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שמיני

Parashat Shémini

T'es bouché ou quoi ?

Torah : Vayiqra/Lévitique 9:1 à 11:47

             1er montée (rishôn) : (Vay/Lév. 9:1-16)

             2ième montée (shéni) : (Vay/Lév. 9:17-23)

             3ième montée (shlishi) : (Vay/Lév. 9:24-10:11)

             4ième montée (révi'i) : (Vay/Lév. 10:12-15)

             5ième montée (hamishi) : (Vay/Lév. 10:16-20)

             6ième montée (shishi) : (Vay/Lév. 11:1-32)

             7ième montée (shevi'i) : (Vay/Lév. 11:33-47)

             Maftir : (Vay/Lév. 11:45-47)

Haftarah : Beit Sh'mouel/2 Samuel 6:1-19

Torat Yeshou'a : Histoire des talmidîm/Actes, chapitre 10

HaShem demande à ce qu'un holocauste soit apporté, afin de pouvoir accueillir la Shékhinah, la Présence Divine. Néanmoins, deux des fils d'Aharôn, Nadav et Avihou, apportent un feu étranger, ce qui entraîne leur mort. A la suite de cette tragédie, de nouvelles ordonnances sont données aux Cohanim, afin de les préserver d'un tel sort dans leur service. La Parasha se termine en mentionnant quels sont les animaux que peuvent manger les enfants d'Israël, et à quels signes les reconnaître.

 

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"Ce fut au huitième jour" (Vayiqra/Lévitique 9:1)

"Le huitième jour de l’inauguration ; il s’agit de Rosh ‘hodesh nissân, jour où le tabernacle a été érigé et a reçu les « dix couronnes » énumérées dans Sédèr ‘olam (Shabbat 87b)" (Rachi)

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"Les consuma et ils moururent devant HaShem" (Vayiqra/Lévitique 10:2)

"Rabbi Eli’èzer a enseigné : « Les fils de Aharôn ne sont morts que pour avoir professé une halakha en présence de Moshe, leur maître. Rabbi Yichma’el a enseigné : « Parce qu’ils sont entrés dans le sanctuaire après avoir bu du vin. ». La preuve en est qu’après leur mort, il a été fait interdiction à ceux qui restaient d’entrer dans le sanctuaire après avoir bu du vin (verset 9). Cela ressemble à un roi qui avait un habitué de la maison [qu’il fit mettre à mort sans que nul sût les raisons de sa disgrâce. À son successeur il donna des ordres précis sur différents sujets. On comprit alors les raisons de la défaveur du premier et de son exécution]" (Rachi)

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"Car Je suis HaShem [...] pour distinguer" (Vayiqra/Lévitique 11:45 et 47)

"C’est à la condition que vous acceptiez mes mitswoth que je vous ai fait monter. Autre explication : « Car je suis HaShem, qui vous fais monter ». Il est écrit partout ailleurs : « qui vous ai fait sortir », et ici : « qui vous fais monter ». On a enseigné à l’école de Rabbi Yichma’el : Si je n’avais fait monter Israël d’Egypte que pour lui épargner d’avoir à se rendre impur par des cheratsim à l’instar des autres peuples, cela aurait été suffisant pour lui et cela lui aurait été une « élévation ». C’est ce que veut dire le mot : « faire monter » (Baba Metsi‘a 61b).

Non seulement par l’étude, mais pour qu’on les sache, qu’on les reconnaisse, et que l’on y soit expérimenté" (Rachi)

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« Voici les animaux que vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux : vous mangerez de tous ceux qui ont des écailles et qui sont dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières » (Vayiqra/Lévitique 11:9)

 

Sont donc interdits à la consommation les fruits de mers, le requin, le poulpe, etc. Qu'en est-il cependant des poissons qui perdent leurs écailles dès qu'ils sortent de l'eau ? Sont-ils consommables ou pas ? Oui ils le sont car la Torah dit « écailles qui sont dans les eaux » !

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Une des preuves de l'origine Divine de la Torah est le sujet des animaux purs et impurs. En effet, dans le Talmud, les Maîtres rapportent les traditions orales suivantes :

 

« Il est connu que tout animal qui n'a pas de dents sur le maxillaire supérieur est un ruminant à sabots fendus, il est pur » (Houlîn 59a)

 

« Voici les signes permettant de savoir qu'une bête est permise à la consommation, et que son lait l'est également : elle doit avoir des cornes et des sabots » (Ibid)

 

« Tout animal qui possède des cornes a des sabots. Certains ont des sabots mais n'ont pas de cornes » (Nidda 51a)

 

« Seuls les bêtes et les animaux purs ont des cornes au-dessus de leur tête » (Rachi, Ibid)

 

« Les animaux purs sont les seuls dont le lait peut servir à fabriquer du fromage, tandis que le lait impur ne tient pas » ('Avoda Zara 35b)

 

Toutes ces traditions ont été données oralement par Moshé il y a 3500 ans. Or, à l'époque, personne ne connaissait tous les animaux vivant sur Terre....Jusqu'à aujourd'hui, les hommes découvrent de nouvelles espèces sur terre et dans les mers. Cependant, rien jusqu'à maintenant n'est venu contredire ces lois !

 

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Une des raisons de la casheroute (aliments interdits et permis) est la suivante : l'homme est constitué d'une âme et d'un corps. Quand il mange un animal interdit, comme le porc ou le cheval, il bouche son âme et donc se ferme à la rouah haqodesh, à l'esprit saint. En réalité, les traductions « pur » et « impur » dans la Bible sont mauvaises. Pour se rapprocher du sens il faudrait dire « ouvrir » et « fermer ». Par exemple :

 

« Car Je suis HaShem votre E.lohim, vous vous sanctifierez [vous vous ouvrirez spirituellement] et vous serez saints [pleinement connectés à Moi] car Je suis Saint [la Source de toute connexion authentique], et vous ne vous fermerez pas [spirituellement] par tous ces reptiles qui rampent sur Terre » (Vayiqra/Lévitique 11:44)

 

C'est la raison pour laquelle les hommes ont des voiles les empêchant de percevoir la vérité : Israël, dans son ensemble, a rejeté le Roi Messie, il est donc voilé sur son identité et sur le moyen de la tsédaka, la justification. Les craignant HaShem (non-Juifs) qui suivent Yéshou'a, dans leur ensemble, ont rejeté la Torah et ce qui peut les sanctifier/ouvrir à plus de bénédictions spirituelles. Leur compréhension est donc fermée à beaucoup de vérités bibliques !

 

De plus, l'homme devient ce qu'il mange. Manger du cheval, c'est développer son orgueil car cet animal est fier. Manger du porc, c'est développer ses pulsions animales telles la colère, l'envie ou la violence (même des mots!) car cet animal est méchant.

 

A l'inverse, la Torah n'a permis à la consommation que les animaux qui sont poursuivis dans la nature : le bétail (mouton, brebis, vache, etc), car en les consommant, nous acquérons des âmes avec des pulsions orientées vers la douceur, la miséricorde, la bonté. Bien évidement, l'homme garde son libre-arbitre, mais les lois de la Torah lui permettent de se diriger dans la voie du bien avec plus de facilités !

 

Il n'est donc pas question, comme les ignorants qui tordent le sens de la Torah, de lois pratiques car à l'époque « il n'y avait pas de frigidaire dans le désert pour conserver la viande » (!) (sinon, dans ce cas, cela signifierait que le bœuf se conserve mieux sous la chaleur du désert que la viande de porc ou de cheval ?) mais de réalités spirituelles qui touchent l'âme de l'homme. Et qui, certes, dans l'absolu, ne font également pas de mal à son intégrité physique !

 

« La faute [le non respect des lois Divines de la Torah] obstrue le cœur de l'homme » (Yomah 39a)

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Rabbi Na'hmân de Breslev, dans son Likoutéi 'Etsot, nous enseigne que quand les enfants d'Israël s'abstiennent de consommer de la viande non kasher, ils obtiennent leur parnassa (moyens de subsistances) dans ce monde (Argent, § 24). De plus : "Le manque de parnassa qui se fait sentir de nos jours a pour raison essentielle le manque de qualification des abatteurs rituels, car abatteur exemplaire fournit la nourriture et le gagne-pain à Israël, et il contribue à élever l'âme vivante réincarnée, grâce à la bénédiction qu'il récite lors de l'abattage ; mais lorsque l'abatteur est inexpérimenté, et même quand, au moment où il récite la bénédiction, il a une pensée inappropriée, son esprit divaguant lors de la récitation, quand il se tient alors avec le couteau pour égorger l'animal, il se tient tel un assassin, et l'âme de l'animal est en souffrance : elle pousse des cris amers, car il n'élève pas l'âme réincarnée, bien au contraire, il fait choir l'âme de son niveau [...] mais grâce aux abatteurs valables, on élève l'âme, sont soumis et annulés le corps et la matière, qui relèvent de l'animal, de la sottise et de l'obscurité, l'aspect de la mort, l'oubli et le jugement, associés aux sagesses extérieures, et l'âme et la substance sont rehaussés, reliées à l'homme, la sagesse et la lumière, la vie, la mémoire et la bonté, aspect de la sagesse de la Torah ; et grâce à cela, le gagne-pain se déverse en grande abondance" (§23).

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Israël a été soumis à quatre exils : l'exil à Babylone, puis les Mèdes et Perses, troisièmement les Grecs, et pour finir avec Rome ou l'exil occidental qui dure depuis 2000 ans. Dans la Torah, il est fait mention de quatre animaux spécifiquement interdits : le chameau, le daman, le lièvre et le porc (début du chapitre 11). Pourquoi spécifier ces quatre là, alors que beaucoup d'autres sont également interdits ?

 

« Le chameau c'est Babylone : il rumine car cet exil fit monter Daniel. Le daman, c'est la Médie : il rumine car ce royaume fit monter Mordekhaï et Esther. Le lièvre, c'est la Grèce : il rumine car cet exil fit émerger des justes. En effet, le roi Alexandre le Grand se prosterna devant le Cohen Gadol Shim'ôn hatsadik et déclara qu'à chaque fois qu'il entreprenait une guerre, l'image de Shim'ôn hatsadik lui apparaissait pour lui annoncer sa victoire.

Le porc, c'est Edom [Rome] : non seulement il ne rumine pas et ne fait pas grandir de justes, mais de plus il les tue » (Vayiqra Rabbah 13:5)

 

Et il ne tue pas des moindres, car le Roi Messie y est passé également !

 

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"Le Zohar affirme que certains animaux viennent du côté de la sainteté, d'autres du côté de l'impureté. Les premiers sont au nombre de dix et ils sont énumérés dans Devarim 14:4-5. Ils correspondent aux dix éléments avec lesquels HaShem créa l'univers ('Haguigah 12a). Rashbi disait : "Israël est le peuple de qui HaShem est fier, comme le prophète le dit (Yesha'yahou/Isaïe XLIX : 3). Comment les enfants d'Israël pourraient-ils alors se souiller et s'unir au côté de l'impureté ? Celui qui porte le cachet du Roi n'a pas à s'écarter de la voie royale. Voilà pourquoi HaShem énumère les animaux qui viennent du bon côté, à l'intention des enfants d'Israël. Tandis que les autres, ceux qui mangent les animaux impurs, vois comme ils souillent leur âme et comme ils se livrent à toutes les impuretés de ce monde et se laissent contaminer par toutes ces abominations" (La Voix de la Thora, Vayiqra 11:2).

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I] Il est interdit de s'enivrer (sauf le jour de Pourim). Un homme doit rester sobre pour son service Divin de chaque jour.

II] En plus de respecter les lois de la kasheroute, il faudra avoir une conduite digne : "Fais attention à ne pas manger de façon gloutonne, c'est-à-dire à la hâte, à la manière d'un goinfre, car une telle attitude correspond à "laisse-moi avaler de ce rouge" ('Essav), mais il faut s'habituer seulement à manger de façon posée, avec sérénité et de bonnes manières, selon l'usage de ceux qui mangent avec les convenances : quand un homme important s'assoit à table, ainsi devra-t-il toujours manger, même quand il prend seul son repas" (Likoutéi 'Etsot, Nourriture §26).

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