Pensée d'Israël : la émounah
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Nos Maîtres nous enseignent que toute la Torah repose sur une seule et unique base : la émounah, traduit improprement par "la foi" en français. Pourquoi improprement ? Car le mot émounah signifie bien plus qu'une simple croyance, la émounah engage l'être entier dans sa pensée, son cœur et ses actions, dans le chemin de la vérité auquel il aspire.
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La émounah, c'est ce que représente le sang pour le corps, la sève pour l'arbre, c'est ce qui transmet la vie. L'étude de Torah et la pratique des mitsvot, sans celle-ci, sont tout simplement mortes. Bien entendu, il n'existe pas de "tout ou rien", les niveaux d'émounah sont infinis, certains en ont comme un grain de moutarde (ce qui est déjà beaucoup !), d'autres bien plus. Le plus important, c'est de toujours travailler sa émounah, essayer de la faire grandir. C'est un des buts principaux des épreuves par exemple, comme nous allons le détailler.
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L'épreuve
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Chacun d'entre nous, tôt ou tard, passons par une ou plusieurs épreuves. Nos âmes descendent dans ce monde pour accomplir une mission bien précise, pour se réparer et parvenir à la émounah, et ces choses ne peuvent se faire que dans l'obscurité de ce monde. Une personne qui n'aurait aucune épreuve dans sa vie ne chercherait pas le Maître du monde, ni à se parfaire, car "tout irait bien" pour elle. Quand le Créateur décide de faire passer un de Ses enfants dans la sombre vallée de la mort, comme le dit le Roi David, c'est pour l'obliger à chercher et à puiser en lui des forces qu'il ne soupçonnait même pas, afin de grandir et d'atteindre le niveau que son potentiel lui permet d'atteindre.
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Il existe un principe immuable : l'obscurité totale n'existe pas. Dans toute situation, aussi désespérée soit-elle, il existe au moins un point de lumière, un espoir, auquel doit s'accrocher l'homme de toutes ses forces. Ce point de lumière nourrira sa émounah, et le Saint Béni Soit-Il le sortira alors de son épreuve, une fois qu'il aura appris ce qu'il devait apprendre, de sa situation.
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Quand un homme traverse l'obscurité, il doit graver dans son cœur les vérités suivants :
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1) Tout ce qu'HaShem fait est pour le bien ! Même si je ne vois pas, même si je ne comprends pas, même si la réalité de ce monde me montre l'absolu contraire, je dois travailler ma émounah et être totalement persuadé qu'il n'y a aucun mal, que le Créateur Sait ce qu'Il fait.
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2) Un proverbe hassidique enseigne : "tout ton monde, c'est HaShem qui te parle, sache écouter !". Notre Père nous délivre en permanence des messages pour nous guider, nous relever, nous guérir. Nous devons apprendre à décrypter nos épreuves, nos obscurités, pour savoir quel message en tirer. Plus vite nous comprenons l'intention Divine, plus vite l'épreuve cesse.
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3) L'homme doit remercier le Créateur pour TOUT ce qu'il a traversé jusqu'au moment présent, et remercier, ainsi que demander pour le futur. Il remerciera d'avance pour tout les bienfaits dont il sera gratifié, pour toutes les futures bontés qui sont incalculables, et demander à HaShem de combler ses manques.
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Il existe d'excellents livres qui boostent l'homme dans sa émounah, dont voici les trois principaux : "Une émounah vivante", "Le Jardin de la foi" et "La pensée positive dans l'esprit du Judaïsme".
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Torah
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Dans le premier module, nous avons parlé de l'acquisition d'un Tanakh, avec les commentaires de Rachi (et le Sforno si possible). Allons maintenant un peu plus loin !
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La Torah de Moshé est divisée en plusieurs sections, que nous appelons des Parashiot (singulier : Parasha). Il existe au total 54 Parashiot. Chaque Shabbat nous lisons une Parasha à la synagogue, avec une Haftarah (un Texte pris parmi les Prophètes). Il y a parfois des Shabbatot où le calendrier des lectures est "bousculé", par exemple quand tombe en ce jour-là un Yom Tov (une Fête).
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Le code des lois d'Israël (le Shoulkhan 'Aroukh) enseigne que chaque Juif doit lire, chaque semaine, la Parasha du Shabbat à venir, deux fois en hébreu et une fois en araméen (traduction d'Onquelos), cela pour obliger l'homme à avoir une connaissance 'parfaite' des Parashiot. Mais pas de panique ! Si tu ne sais pas lire l'araméen ou que tu n'as pas le temps de le déchiffrer, tu peux remplacer cette lecture par les commentaires de Rachi en français. Pour l'hébreu cependant, tu vas devoir apprendre à le lire (tu peux commencer avec la phonétique). Regarde sur le site, dans la section "Téléchargements" en bas de la page d'accueil, tu auras un PDF sur les bases de l'hébreu.
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En lisant chaque semaine la Parasha avec les commentaires, tu commenceras à acquérir une solide base en Torah !
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Mitsvot et halakha
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Dans le premier module, nous avons ramené les décisions du conseil de Yéroushalayim sur les premières mitsvot incontournables à pratiquer, à savoir s'abstenir de sang, de l'idolâtrie, et de l'immoralité. Allons un peu plus loin dans la pratique.
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Nos Maîtres nous affirment que la source de toutes les bénédictions, c'est le Shabbat. Ce grand jour est le signe d'Alliance entre HaShem et Son peuple. Cependant, pour profiter de toutes Ses bénédictions, il faut garder le Shabbat dans les règles, et elles sont nombreuses ! Mais comme nous l'avons déjà souligné, il n'y a pas de "tout ou rien", le plus important c'est de toujours avancer, même si la progression est minime. Il vaut mieux avancer doucement mais sûrement, que trop rapidement pour régresser ensuite.
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Dans ce module, nous commencerons donc par les "grandes lignes" du Shabbat, ce qui sera déjà un bon début.
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1) Juste avant le début du Shabbat, la femme (ou l'homme si il vit seul) allume deux bougies pour accueillir ce saint jour. La Torah nous demande de nous "souvenir" du Shabbat et de la "garder", les deux bougies représentent donc ces deux notions.
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2) Avant de débuter le repas du Vendredi soir, nous faisons le kiddoush, pour cela nous prenons une coupe de vin rouge (ou de jus de raisin) que l'on béni, puis nous en buvons.
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3) Le samedi soir, après la fin du Shabbat, nous faisons la havdalah, c'est une tradition qui matérialise notre séparation du Shabbat.
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Pour connaître le détail de ces mitsvot et les bénédictions afférentes, regarde la section "Mitsvot" du site, puis "Shabbat", cela y est expliqué.
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Le Chemin
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* Étudier, prier et méditer sur la émounah, à partir des Écrits de nos Maîtres.
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* Commencer à lire les Parashiot, en parallèle de l'apprentissage de l'hébreu et avec les commentaires de Rachi.
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* Commencer à mettre en pratique la mitsvah du Shabbat, en progressant doucement mais sûrement.
Livres d'études
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Tanakh (Torah et Prophètes)
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Pour la B'rit Hadasha, lire avec ses commentaires sur le site ("Torat Yéshou'a" dans la barre de menu)
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Le commentaire de Rachi sur la Torah :
- Rachi sur Dévarim/Deutéronome
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Le commentaire du Sforno sur la Torah
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"Le Jardin de la foi" du Rav Shalom Arush
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"La pensée positive dans l'esprit du Judaïsme" de Sarah Yossef