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לך לך

Parashat Lekh-Lekha

 

Chuter pour se Relever

 

Torah : Béréshit/Genèse 12:1 à 17:27

              1er montée (rishôn) : (Bér/Gen. 12:1-13)

             2ième montée (shéni) : (Bér/Gen. 12:14-13:4)

             3ième montée (shlishi) : (Bér/Gen. 13:5-18)

             4ième montée (révi'i) : (Bér/Gen. 14:1-20)

             5ième montée (hamishi) : (Bér/Gen. 14:21-15:6)

             6ième montée (shishi) : (Bér/Gen. 15:7-17:6)

             7ième montée (shevi'i) : (Bér/Gen. 17:7-26)

             Maftir : (Bér/Gen. 17:24-26)

Haftarah : Yésha'yahou/Isaïe 40:27 à 41:16

Torat Yeshou'a : Luc chapitre 1, Lettre envoyée aux Romains, chapitre 2

Avraham est choisi par HaShem afin d'habiter la Terre d'Israël et donner naissance à un peuple qui traversera l'histoire et sera une bénédiction pour toutes les Nations, en donnant le Messie au monde. Mais que d'épreuves avant d'arriver à la promesse d'un fils par qui pourra se réaliser ces évènements grandioses ! Il descendra en Égypte et faillira perdre sa femme Saraï là-bas, son neveu Lot se séparera de lui à la suite d'une dispute entre leurs bergers, il devra aller le délivrer de la main de rois impies, apprendra que sa descendance sera opprimée durant quatre cents ans, devra se circoncire à l'âge de quatre-vingt dix ans, et cherchera la réalisation de la Promesse Divine en allant vers sa servante qui lui donnera un fils, Ishmaël ! Cependant, Avraham ne doutera pas, et restera attaché à HaShem jusqu'au bout !

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"Il y eut une famine dans le pays" (Béréshit/Genèse 12:10)

HaShem fait la promesse à Avrahâm de lui donner la terre d'Israël et l'y conduit, pourtant, à peine arrivé, une famine sévit, ce qui oblige le patriarche à descendre en Egypte. A cela, Rachi rapporte : ""Une famine dans le pays" : uniquement dans ce pays, afin de le mettre à l’épreuve (Midrash Tânhoumah Lèkh lekha 5) et afin de voir s’il aurait une pensée de révolte contre le Saint béni soit-Il. Il lui avait dit de se rendre dans le pays de Kéna‘an, et maintenant Il l’oblige à en sortir (Pirqé deRabi Eli‘èzèr 26)".

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"Le rescapé vint et raconta à Avrâm" (Béréshit/Genèse 14:13)

Pourquoi le Texte dit-il "le" rescapé, comme si il s'agissait d'une personne connue ? Car "selon le sens littéral, c’est ‘Og, rescapé du combat, celui dont il est question dans : « De fait, ‘Og seul, roi du Bashân, était resté des derniers Refaïm » (Devarim/Deutéronome 3, 11). Amrafèl et ses alliés l’avaient épargné lorsqu’ils ont défait les Refaïm à ‘Achteroth-Qarnayim (Midrash Tânhoumah Houqath 25). Quant à Beréchit Rabbah (42, 8. Voir aussi Niddah 61a), il explique que c’était ‘Og, en tant que survivant de la génération du déluge. C’est pourquoi il est écrit : « Des derniers Refaïm », de la même manière qu’il est indiqué : « Les Nefilim [synonyme de « Refaïm » selon Beréchit Rabbah 26] étaient sur la Terre » (supra 6, 4). Il espérait, [en lui annonçant la capture de Lot et en l’incitant ainsi à entrer en guerre à son tour], qu’Avrâm serait tué à la guerre et qu’il pourrait alors épouser Sara (Beréchit Rabbah 42, 8)."

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"Et Malki-Tsédèk, le roi de Shalem" (Béréshit/Genèse 14:18)

"Le midrash explique : "C’était Shem, le fils de Noah (Nédarim 32b)" (Rachi).

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"Et on les opprimera quatre cents ans" (Béréshit/Genèse 15:13)

"Quatre cents ans se sont écoulés entre la naissance de Yitshaq et la sortie d’Israël d’Égypte (Séder ‘olam 83). Comment cela ? Yitshaq avait soixante ans à la naissance de Ya’aqov. Celui-ci, lorsqu’il est descendu en Égypte, a dit : « Les jours des années de mes pérégrinations ont été de cent trente ans » (infra 47, 9), soit un total de cent quatre-vingt-dix ans. La durée de leur séjour en Égypte a été de deux cent dix ans, selon la valeur numérique du mot redou (« descendez-y ») (infra 42, 2. Voir Rachi ibid.), ce qui fait quatre cents ans. Et si tu devais objecter qu’ils sont restés quatre cents ans en Égypte, je répondrais que [c’est impossible, car] Qéhat faisait partie de ceux qui sont « descendus » en Égypte. Or, si l’on additionne les cent trente-trois années de Qehat (Shemot/Exode 6, 18), les cent trente-sept années de ‘Amram (Shemot 6, 20) et les quatre-vingts ans qu’avait Moshé lors de la sortie d’Égypte, on ne trouve que trois cent cinquante ans. Et encore faudrait-il déduire toutes les années de la vie de Qéhat après la naissance de ‘Amram, ainsi que toutes les années de la vie de ‘Amram après la naissance de Moshé" (Rachi).

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La fin de la paracha Noah et le début de celle-ci nous montrent que la durée de vie humaine a drastiquement chuté. Si auparavant, les gens pouvaient vivre jusqu'à près de 1000 ans, après le déluge, nous sommes passés aux environs de 150 ans pour les patriarches, pour se « stabiliser » vers les 100 ans (Pour Moshéh/Moïse, dans les Psaumes, une vie humaine se résume à 70-80 ans en moyenne).

 

Qu'est-ce qui a causé cette chute de plusieurs centaines d'années ? La réponse nous est encore une fois apportée par nos Maîtres : il y a, certes, tout d'abord, les conséquences de la faute dans le Gan 'Eden où d'une vie éternelle nous passons à un millénaire de vie terrestre environ. Puis, voici ce qui nous est expliqué :

 

« Tous les jours de la Terre, semailles et récoltes, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit, ne cesseront plus (Béréshit/Genèse 8:22) : ils ne cesseront plus de continuer assidûment de la même manière non naturelle par laquelle Je leur ai posé des limites après le déluge : le Soleil poursuivra sa course sphérique, incliné à partir de l'équateur, l'équinoxe n'étant désormais plus constante, et cette inclinaison induira le changement de toutes ces saisons. Avant le déluge, en effet, l'angle de la Terre par rapport au Soleil était tel que l'équinoxe était constante et, de ce fait, c'était toujours le printemps, ce qui constituait un ressourcement continuel pour les éléments, la végétation, les êtres vivants et leur longévité. Maintenant, le verset affirme qu'il ne sera ainsi tous les jours de la Terre, jusqu'à ce qu'HaShem Béni Soit-Il répare le dommage causé par le déluge, comme Il l'a annoncé : « La nouvelle Terre que Je ferai » (Yésha'yahou/Isaïe 66:22), car alors le Soleil retournera au statut d'équinoxe permanente, comme autrefois, ce qui offrira un amendement général aux éléments fondamentaux, aux végétaux, aux être vivants et à leur longévité, comme cela était le cas avant le déluge, et comme Il l'a également annoncé : « car le jeune mourra à l'âge de 100 ans, et le pécheur âgé de 100 ans sera maudit » (ibid.65:20). C'est ce qu'il voulait dire par : « Tu feras crier de joie les issues du matin et du soir » (Téhilim/Psaume 65:9) » (Sforno sur Béréshit/Genèse 8:22)

« Pélèg, car en ces jours la Terre fut divisée : le verset nous fait connaître le haut niveau spirituel

de 'Ever qui sut, par inspiration prophétique, ce qui se passerait alors, à l'époque de son fils, qu'il a ainsi appelé Péleg, pour faire connaître la cause de la réduction de la longévité de l'homme à partir de Pélèg et au-delà, la cause ayant été le péché de la génération de la dispersion et son châtiment, par lequel sa vitalité fut affectée sous l'effet des changements climatiques subits » (Sforno sur Béréshit/Genèse 10:25)

En résumé, le déluge a provoqué une modification de l'axe de rotation de notre planète bleue, engendrant par là l'apparition des saisons, donc la modification de l’intensité du rayonnement solaire. Les fruits et légumes perdirent beaucoup en nutriments, ce qui impacta les animaux et l'homme. De même le climat devint plus hostile pour l'homme, le « printemps perpétuel » ayant disparu.

 

Mais il y a plus ! Nos Maîtres affirment que quand Israël ne prélève pas les troumot et ma'assérot (c'est-à-dire les dîmes et prélèvements des récoltes agricoles), les fruits et légumes du monde....continuent de perdre encore en nutriments et saveurs ! Et tous les domaines de la vie ont également été impactés par la faute d'Adâm, du déluge, et les fautes d'Israël : les relations conjugales procurent moins de plaisir qu'HaShem avait prévu à l'origine, la saveur des aliments a drastiquement chuté depuis le Gan 'Eden, de même que les capacités intellectuelles de l'homme (contrairement à ce que l'on pense!), sa force physique, psychologique et spirituelle. Il y a une chute continue des générations jusqu'au Messie, qui rétablira toute chose, que cela soit de nos jours, amen !

 

D'ailleurs, une petite allusion au fait que l'on se retrouve à nouveau dans une deuxième génération de type déluge, donc juste avant le Retour de Yéshou'a : le mot déluge, en hébreu, s'écrit מבול et possède 78 comme valeur numérique. Or, le mot pain, לחם, possède aussi une guématria de 78.

 

Quel rapport direz-vous ? C'est très simple : la Torah étant également une matrice numérique, il est possible alors de lire qu'HaShem détruira l'humanité par le pain. Qu'est-ce que cela signifie ?

Que plus l'humanité sombre dans le péché, plus nous approchons de la Délivrance Finale, plus notre nourriture devient pauvre, fade, industrielle, morte. Bref, elle nous tue à petit feu. Quelques statistiques :

 

Il y a encore un siècle, une pomme apportait 400 mg de vitamine C. Aujourd'hui, une pomme achetée dans un supermarché apporte environ...4 mg de vitamine C.

Auparavant, une orange couvrait quasiment tous nos besoins en vitamine A. Elle est de nos jours en chute libre un peu partout (pommes de terres, oignon, etc), et il nous faudrait manger 21 oranges chaque jour pour pouvoir en intégrer la même quantité que nos « ancêtres » !

26 pêches équivalent à une pêche de 1950, le calcium est en net diminution dans les légumes comme le brocoli....(source : informations données par le Dr.Rueff).

 

Quant au pain, cet aliment cher au cœur des français, comment dire ? Il est devenu le plus meurtrier de tous les aliments. Le blé a subi tellement de modifications génétiques qu'aujourd'hui il est devenu indigeste pour l'être humain (la fameuse protéine du gluten qui perfore les intestins). Voici un petit aperçu des conséquences du gluten modifié, ce qu'il peut provoquer comme maux et maladies : crampes, maux de tête, spasmophilie, anxiété, déprime, crises d'angoisses, sclérose en plaques, ballonnements, gaz intestinaux, acné, etc etc (la liste est longue!), cas extrême : cancer du côlon.

 

Les poissons sont pollués, le bétail nourri de cochonneries, bref, un vrai « déluge » de nourriture empoisonnée ! Mais alors que faire ?

 

Écouter nos Maîtres, détenteurs de la Tradition d'Israël, et des Paroles Divines, car assis sur le siège de Moïse.

 

En adoptant le régime préconisé par le Rambam, Maïmonide (il y a plus de 1000 ans), nous limiterons fortement les dégâts. La santé physique étant primordiale, car HaShem veut que l'homme possède une âme forte dans un corps fort, il est donc de notre devoir d'en prendre extrêmement soin. D'autant plus qu'il s'agit d'une des 613 mitsvot/commandements de la Torah : « tu prendras grand soin de ton néfesh/corps ».

 

Voici en très résumé ses paroles : la consommation de viande sera limitée au Shabbat, Fêtes, Rosh Hodesh (Nouvelle Lune), Hol Hamoed (jours de demi-fêtes à Soukkot et Péssah/Pâque), privilégier le poisson, les fruits, légumes et légumineuses, boire environ 20 min avant le repas et deux heures après la fin de ce-dernier, ne manger qu'au 2/3 des capacités de notre estomac et sortir de table avec une petite faim. Il précise également le fait de manger et boire assis et non debout ou en marchant.

 

Et nous pouvons rajouter : faire les brakhot/bénédictions avant et après le repas afin de sanctifier, manger en ayant à l'esprit que la nourriture doit nous rendre fort pour le Service Divin, bien choisir ses aliments (biologiques de préférence), diminuer nos quantités de nourritures, prendre des compléments alimentaires dans la mesure de nos moyens.
 

Et, avec l'aide d'HaShem, nous nous maintiendrons au maximum jusqu'au Roi Messie dans une bonne santé, dans l'attente du renouvellement de toutes choses.

 

Déluge d'hommes

 

Il a été vu que la nourriture sert de « déluge » des temps modernes pour punir l'humanité. Il existe une autre facette du jugement Divin : le déluge d'hommes. Il est en effet souvent rapporté dans la Torah, les Écritures, que les foules nombreuses (et méchantes ou du moins servant de bâton dans les Mains d'E.lohim) sont comparées à une mer agitée, des vagues qui déferlent :

 

« Les méchants sont comme la mer agitée » (Yésha'yahou/Isaïe 57:20)

 

« Ils sont cruels et sans miséricorde, leur voix mugit comme la mer » (Yirméyahou/Jérémie 50:42)

 

« L'oppression des goyim, angoissés par le fracas de la mer et des flots » (Luc 21:25)

 

Nous avons vu qu'Ishmaël fera trembler le monde juste avant le dévoilement du Messie. Cela est prophétisé ici : les Nations sont angoissées par ce fracas de terrorisme, ces flots de migrants provenant des autres pays pour, beaucoup d'entre eux, semer la terreur dans Edom, l'occident devenu corrompu.

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Nous apprenons du Ba'al Hatourim que le terme hébreu "VéSaraï" ('Et Saraï') apparaît deux fois dans tous le Tanakh : dans notre parasha (Béréshit/Genèse 16:1) et dans Shoftim/Juges 5:15 : "Et les chefs [en hébreu ici : 'VéSaraï' qui provient de "Sar", un prince/un chef] d'Issakhar avec Dévorah", ce qui nous dévoile que vorah était de la même stature que Sarah.

La Torah et les Prophètes ont été écrits sous la dictée du Saint Béni Soit-Il (pour la première) et par rouah haqodesh (inspiration sainte, pour les seconds). Chaque mot, chaque lettre est donc d'origine Divine et délivrent un enseignement. Si donc le terme "VéSaraï" n'a été utilisé qu'à ces deux endroits seulement, c'est pour nous apprendre quelque chose allusivement.

"Pas un Yod, pas un signe de la Torah ne passera, jusqu'à ce que tout ce qui doit arriver arrive" (Rabbi Yeshou'a, Matityahou/Mathieu chapitre 5).

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Sarah était tellement belle qu'elle fut apportée dans le palais du Pharaon pour devenir son épouse. Un autre de ses noms est d'ailleurs Yiskah (Béréshit 11:29), car tous contemplaient (sokhîn) sa grande beauté. A ce sujet, le Maître rapporte que les lettres en "at-bash" du nom Sarah donnent comme guématria 95, qui est la valeur numérique du nom Yiskah !

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Dans cette parashah « Lekh-Lekha », « part » dans nos traductions françaises, ou « va vers toi » plus littéralement, il est écrit la chose suivante :

 

 « Et il lui dit: "Je suis HaShem, qui t’ai tiré d’Our-Kasdim, pour te donner ce pays en possession."  Il répondit : "Adonaï HaShem, comment saurai-je que j’en suis possesseur?"  Il lui dit: "Prépare-moi une génisse âgée de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe." Avram prit tous ces animaux, divisa chacun par le milieu, et disposa chaque moitié en regard de l’autre; mais il ne divisa point les oiseaux. Les oiseaux de proie s’abattirent sur les corps; Avram les mit en fuite. Le soleil étant sur son déclin, une torpeur s’empara d’Avram: tandis qu’une angoisse sombre profonde pesait sur lui. Il dit à Avram: "Sache-le bien, ta postérité séjournera sur une terre étrangère, où elle sera asservie et opprimée, durant quatre cents ans. Mais, à son tour, la nation qu’ils serviront sera jugée par moi; et alors ils la quitteront avec de grandes richesses. Pour toi, tu rejoindras paisiblement tes pères; tu seras enterré après une vieillesse heureuse. Mais la quatrième génération reviendra ici, parce qu’alors seulement la perversité de l’Emori sera complète." Cependant le soleil s’était couché, et l’obscurité régnait: voici qu’un tourbillon de fumée et un sillon de feu passèrent entre ces chairs dépecées. Ce jour-là, HaShem conclut avec Avram un pacte, en disant: "J’ai octroyé à ta race ce territoire, depuis le torrent d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve l’Euphrate: le Kéni, le Kenizi, le Kadmoni; le Hiti, le P'rizi, les Rephaim; l’Emori, le K'naani, le Guirgashi et le Yévoussi." (Béréshit/Genèse 15:7-21)

 

Nos Maîtres nous enseignent ici que ce passage fait référence aux quatre exils qu'Israël devra traverser au cours de son histoire avant la venue du Roi Messie. Il s'agit de :

 

Bavèl/Babylone (d'une durée de 70 ans)

Madaï/Perses et Mèdes

Yavân/Grèce

Edom/Empire romain, par extension l'occident (dure depuis 2000 ans)

 

La longue durée de ce dernier exil (dont nous sortons actuellement, à l'aube de la Délivrance Finale et du retour de Yéshou'a en tant que Mélèkh, Roi) a été dévoilée à Ya'aqov/Jacob il y a des milliers d'années, comme nous l'enseigne ce Midrash :

 

« Rabbi Sh'mouel fils de Rabbi Nahman a dit : « Et voici des messagers divins montaient et descendaient ». Il s’agit là des princes des nations païennes. Le Saint Béni soit-Il a montré à notre ancêtre Ya'aqov le prince de Bavèl, montant soixante-dix échelons et les descendant [l'exil de Bavèl a duré 70 ans]. Le prince de Madaï montait et descendait cinquante-deux échelons, celui de Yavân cent échelons, tandis que celui d’Edom montait sans que l’on sache combien d’échelons il gravissait. A cet instant, Ya'aqov notre Père s’effraya et dit : « peut-être que celui-ci ne descendra pas (c’est-à-dire qu’il triomphera). » HaShem lui répondit : « Ne crains donc rien, ô toi, mon serviteur Ya'aqov » dit HaShem, « ne sois point alarmé, Israël ! » (Yirméyahou/Jérémie 30 :10) Autrement dit, même si tu le vois monter et s’installer tous près de moi, je le ferai descendre de là où il se trouvera, ainsi qu’il est dit : « Quand même tu fixerais ton aire aussi haut que l’aigle et la placerais dans la région des étoiles, je t’en précipiterais » dit HaShem » ('Ovadyah/Abdias 1 : 4) »  (Midrash Tânhoumah, parashah Vayétsé)

 

Il existe plusieurs explications sur la durée qui paraît interminable de l'exil d'Edom, en voici une : le second Temple, à l'époque de Yéshou'a, a été détruit en raison de la haine gratuite au sein du peuple d'Israël (c'est la raison pour laquelle le Messie insiste beaucoup sur l'amour du prochain). Tant que notre peuple et les croyants greffés dessus n'auront pas fait disparaître cette haine, le troisième Temple ne pourra pas être construit, et donc le Messie revenir....ce qui signifie que si Yéshou'a n'est toujours pas revenu, c'est uniquement à cause de nous ! Car nous ne nous aimons pas assez.

 

Pourquoi donc 2000 ans d'attente ? Car depuis 2000 ans, nous ne nous respectons pas, ne nous aimons pas, faisons du lashôn harâ les uns sur les autres (médisances, moqueries, critiques, jugements, calomnies, etc). Voici l'authentique clé qui déclenche le Retour du Roi. Elle se trouve dans nos mains depuis tout ce temps !

 

Un cinquième exil ?

 

Un autre Midrash sur ce passage de la Torah est interpellant :

 

« Avraham se leva et se mit à prier devant le Saint Béni Soit-Il afin que ses enfants ne soient pas asservis à ces quatre royaumes. Un profond sommeil l'envahit et il s'endormit, ce qu'indique : « Une torpeur tomba sur Avraham » (Béréshit/Genèse 15:12). Est-il possible qu'un homme allongé et endormi puisse prier ? Cela t'enseigne qu'Avraham était couché et endormi par la puissance de la prière, de peur que ses enfants ne soient asservis à ces quatre royaumes, ce qu'exprime : « Et voici qu'une frayeur, une grand obscurité tomba sur lui ». « Frayeur », c'est le royaume d'Edom, au sujet duquel il est écrit : « Je regardai dans mes visions nocturnes, et voici une quatrième bête, terrible, effrayante, extraordinairement puissante » (Daniel 7:7). « Obscurité » c'est l'empire Grec qui obscurcit les yeux d'Israël quant aux prescriptions de la Torah. « Grande » c'est l'Empire de Médie et de Perse qui fut assez grand pour vendre Israël pour rien. « Tomba » c'est l'empire Babylonien, dans les mains duquel est tombée la couronne d'Israël ». « Sur lui » ce sont les enfants d'Ishmaël sur lesquels croîtra le fils de David, selon les mots : « Ses ennemis, Je les revêtirai de honte et sur lui croîtra son diadème » (Téhilim/Psaume 132:18) » (Pirké déRabbi Eliezer, chap.28)

 

Il est fait mention ici d'un cinquième exil après Edom, celui d'Ishmaël, soit le monde arabo-musulman. Cet exil possède plusieurs particularités : il sera extrêmement court comparé aux autres, sera le plus violent de tous, et poussera Israël à crier vers HaShem pour qu'Il le délivre de sa main, ce qui provoquera le Retour du Roi Messie, comme dit dans ce Texte : « sur lequel pousse le fils de David ». Ne voyons-nous pas ici une allusion au déchaînement de l'islam, du terrorisme, des attentats en tout genre des enfants d'Ishmaël ?

 

Petit bonus (source : leava.fr) : « Nul ne connaît ni le jour ni l'heure » dira le Rabbi à ses élèves avant de rejoindre le Père. Certes, cependant, il nous appartient d'étudier les temps dans lesquels nous vivons ! Si l'heure et le jour nous sont inconnus, la période propice peut peut-être être dévoilée. Voyons cela : il est donc dit qu'Ishmaël doit dominer jusqu'au Retour du Roi Messie. Or, une Nation est considérée comme dominante à partir du moment où elle a main mise sur la Ville du Grand Roi, et sur l'endroit du Temple, soit Yéroushalayim/Jérusalem. Nous savons également que toute l'histoire humaine est codée dans la Torah, car tout se trouve en elle (voir Pirqé Avot, Mishna 26, chap.5).

 

Selon la Torah, le personnage biblique d'Ishmaël, fils d'Avram et Hagar, a vécu 137 années. L'islam, la religion des descendants de ce personnage, a conquis la Ville du Roi en 638. Si l'on transforme les 137 ans en « période historique », cela donnerait 1370 ans. 638 + 1370 = 2008.

 

Mais la date de 2008 est passée direz-vous ! Certes, mais Ishmaël est-il mort le jour de ses 137 ans ou bien à 137 ans et 364 jours ? En effet, quand une personne décède, par exemple à 95 ans, nous disons jamais à « 95 ans et 7 mois et 4 jours », mais tout simplement à 95 ans !

 

Donc si nous rajoutons 1 année (moins 1 jour) à 137, cela nous donne comme date butoir à la fin de la royauté d'Ishmaël : fin 2018 ! (si 137 = 1370 alors 1 année « humaine » du personnage biblique vaut 10 années « historiques »). Cela signifie que l'ange d'Ishmaël dans les Cieux a perdu son autorité, et donc que cette civilisation touche à sa fin, passant les rênes du pouvoir à Israël.

 

Autre fait intéressant : 2017 est le Yovèl, le Jubilé de Jérusalem (50 ans de la libération de la Ville du Roi) et 2018 les 70 ans de la création de l'état d'Israël soit une génération. Bref, beaucoup de dates clés !

 

Néanmoins, répétons-le : personne ne peut savoir avec certitude qui, quoi, comment, où. Qui vivra verra ! Ces périodes qui approchent à grands pas sont certes très propices, mais cela ne reste que des potentialités de Délivrance (plutôt très fortes, accordons-le!).

 

Le message principal à retenir de tout cela ? Téshouvah/Repentance ! Sanctification ! Purification ! Torah ! Mitsvot/commandements ! Amour du prochain !

 

« Quand vous verrez toutes ces choses arriver, redressez-vous et levez votre tête car votre Délivrance est proche » (Rabbi Yéshou'a)

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Les Maîtres des secrets détaillent un peu plus l'épisode d'Avrahâm en Égypte : ""Pharaon le confia a des hommes qui le renvoyèrent, lui et sa femme" (Béréshit/Genèse 12:20). Viens et vois : le Saint Béni Soit-Il, est le bouclier des Justes, il empêche que des hommes les soumettent, ainsi Il protégea Avrâm pour que nul ne le domine, ni lui ni sa femme. Viens et vois : la Présence ne s'écarta pas de Saraï toute la nuit durant. Quand Pharaon vint pour s'approcher d'elle, survint un ange qui le frappa. Chaque fois que Saraï disait "Frappe !", il le frappait. Avrâm, pendant ce temps, suppliait son Maître qu'on ne fasse aucun mal à Saraï, ce qu'exprime : "Le Juste a de l'assurance comme un jeune lion" (Mishléi/Proverbes 28:1). Ce fut une des épreuves qu'Avrâm endura sans murmurer contre le Saint Béni Soit-Il" (Zohar Lekh Lekha, 82a).

La parasha rapporte également le retour de la guerre d'Avrahâm, et sa rencontre avec Malki-Tsédèk, Cohen Gadol (grand sacrificateur), qui était Shem. Le Zohar nous parle alors du Cohen Gadol céleste, l'ange Mikhaël : "La Tradition nous enseigne que le Saint Béni Soit-Il a fait la Yeroushalayim d'En-Haut pareille à la Yéroushalayim d'En-Bas, avec des remparts et des tours, et des portes ouvertes. Et sur ces remparts il y a des gardes qui veillent aux portes de la murailles : "Sur tes murs, Yéroushalayim, J'ai placé des gardes" (Yesha'yahou/Isaïe 62:6). Mikhaël le Cohen Gadol est le supérieur de tous ceux qui gardent les portes des remparts. Lorsque l'âme sort du monde, si elle le mérite, elle pénètre dans le Gan 'Eden terrestre, que le Saint Béni Soit-Il a planté à l'intention des souffles des Justes , semblable au Gan 'Eden de l'En-Haut où se trouvent tous les Justes du monde" (Zohar Lekh Lekha, 80b - 81a). Tradition connue et enseignée par les élèves de Rabbi Yeshou'a : "Mais la Yéroushalayim d'en haut est libre, c'est notre mère" (Lettre envoyée aux Galates 4:26), "Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Tsiôn, de la cité de l'E.l vivant, la Yéroushalayim céleste" (Lettre envoyée aux Hébreux 12:22), "Et il me montra la ville sainte, Yéroushalayim, qui descendait du ciel d'auprès d'HaShem, ayant la gloire d'HaShem. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël" (Révélation de Yohanân 21:10-12).

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I] L'homme doit travailler sa émounah, sa confiance en HaShem, et croire qu'Il sait où Il le dirige. Chaque détail d'une vie est entouré de la Providence Divine, et rien n'est laissé au hasard. On consultera des livres comme "Une émounah vivante" ou "Le Jardin de la Foi", ainsi que "Le Jardin des Louanges", pour approfondir ces concepts.

II] Tout homme appartenant à Israël doit se circoncire, quel que soit son âge, bien que la mitsvah doit être faite, si possible, à l'âge de huit jours.

III] Tout homme doit donner le ma'asser (la dîme) de ses revenus (salaire, cadeau, argent trouvé, gagné, etc) pour les instituons de Torah et / ou les pauvres. Celui qui donne toujours 10% de ses revenus ne connaîtras jamais la pauvreté, et celui qui donne 20% à la promesse de s'enrichir.

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