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כי תצא

Parashat Ki Tetsé

 

Avec du tact !

 

Torah : Dévarim/Deutéronome 21:10 à 25:19

              1er montée (rishôn) : (Dev/Deut. 21:10-21)

             2ième montée (shéni) : (Dev/Deut. 21:22-22:7)

             3ième montée (shlishi) : (Dev/Deut. 22:8-23:7)

             4ième montée (révi'i) : (Dev/Deut. 23:8-24)

             5ième montée (hamishi) : (Dev/Deut. 23:25-24:4)

             6ième montée (shishi) : (Dev/Deut. 24:5-13)

             7ième montée (shevi'i) : (Dev/Deut. 24:14-25:19)

             Maftir : (Dev/Deut. 25:17-19)

Haftarah : Yésha'yahou/Isaïe 54:1-10

Torat Yeshou'a : Lettre envoyée aux Galates, chapitre 3

 

Dans cette section, Moshé enseigne un certain nombre de lois, allant de la belle captive au fils rebelle, du « nid de l'oiseau » aux tsitsiyot/franges, en passant par l'interdiction de s'habiller comme le sexe opposé, l'interdit d'adultère, ou encore l'impureté engendrée par la perte de semence masculine, etc.

 

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"Elle pleurera son père" (Devarim / Deutéronome 21:13)

"Pourquoi tout cela ? Pour que la fille d’Israël soit dans la joie tandis qu’elle est dans la tristesse, pour que la fille d’Israël soit rendue plus belle tandis qu’elle s’enlaidit" (Rachi)

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"Car c'est une injure à HaShem, celui qui est pendu" (Devarim / Deutéronome 21:23)

"C’est un affront fait au Roi, car l’homme est fait à Son image et [les enfants] d’Israël sont Ses enfants (Sanhèdrin 46b). Cela ressemble à deux frères jumeaux se ressemblant dont l’un sera devenu roi et dont l’autre aura été arrêté pour brigandage et pendu. Tous ceux qui le voient s’exclament : « C’est le roi qui a été pendu ! » Toutes les fois que le texte emploie le mot qelala (« malédiction »), c’est dans le sens de : « déchéance », « affront », comme dans : « Il m’a maudit d’une malédiction passionnée » (I Melakhim 2, 8)" (Rachi)

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"Et un homme ne revêtira pas le vêtement d'une femme" (Devarim / Deutéronome 22:5)

"Pour se mêler aux femmes et s’asseoir avec elles. Autre explication : On ne doit pas se raser les poils du pubis ni ceux des aisselles (Nazir 59a)" (Rachi)

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"Si celui qui devait tomber" (Devarim / Deutéronome 22:8)

"Son destin était de tomber, mais évite néanmoins d’être la cause de sa mort, car ce sont les gens méritants qui confèrent des mérites et les coupables qui sont les instruments des punitions (Chabath 32a)" (Rachi)

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"Il t'a rencontré par hasard en route" (Devarim / Deutéronome 25:18)

"Par une rencontre fortuite. Autre explication : Ce mot contient une connotation de pollution nocturne (qèri) et d’impureté, car il les a souillés par l’homosexualité. Autre explication : Ce mot contient une connotation de froid (qor), comme dans : « froidure et chaleur » (Beréchith 8, 22). Il t’a refroidi et tiédi alors que tu étais bouillant. Car toutes les nations craignaient de vous combattre, et celui-là est venu et a commencé de montrer la voie aux autres. Cela ressemble à un bain brûlant dans lequel personne n’aurait pu se plonger. Arrive un voyou qui y saute et y descend. Quand bien même il s’y sera brûlé, il l’aura refroidi pour le compte des autres." (Rachi)

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"Tous ceux qui étaient faibles derrière toi" (Devarim / Deutéronome 25:18)

"Affaiblis à cause de leur péché, ceux que la nuée avait repoussés" (Rachi)

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« Lorsque tu sortiras en guerre […] peut-être verras-tu parmi les captives une femme belle de figure, et auras-tu le désir de la prendre pour femme » (Dévarim/Deutéronome 21:10-11)

 

Cette mitsvah, ce commandement, semble à première vu assez étrange. En effet, à l'époque des guerres bibliques, les armées ennemies amenaient sur le champ de bataille de belles femmes parées de leurs plus beaux bijoux afin de « stimuler » les soldats harassés. Or, ces femmes pouvaient également faire tomber les soldats ennemis si elles étaient capturées. Pour éviter donc tout risque de chute dans le péché, la Torah a concédé, à « contrecœur », à ce que le soldat puisse épouser une belle femme ennemie....rien que pour l'empêcher de forniquer !

 

Dans le langage du Talmud, il est dit à ce sujet : « La Torah n'a parlé ici que compte tenu de la force du mauvais penchant qui anime l'homme » (Kiddoushîne 21b). Et Rachi de commenter : « La Torah n'a permis la captive qu'à contrecœur, en raison de l'attraction qu'éprouve le soldat pour sa beauté ».

 

Il existe quelques commandements qu'HaShem a stipulés dans Sa Parole contre Sa Volonté première, connaissant le cœur de l'homme et les difficultés de la vie. Un célèbre exemple est le divorce pour une cause autre que l'adultère (et rajoutons la violence) :

 

« Moshé, dirent-ils, a permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier. Et Yéshou'a leur dit : C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moshé vous a donné ce précepte » (Marc 10:4-5)

 

Nous voyons donc que certaines mitsvot principales de la Torah vont « s'adapter » à l'homme dans ce monde, pour d'un côté lui rendre « permis » ce qui devrait être interdit. Bien évidemment, cela ne concerne que peu de commandements, et est strictement encadré !

 

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« Lorsque tu sortiras en guerre […] peut-être verras-tu parmi les captives une femme belle de figure, et auras-tu le désir de la prendre pour femme » (Dévarim/Deutéronome 21:10-11)

 

Comme nous l'avons déjà souligné, parfois nous avons l'impression que les sujets s'enchaînent sans aucune logique dans la Torah. Cela est cependant une fausse impression, car il n'y a rien de plus scientifique que la Parole Divine, et Rachi va encore nous le prouver ici. Car nous voyons que la mitsvah, le commandement, de la femme captive (vu plus haut) est suivi pour le cas d'un homme possédant deux femmes avec une préférence allant pour l'une d'entre elles, et donc se répercutant sur ses fils, puis le cas d'un fils rebelle envers ses parents, ce qui entraînera sa mort. Voici où se trouve le lien logique :

 

« La Torah ne parle que contre le mauvais penchant car si le Saint Béni Soit-Il ne le permettait pas, le soldat l'épouserait de façon interdite. Mais s'il l'épouse, à la fin il la détestera, et il engendrera par elle un fils rebelle qui sera mis à mort. C'est pourquoi ces sections sont juxtaposées » (Rachi)

 

La Torah te permet de l'épouser « faute de mieux » à cause de ton mauvais penchant, mais tu es prévenu que si tu le fait, cela se finira mal et pour toi, et pour elle, et pour votre fils !

 

Et dans le même ordre d'idées, il est écrit plus loin :

 

« Si tu rencontres dans ton chemin un nid d'oiseau, sur un arbre ou sur la terre, avec des petits ou des œufs, et la mère couchée sur les petits ou sur les œufs, tu ne prendras pas la mère et les petits, tu laisseras aller la mère et tu ne prendras que les petits, afin que tu sois heureux et que tu prolonges tes jours. Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit, afin de ne pas mettre du sang sur ta maison, dans le cas où il en tomberait quelqu'un. Tu ne sèmeras point dans ta vigne diverses semences, de peur que tu ne jouisses ni du produit de ce que tu auras semé ni du produit de la vigne.Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne attelés ensemble. Tu ne porteras point un vêtement tissé de diverses espèces de fils, de laine et de lin réunis ensemble. Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras » (Dévarim/Deutéronome 22:6-12)

 

« Si tu accomplis la loi de renvoyer la mère du nid, à la fin tu construiras une nouvelle maison, et tu pourras y accomplir la loi de la « balustrade », et tu arriveras à posséder un champ, une vigne, et de beaux habits, c'est pourquoi ces sections sont juxtaposées » (Rachi) !

 

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« Une femme ne portera pas un habillement d'homme et un homme ne mettra pas de vêtements de femme, car quiconque fait ces choses est en abomination à HaShem ton E.lohim » (Dévarim/Deutéronome 22:5)

 

Le sens littéral est assez clair, inutile de le commenter. Cependant, cette mitsvah va beaucoup plus loin qu'une simple lecture : si un homme « revêt le vêtement » d'une femme, c'est-à-dire s' il se comporte (le vêtement étant l'identité de la personne) comme une femme, alors il devient abominable. Un efféminé n'hérite pas du Royaume du Roi Messie (voir la Lettre envoyée aux Corinthiens 6:9), même s' il est hétérosexuel, et c'est Rabbi Shaoul, Paul qui l'affirme, reprenant ce verset ! Le Ben Ish H dira : « Il doit avoir une attitude ferme, et ne pas se montrer faible comme une femmelette » ('Od Yossef H). Revêts des habits d'homme, des accessoires d'homme, aie un comportement d'homme et sache diriger en tout sagesse, car cela est ta fonction. De même que la femme soit féminine, même dans ses paroles, et pudique. Ce n'est pas une obligation mais il est bon que l'homme porte une barbe (quelque soit la taille) car « la barbe embellit le visage de l'homme » (Shabbat 152a) et contribue à marquer son identité.

 

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce sujet, en particulier à notre époque qui voit l'apparition, de plus en plus, de « choses » (êtres humains?) asexués, ayant des orientations sexuelles allant de tous les « types d'hommes » à l'animal, en passant par les végétaux (ce n'est malheureusement pas une blague!) et pire encore...une époque où l'on commence, petit à petit, à retirer les pictogrammes indiquant les wc par des panneaux « neutres », où le « mesdames et messieurs » est remplacé par des « à vous tous » pour éviter de faire de la « discrimination » de ceux qui sont « différents » !

 

Sachons donc marquer la différence à tous les niveaux, vivre notre identité véritable et nous affirmer !

 

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« Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit » (Dévarim/Deutéronome 22:8)

 

À l'époque, les toits des maisons étaient plats, et servaient de terrasses. Aujourd'hui, cela signifierait l'obligation d'ériger une barrière autour d'une piscine privée, afin qu'aucun enfant (ou adulte) n' y tombe par mégarde (combien d'accidents auraient pu être évités si cette simple précaution avait été appliquée comme il se doit?), élever une clôture autour de son terrain, en particulier si une route passe à proximité, etc.

 

Parfois, la Torah rappelle des sujets très simples, car souvent ces choses « simples » pourraient éviter quantité de drames !

 

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« Souviens-toi de ce qu'HaShem ton E.lohim a fait à Myriam pendant la route, lors de votre sortie d’Égypte » (Dévarim/Deutéronome 24:9)

 

Si Myriam, prophétesse, qui a sauvé Moshé étant enfant, et par le mérite de laquelle nous avons eu le puits qui nous suivait dans le désert, qui a parlé contre son frère seulement pour essayer de le comprendre, et non en public mais en privé, a été punie de cette manière à cause de sa médisance (sept jours hors du camp, dans un état « malade »), alors à combien plus forte raison nous, si nous médisons contre nos frères et sœurs, serons-nous punis !

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« Lorsque deux frères demeureront ensemble, et que l'un d'eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera pas au dehors avec un étranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l'épousera comme beau-frère [afin de susciter une descendance] » (Dévarim/Deutéronome 25:5)

 

Yéshou'a utilise ce Texte dans l'Alliance Renouvelée pour contredire les Tsadouqim/Sadducéens et révéler qu'à la résurrection, il n'y aura plus de mariages. D'un autre côté, le Zohar affirme que les couples se retrouveront dans le Monde futur et qu'il y aura toujours des mariages !

 

En réalité, il n'y a pas de contradiction : à la résurrection, les hommes seront semblables aux anges, seulement dans le sens où ils ne pourront plus mourir. Ainsi, il n'auront plus besoin « de se marier et de se donner en mariage » dans l'optique de la loi du lévirat, pour susciter une descendance à un parent mort. Cependant, chaque personne retrouvera et se mariera avec son âme-sœur véritable, et les couples continueront de vivre éternellement dans le monde à venir, la mort ayant été abolie !

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« Si l'on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l'aies pendu à un bois » (Dévarim/Deutéronome 21:22)

 

Rabbi Shaoul applique ce passage au Messie, Yéshou'a :

 

« Le Messie nous a rachetés de la malédiction engendrée par la Torah, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Lettre envoyée aux Galates 3:13)

 

Si, dans la Torah, nous partons de l'avant-dernière lettre ע 'ayin de l'expression « à un bois », et remontons en arrière de 181 lettres, nous trouvons le mot ישוע « Yéshou'a ». 181, avec le kollel, est égal à la valeur numérique de Ya'aqov/Jacob, ce qui signifie que seul Yéshou'a descendant de Ya'aqov a pu prendre la « malédiction » du bois de Ya'aqov / le peuple Juif !

PDF Ki-Tetse

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Le Ba'al Hatourim relève que le dernier verset de la parasha précédente parle de faire "ce qui est droit aux yeux d'HaShem", et que le premier de Ki Tetse dit : "Quand tu sortiras pour la guerre", afin de nous signifier par allusion que seuls les hommes droits, les tsadikim, devraient prendre les armes pour aller sur le champ de bataille ! Contrairement à tout ce que l'on pourrait penser, plus une personne est spirituelle, et plus elle est apte à faire la guerre, car ses mérites lui donneront la victoire et sa droiture le protègera de la faute. C'est d'ailleurs ce que nous montre la Torah : Avrahâm est parti combattre les quatre rois, Moshé a combattu 'Og, Yéhoshou'a a été le chef de guerre pour la conquête d'Israël, et l'on pourrait encore parler de Shimshôn, Gidé'ôn, Shaoul, David et ses guerriers, les 'Hashmonayim, etc.

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Le Maître rapporte également que l'expression "Un mois de jours" (21:13) n'est pas écrite de manière standard : ici, le mot mois "'hodesh" est remplacé par lune "yera'h", pour nous indiquer que de même que la lumière de la lune est blême par rapport à la lumière du soleil, ainsi est une femme non-Juive en comparaison d'une fille d'Israël !

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La guematria de l'expression : "Ceux qui étaient faibles derrière toi" (25:18), en hébreu, est de 732, égale à celle de l'expression : "C'était la tribu de Dân" (Ibid.)

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"Le Saint Béni Soit-Il dit : ne passe pas ton temps à peser les préceptes de la Torah, ainsi que le dit l'Ecriture : "Pesé les montagnes à  la balances" (Yesha'yahou 40:12). Et ne dis pas : vu que ce précepte est un grand précepte, je l'accomplirai parce que sa récompense est grande, et vu que l'autre précepte est un petit précepte, je ne l'accomplirai pas. Que fit HaShem ? Il ne révéla pas à Ses créatures la récompense de chaque précepte pris à part, afin qu'elles accomplissent tous les préceptes sans les questionner. D'où le savons-nous ? De ce qu'il est dit : "Sa marche est incertaine et elle ne le sait pas". Parabole d'un Roi qui, ayant embauché des travailleurs, et les ayant amenés directement dans son jardin, ne révéla pas ce qu'il avait l'intention de payer pour les différents types de travaux à effectuer, de peur qu'ils ne négligent le travail chichement rémunéré, pour celui bien rémunéré. Le soir venu, il les appela chacun à leur tour, et leur demanda : à quel arbre as-tu travaillé ? L'ouvrier répondit : à celui-là. Alors le Roi lui dit : il s'agit d'un poivrier, et le salaire pour cet arbre est d'une pièce d'or. Puis il en appela un autre et lui demanda : à quel arbre as-tu travaillé ? Et il répondit : sous cet arbre. Alors le Roi lui dit : il s'agit d'un arbre à fleurs blanches et le salaire pour cet arbre est d'une-demi pièce d'or [...] Le travailleur dit au Roi : vous auriez dû nous préciser dès le début pour quel arbre on recevait le meilleur salaire, ainsi nous aurions travaillé à celui-là ! Alors le Roi répliqua : si je l'avais fait, comment mon jardin aurait-il pu être entièrement travaillé ? De même, HaShem n'a pas précisé quelle serait la récompense des préceptes sauf pour deux, le plus considérable et le moins considérable (une longue vie, pour l'honneur des parents et le renvoie de la mère oiseau de son nid)" (Devarim Rabbah 6:2)

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"Il convient de réfléchir à la question de savoir pourquoi HaShem a permis la concession au mauvais penchant (pour la femme de belle apparence, captive de guerre), surtout au moment d'un miracle (la victoire sur les ennemis). Pour quelle raison une chose aussi répugnante était-elle permise, risquant de détacher HaShem de nous ? Le principe de base figure dans ce que nos Sages ont dit, à savoir qu'à la suite du péché originel d'Adâm, de nombreuses et précieuses âmes ont été prisonnières du mauvais penchant. Ce sont les âmes des prosélytes et de grands personnages pami les goyim, tels que Routh la moavite, Chemaya et Avtalyiôn, ainsi qu'Aquilos (Sanhédrîn 96b). L'âme sainte s'efforce à chasser le mal dans l'ensemble des forces et à les ramener au principe du bien. J'ai déjà écrit que, par l'action des mitsvot, l'âme revêt peu à peu l'aspect du Divin. Si un homme désire aider une âme à la poursuite de son salut, la Torah lui en donne le droit. Alors la femme de belle apparence ne reflète que la sainteté de son âme qui combat le mal et cette âme n'est pas destinée à revenir à la poussière. c'est pourquoi il est dit : "Tu la prendras" comme épouse : ce verbe est impératif, tandis que les autres verbes qui signifient "tu l'amènerais, tu la posséderais, et tu la renverrais" ne sont que des conditionnels. Cela veut dire que c'est un mérite pour toi de prendre cette femme de belle apparence comme épouse et de lui ouvrir la voie du peuple d'Israël. C'est seulement lorsque tu auras pris toutes ces différentes mesures, et si elle refuse d'accepter d'entrer dans la voie d'Israël, que tu as le droit de la renvoyer" (Or Ha'Hayim)

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Dans cette parasha, nous trouvons les mitsvot de la belle captive de guerre, de l'objet trouvé, des tsitsit, de l'identité masculine et féminine, de la protection du toit, de l'interdit du mélange lin et laine, de réjouir, pour un jeune marié, son épouse durant un an, l'interdit de prendre le gage de la veuve etc (il y a ici en tout 27 mitsvot positives et 47 négatives).

La mitsvah de la belle captive de guerre nous apprends indirectement que dans tous les peuples, à toutes les époques, et dans les endroits parfois les plus improbables, nous pouvons trouver une ou des personne(s) apte à rentrer dans la communauté d'Israël par la conversion à la Torah. Il peut s'agir soit d'une âme Juive perdue, soit d'une âme non-Juive d'origine, mais voulant s'élever avec les enfants du Saint Béni Soit-Il. Il ne faut donc repousser personne, mais conduire vers la source d'eau vive, la Torah, afin de rapprocher les humains de leur Père céleste.

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