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בא

Parashat Bô

 

Des Téfilines pour la Vie

 

Torah : Shémot/Exode 10:1 à 13:16

              1er montée (rishôn) : (Shé/Ex. 10:1-11)

             2ième montée (shéni) : (Shé/Ex. 10:12-23)

             3ième montée (shlishi) : (Shé/Ex. 10:24-11:3)

             4ième montée (révi'i) : (Shé/Ex. 11:4-10:20)

             5ième montée (hamishi) : (Shé/Ex. 12:21-28)

             6ième montée (shishi) : (Shé/Ex. 12:29-51)

             7ième montée (shevi'i) : (Shé/Ex. 13:1-16)

             Maftir : (Shé/Ex. 13:14-16)

Haftarah : Yirméyahou/Jérémie 46:13 à 28

Torat Yeshou'a : Première Lettre envoyée aux Corinthiens chapitre 5, et Révélation chapitre16

Cette section traite des dernières plaies qui se sont abattues sur l’Égypte, qui sont les sauterelles, les épaisses ténèbres, et la mort des premiers-nés. Les premières mitsvot (commandements), en parallèle, sont données au Peuple : Rosh Hodesh (le premier jour du mois), l'agneau pascal et les ordonnances de la Fête de Pessah (pâque) comme manger de la matsa / le pain azyme, les téfilines. Ainsi commence le début de la sortie d’Égypte !

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"Pareille quantité de sauterelles ne s'était pas encore vue, pareille quantité ne devait plus se voir" (Shémot/Exode 10:14)

"Quant à l’invasion de sauterelles qui a eu lieu à l’époque de Yoel, et dont il est écrit : « Comme elle il n’y en eut jamais » (Yoel 2, 2), nous apprenons qu’elle a surpassé en gravité celle de l’époque de Moshé en ce qu’elle comportait plusieurs espèces à la fois, appelées arbè, yèlèq, ‘hassil et gazam (voir Yoel 2, 25). Tandis que celle de Moshé ne comportait qu’une seule espèce [arbè], et c’est comme telle qu’il n’y en a eu et qu’il n’y en aura jamais de pareille" (Rachi)

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"Moshé dirigea sa main vers le ciel et d'épaisses ténèbres couvrirent tout le pays d'Égypte, durant trois jours" (Shémot/Exode 10:22)

"Personne n’a pu voir quiconque pendant ces trois jours, auxquels ont succédé trois autres jours de ténèbres redoublées (verset 23) au cours desquels « nul ne se leva de sa place ». Celui qui était assis au début de cette seconde période a été incapable de se lever, et celui qui était debout a été incapable de s’asseoir. Et pourquoi HaShem leur a-t-Il infligé la plaie des ténèbres ? Parce qu’Israël comptait en son sein des impies qui ne voulaient pas sortir et qui sont morts pendant les trois jours de ténèbres. Il ne fallait pas que les Égyptiens puissent assister à leur ruine et dire : « Eux aussi ont été frappés comme nous ! ». Autre raison : Les enfants d’Israël ont pu, pendant ces trois jours, repérer les trésors des Égyptiens. Lorsque, au moment de sortir du pays, ils les leur ont demandés et que ceux-ci leur répondaient : « Nous n’en possédons pas ! », ils leur ont rétorqué : « J’en ai vu, et à tel endroit ! »" (Rachi)

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"Parle, s'il te plaît, au peuple, que chacun ait à demander à son voisin et chacune à sa voisine, des vases d'argent et des vases d'or" (Shémot/Exode 11:2)

"Le mot na (« s'il te plaît ») signifie toujours une imploration. Transmets-leur, Je t’en supplie, cet avertissement. Car il ne faudrait pas que ce juste, Avrahâm, puisse prétendre que [la prophétie contenue dans le verset :] « Ils l’asserviront, ils l’opprimeront quatre cents ans » (Béréshit/Genèse 15:13) s’est accomplie, mais pas [celle contenue dans le verset suivant :] « Et ensuite ils sortiront avec de grands biens » (Bérakhot 7a)" (Rachi)

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"Or, le séjour des Israélites, depuis qu'ils s'établirent dans l'Égypte, avait été de quatre cent trente ans" (Shémot/Exode 12:40)

"Il s’est écoulé, entre la naissance de Yitshaq et maintenant, quatre cents ans. C’est à partir du jour où Avrahâm aurait une postérité que devait s’accomplir la promesse : « Savoir, tu sauras, que sera étrangère ta descendance sur une terre qui ne sera pas la sienne » (Béréshit 15, 13). Et trente ans ont passé entre cette annonce, faite lors de l’alliance entre les bêtes découpées, et la naissance de Yitshaq. On ne peut pas soutenir que ce nombre d’années est celui du temps passé en Égypte. En effet, Qehath faisait partie de ceux qui sont « descendus » en Égypte. Si l’on additionne sa durée de vie [cent trente trois ans (supra 6, 18)] à celle de ‘Amram [cent trente sept ans (supra 6, 20)] et aux quatre-vingts ans qu’avait Moshé, le total est inférieur à quatre cents, et encore ne tient-on pas compte de l’âge qu’avait Qehath lors de sa venue en Égypte, ni des années de vie commune des pères et des fils. L’exil en Égypte n’a donc pas pu durer quatre cents ans, d’où la nécessité de considérer les autres « séjours » comme autant d’exils. Il en est ainsi de ‘Hèvron, « où demeurèrent (gar, dans le sens d’une résidence précaire) Avrahâm et Yitshaq » (Béréshit 35, 27) ou encore du « pays de Kena‘an, le pays de leurs séjours dans lequel ils ont résidé » (supra 6, 4). D’où la nécessité d’admettre que l’annonce : « sera étrangère ta descendance sur une terre qui ne sera pas la sienne » a pris effet lorsque Avrahâm a eu un fils. Cependant, si tu comptes les années qui séparent la naissance de Yitshaq de la sortie d’Égypte, tu n’en trouveras que deux cent dix. C’est l’une des anomalies qu’ont relevées et corrigées à l’intention du roi Ptolémée les soixante-dix Anciens, auteurs de la traduction des Septante (Meguilah 9a)" (Rachi)

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"Et ce sera pour toi en signe sur ton bras, et en souvenir entre tes yeux, afin que la Torah d'HaShem reste dans ta bouche, car d'une main forte, HaShem t'a fait sortir d’Égypte" (Shémot/Exode 13:9)

"La sortie d’Égypte sera pour toi comme un signe sur ta main et comme mémorial entre tes yeux. Tu écriras ces chapitres et les attacheras à la tête et au bras" (Rachi)

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« HaShem dit à Moshé: "Dirige ta main vers le ciel et des ténèbres se répandront sur le pays d'Égypte, des ténèbres opaques » (Shémot/Exode 10:21)

 

Ces ténèbres étaient tellement fortes qu'elles en étaient palpables. Comment cela est-il possible ?! En réalité, il ne s'agit pas de ténèbres comme nous imaginons, celles de la nuit, mais au contraire de la Lumière créée le premier jour, une Lumière spirituelle permettant de percevoir l'essence de chaque chose dans la Création, c'est-à-dire qu'elle permet de comprendre quelle est la finalité de chaque élément de l'Univers : « Il vit que les scélérats ne mériteraient pas de profiter de la lumière, de sorte qu’Il la mit en réserve à l’usage des justes pour les temps à venir » (Haguiga 12a). Pour les égyptiens idolâtres et corrompus, cette lumière était ténèbres (à la manière d'un homme plongé dans le noir à qui l'on mettrait face à lui un projecteur de 100 000 watt d'un coup. Une telle violence le rendrait immédiatement aveugle), mais pour les bnéi Israël, cette Lumière éclairait tout autour d'eux, ainsi que leur compréhension de chaque chose.

 

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« Parlez à toute la communauté d'Israël en ces termes: Au dixième jour de ce mois, que chacun se procure un agneau pour sa famille paternelle, un agneau par maison » (Shémot/Exode 12:3)

 

La fête de Pessah/Pâque n'a pas été donnée car les Israélites sont sortis d’Égypte, mais les Israélites sont sortis d’Égypte car Pessah était arrivé. En effet, les Fêtes d'HaShem sont des ouvertures spirituelles qui se matérialisent dans notre espace-temps comme un déferlement de forces et de lumières que l'homme se doit de capter pour se construire et construire le monde. Chaque année, durant le 15ième du premier mois (Nissan), des forces de liberté se dévoilent dans notre monde, et la manière de les capter a été donnée dans la Torah : manger des matsot/pains sans levain avec les herbes amères, etc.

 

De même, un Juif portant Téfilines, Tsitsit, circoncis de chair, mangeant kasher, respectant Shabbat, etc, capte en permanence des forces spirituelles de diverses intensités. Voilà pourquoi toute personne qui abolit les commandements pour se contenter du « cœur » et de « l'esprit » se prive de toutes ces forces spirituelles véritables, le Messie seul ne suffisant pas, car il n'est venu que pour la kapparah, l'expiation, et non pour la kédousha, sanctification, qui elle est strictement personnelle, comme il est dit :

 

« Quand Israël était en terre sainte, les rituels et les sacrifices qu’ils accomplissaient enlevaient toutes ces maladies du monde, maintenant, c’est le Messie qui les enlève des fils du monde, jusqu’à ce que l’homme quitte ce monde et reçoive ses punitions, comme il est dit: si ses fautes deviennent plus nombreuses, on l’emmène dans le Guey-hinnom, au niveau le plus bas et il y reçoit plusieurs punitions à cause de la souillure qui est sur son âme. Et ils allument un feu plus grand pour nettoyer cette souillure. Les Anges de la destruction utilisent pour cela des bâtons de feu pour nettoyer cette souillure. Malheur à l’âme qui reçoit ces punitions! Heureux sont ceux qui gardent les préceptes de la Torah  !» (Zohar II, 212a)

 

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« Et tu les porteras comme symbole sur ta main et comme mémorial entre tes yeux afin que la Torah d'HaShem reste dans ta bouche, car d'un bras puissant, HaShem t'a fait sortir de l'Égypte » (Shémot/Exode 13:9)

 

« Et il sera écrit comme symbole sur ta main et comme diadème entre tes yeux, que d'une main puissante HaShem nous a fait sortir de l'Égypte » (Shémot/Exode 13:16)

 

En nous fondant exclusivement sur les versets de la Torah écrite, la mitsvah/le commandement de Téfilines est plutôt vague : attacher les Paroles Divines sur le bras et entre les yeux. Pourtant, quand nous observons celles que nous portons chaque jour durant la téfilah, la prière, nous voyons qu'elles ressemblent à cela :

La Torah Orale, dont une partie est couchée dans le Talmud, explique tous les détails de la fabrication des Téfilines, et le Rambam/Maïmonide nous rappelle dans son Mishné Torah que tous ces détails sont des halakhot léMoshé MiSinaï, c'est-à-dire des lois orales données par HaShem à Moshé. Dans la Guémara (partie explicative de la loi orale, appelée Mishna), les Maîtres d'Israël retrouvent tous les détails de la loi orale dans la loi écrite. En voici un succin aperçu :

 

א] Pourquoi les Téfilines se portent sur le bras gauche ? « Le mot yadekha (« ta main ») est écrit plus loin (verset 16) avec la lettre ה hé en finale, pour t’apprendre que c’est la main la plus faible (Mekhilta, Ménahot 37a) » (Rachi), le Hé étant une lettre dite féminine.

 

ב] Il est dit « afin que la Torah d'HaShem soit dans ta bouche », de là nous retrouvons la loi orale qui stipule que les Téfilines doivent être fabriquées avec une matière venant d'un animal comestible (du bétail kasher, les boîtiers étant du cuir).

 

ג] Il est dit « comme mémorial entre tes yeux », de là nous apprenons que dans la Téfila de la tête se trouvent des parchemins racontant la sortie d’Égypte.

 

ד] Il est dit « comme diadème entre tes yeux ». le mot diadème en hébreu se dit טוטפות totafot. Selon Rachi, On les appelle totafoth (« fronteaux ») parce qu’elles comportent quatre cases. En effet, le mot tat veut dire : « deux » en langue katpi et le mot foth veut dire : « deux » en langue afriki (Sanhédrîn 4b).

 

ה] Il est écrit « entre tes yeux », or nous les portons sur le crâne, au-dessus de la racine des cheveux (ou à l'endroit où en possédaient ceux qui en avaient avant), par contre ceux qui ne possèdent pas la Torah orale les portent littéralement entre les yeux, sur le haut du nez, comme les karaïtes !

Dans le Talmud, il est rapporté qu'il y a 2000 ans, les femmes portaient un bijoux appelé un totéfet, qui se portait tel un diadème, soit autour du crâne avec le bijoux sur le haut du crâne, au centre (imaginez une ligne passant entre les yeux jusqu'au sommet de la tête).

 

ו] « Entre tes yeux » : plus loin la Torah enseigne qu'on ne se rasera pas entre les yeux pour un mort. À moins que vous ne possédiez une touffe de poils sur votre nez, cela confirme que même pour la Torah écrite, l'expression « entre tes yeux » désigne bien le haut de la tête, là où commencent les cheveux.

 

ז] Le mot « main » désigne tout l'avant-bras, du biceps aux doigts.

 

ח] Une loi orale provenant du Sinaï stipule que la lettre ש Shin doit apparaître sur la Téfila de la tête, d'un côté un Shin à 4 branches, d'un autre un Shin à 3 branches. Il existe beaucoup d'explications à ce sujet : les 3 pères (Avraham, Yitshaq et Ya'aqov) et les 4 mères (Sarah, Rivqa, Rahel et Léah), les 7 groupes séphirotiques qui sont Avraham = Hessed/bonté, Yitshaq = Guévoura/force, Ya'aqov = Tiféret/vérité-harmonie, Moshé = Netsah/victoire, Aharôn = Hod/splendeur, Yossef = Yessod/fondement (pureté sexuelle), David = Malkhout/Royauté , les 6 points de l'espace plus le point d'origine pour y accéder, etc.

 

Dans Torat Yeshou'a, le Rabbi mentionne les Téfilines seulement pour dénoncer quelques P'roushim/Pharisiens qui les portaient de manière ostentatoire (Matityahou/Mathieu 23, dans les version françaises les Téfilines sont appelées « phylactères »). Ce qui prouve que le Roi Messie n'a pas remis en cause la Torah orale, mais seulement les écarts de certains, agissant par orgueil.

 

Nos Maîtres affirment que le fils d'Israël qui connaît la Torah mais refuse sciemment de porter les Téfilines n'a pas de part à la résurrection des morts, ainsi que : « les hommes qui ne mettent pas les Téfilines sont appelés pécheurs d'Israël dans leur corps » (Rosh Hashana 17a).

 

L'obligation de mettre les Téfilines vise donc à ce que la « Torah d'HaShem soit dans ta bouche ». De même, dans la bénédiction sur la Torah, nous disons : « Il a implanté en nous une vie éternelle », et celui qui s'éloigne de la Torah s'éloigne pour ainsi dire de la vie ! (Hafets Hayim, commentaire sur la Paracha), comme cela est également rappelé ici :

 

« Rabbi, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? Yéshou'a lui dit: Qu'est-il écrit dans la Torah? Qu'y lis-tu? Il répondit: Tu aimeras HaShem, ton E.lohim, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Yéshou'a, fais cela, et tu vivras » (Luc 10:25-28)

 

« Et tous les peuples de la Terre verront que le Nom d'HaShem est appelé sur toi, et ils te craindront » (Devarim/Deutéronome 28:10), cela se rapporte aux Téfilines.

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Le Ba'al Hatourim nous rapporte que si nous prenons les dernières lettres des mots qui forment la phrase en hébreu : "Et aussi l'homme Moshé" (Shémot/Exode 11:3), nous trouvons le mot "HaShem", qui lui-même donne "Moshé" quand il est lu en sens inverse. Moshé était le miroir parfait d'Elokim dans ce monde. Préposé sur Sa maison, il marchait totalement dans Ses voies et était le modèle par excellence. De même, Rabbi Yeshou'a dira à Tomas : "Celui qui m'a vu a vu le Père", car le Messie, qui possède l'âme de Moshé, représente l'image parfaite dans ce monde d'Elokim.

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Le Shabbat qui précède la Fête de Pessah est appelé le "Shabbat HaGadol". Le Midrash nous explique que quand les premiers-nés égyptiens ont entendu la menace d'HaShem par la bouche de Moshé, ils ont pris peur et sont allés voir le Pharaon, afin qu'il libère Israël et qu'ils puissent être sauvés du mauvais décret. Mais le souverain refusa, ce qui entraîna une guerre civile, des premiers-nés contre leurs semblables égyptiens.

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"Voyez, le mal est devant vous" (Shémot/Exode 10:10). Pharaon a vu, par l'astrologie, qu'une étoile allait avancer vers Israël dans le désert, et qu'elle annonçait sang et tuerie, et il cru que ce serait la fin du peuple. Effectivement, par la faute du voeur d'or, tout le peuple aurait dû périr, mais HaShem changea ce sang en sang de circoncision (par Yéhoshou'a à l'entrée de la terre d'Israël par la suite de la faute), ce qui leur donna un mérite "par avance" !

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Il existe deux principales configurations, en ce qui concerne les Téfilines, selon Rachi et selon Rabbénou Tam, c'est-à-dire que l'ordre des parchemins dans la téfilah de la tête est différent, selon que l'on suit l'opinion de tel ou tel Maître. Ainsi, selon Rabbénou Tam, les deux Textes commençant par "Véhaya" sont placés côté à côté, tandis que pour Rachi, l'ordre suit leur apparition dans la Torah écrite. Cependant, le Zohar rapporte que dans les temps à venir, c'est l'ordre selon Rabbénou Tam qui prévaudra dans les Téfilines. Pourquoi ? Car le mal aura disparu, "si bien que les phrases du quatrième passage, "Hishamrou lakhèm" qui se réfèrent à l'action du mal et à ses conséquences n'auront plus de raison d'être" (La Voix de la Thora, Shémot 13). Au contraire, sera proclamé seulement "HaShem e'had", Il est Un, du passage "Shem'a Israël".

Nous voyons donc que des mitsvot vont évoluer dans leur configuration afin de s'adapter à la nouvelle réalité du monde à venir.

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I] Un homme d'Israël doit observer et honorer Rosh Hodesh (la nouvelle Lune), porter les Téfilines, suivre le calendrier institué par les Maîtres authentiques d'Israël, observer et honorer la Fête de Pessa'h, en mangeant de la matsah, des herbes amères, et le souvenir du qorbân Pessa'h, et en racontant la sortie d’Égypte. Tout homme se doit d'être circoncis. Les femmes ne sont pas astreintes aux Téfilines, mais honoreront également Rosh Hodesh et les Fêtes. On se reportera aux Livres des lois pour connaître la pratique de ces mitsvot.

II] Les mitsvot que la Torah nous donne sont des outils, et non une fin en soi, pour nous construire de la manière la plus parfaite possible. Il faut aussi réaliser que les middot, le savoir-vivre, précèdent la Torah. Il faut donc, en parallèle des ordonnances, travailler son caractère, ses envies, afin que la Torah et ses mitsvot puissent venir habiter dans un être équilibré.

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