanou 'al nétilat yadayim

Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et qui nous a ordonné au sujet de l'ablution des mains

מוציא

Motsi

Nous prenons les trois matsot (dont celle du milieu brisée) et nous récitons la bénédiction suivante :

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם הַמּוֹצִיא לֶחֶם מִן הָאָרֶץ

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, hamotsi léhèm mîn haarets

Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui fait sortir le pain de la terre

מצה

Matsah

Nous reposons la troisième matsah (celle du dessous) et nous récitons la bénédiction ci-dessous sur les deux autres (dont la matsah brisée) :

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל אֲכִילַת מַצָּה

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, achère qidéchanou bémitsvotav, vétsivanou 'al akhilat matsah

Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et qui nous a ordonné au sujet de la consommation de la matsah

Nous donnons un morceau de ces matsot à chacun, puis, accompagné d'autres matsot, nous en consommons un kazayit (30 g), accoudé sur le côté gauche.

מרור

Maror

Nous prenons un kazayit (30 g) de maror que l'on trempe dans le harosset, puis nous récitons la bénédiction suivante : 

בָּרוּךְ אַתָּה יהוה אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל אֲכִילַת מָרוֹר

Baroukh Atah Adonaï E.loheinou, Mélèkh ha'olam, achère qidéchanou bémitsvotav, vétsivanou 'al akhilat maror

Tu es Source de Bénédictions HaShem notre E.lohim, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et qui nous a ordonné au sujet de la consommation du maror

Nous mangeons alors le maror sans s'accouder.

כורך

Korèkh

Nous prenons la troisième matsah, avec un kazayit de hazérèt, et nous en faisons un sandwich, que l'on trempe dans le harosset. Nous disons alors : 

« Ainsi faisait Hillel au temps du Temple, il joignait l'offrande de Pessah, la matsah et le maror et les consommait ensemble, comme il est dit : "Ils le mangeront avec les matsot et les herbes amères" »

Nous mangeons ce sandwich en étant accoudé sur le côté gauche.

 

שלחן עורך

Shoul'hân 'Orèkh

Nous mangeons le repas de fête.

צפון

Tsafoune

Nous prenons l'afikoman que l'on partage entre chaque personne, puis en complétant avec d'autres matsot, nous en consommons un kazayit. Nous disons dessus :

« En souvenir du sacrifice de Pessah qui était mangé après que l'on soit rassasié »

Les nazaréens ajoutent ce qui suit :

לְזֵכֶר הָמֶלֶךְ הַמָּשִׁיחַ שֶׁמוֹתוֹ נָתַן לָנוּ כַּפָּרָה

LéZékhèr HaMélèkh HaMashiah, shémoto natân lanou Kaparah

En souvenir du Roi Messie, dont sa mort nous procure l'expiation

Nous le mangeons accoudé sur le côté gauche.

ברך

Barèkh

Nous disons le birkat hamazôn (la bénédiction après un repas de pain), tout en ayant rempli auparavant la troisième coupe de vin. Puis, nous buvons cette coupe accoudé sur le côté gauche, et nous remplissons la quatrième et dernière coupe (certains remplissent une cinquième coupe pour le navi Eliyahou). Nous ouvrons la porte en disant un texte consigné dans la haggadah, pour inviter Eliyahou à venir nous annoncer la délivrance finale.

Les nazaréens ajoutent ce qui suit avant de boire la troisième coupe :

לְזֵכֶר הָמֶלֶךְ הַמָּשִׁיחַ שֶׁדָמוֹ הַנִזרָק מֵחַדֵּשׁ אֶת-הַבְּרִית אֲבוֹתֵינוּ שֶׁכָּרַת יהוה לְבֵית יִשְׂרָאֵל וִיהוּדָה

LéZékhèr HaMélèkh HaMashiah, shédamo hanizraq méhadesh êt-hab'rit avoténou, shékarat Adonaï lébeit Yisraël viYoudah

En souvenir du Roi Messie, dont le sang aspergé renouvelle l’Alliance de nos pères qu'HaShem a tranché avec la maison d’Ysraël et de Yéhoudah

הלל

Hallel

Nous terminons de dire les textes du Hallel, entamés dans la haggadah avant le repas. Nous continuons en disant le grand Hallel (Téhilim/Psaumes 136) et le Nishmat Kol H. Enfin, nous buvons la quatrième coupe accoudé sur le côté gauche et disons la bénédiction Mé'èn shalosh sur le vin.

נרצה

Nirtsah

Le sédèr de Pessah se termine, et nous nous souhaitons l'an prochain à Yéroushalayim.

Certains ont la coutume de terminer cette soirée en disant le Shir haShirim/Chant des chants.

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