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Parashat Tsav

 

Le Grand Shabbat !

 

Torah : Vayiqra/Lévitique 6:1 à 8:36

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             1er montée (rishôn) : (Vay/Lév. 6:1-11)

             2ième montée (shéni) : (Vay/Lév. 6:12-7:10)

             3ième montée (shlishi) : (Vay/Lév. 7:11-38)

             4ième montée (révi'i) : (Vay/Lév. 8:1-13)

             5ième montée (hamishi) : (Vay/Lév. 8:14-21)

             6ième montée (shishi) : (Vay/Lév. 8:22-29)

             7ième montée (shevi'i) : (Vay/Lév. 8:30-36)

             Maftir : (Vay/Lév. 8:33-36)

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Haftarah : Malakhi/Malachie 3:4-24

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Torat Yeshou'a : Lettre envoyée aux Hébreux, chapitre 6

 

Cette section commence avec l'enseignement sur la 'olah, l'holocauste, donné à Aharôn et les cohanim, puis enchaîne avec l'enseignement sur la mînhah, et ce qu'ils doivent apporter devant HaShem le jour où ils seront oints. Suivent les torot (lois) sur l'expiation (hatat), la culpabilité (asham), et ce que les enfants d'Israël peuvent manger ou pas. Citons par exemple l'interdit de consommer du sang. La Torah continue sur l'offrande de remerciement (zévah shélamim) et termine sur l'onction effective d'Aharôn et ses fils.

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"Ordonne à Aharôn" (Vayiqra/Lévitique 6:2)

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"Le mot tsav (« ordonne ») implique toujours une idée de zèle, pour maintenant et pour les générations à venir. Rabbi Shim‘on a enseigné : Le texte incite à d’autant plus de zèle qu’il y a risque de perte d’argent (Torat Cohanim)" (Rachi)

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"Il enlèvera ses vêtements" (Vayiqra/Lévitique 6:4)

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"Il ne s’agit pas d’une obligation, mais d’une règle de bonne conduite : Il ne faut pas qu’en retirant la cendre il risque de salir les vêtements dans lesquels il effectue constamment son service. Les vêtements que l’on porte pour cuire les plats de son maître ne doivent pas servir pour lui remplir sa coupe. C’est pourquoi « il revêtira d’autres vêtements », de moindre valeur (Yomah 23b)" (Rachi)

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"Ceci est la chose" (Vayiqra/Lévitique 8:5)

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"Les choses que vous me verrez faire devant vous, c’est le Saint Béni Soit-Il qui me les a ordonnées. Ne dites donc pas que je les fais en mon honneur ou en celui de mon frère !" (Rachi)

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"HaShem ordonna de faire" (Vayiqra/Lévitique 8:34)

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"Chacun des sept jours. Nos Maîtres ont expliqué : « De faire » s’applique à la vache rousse, « pour faire kappara » s’applique au service de Yom Kippour, cela pour nous apprendre que le Cohen gadol doit se séparer de sa femme sept jours avant Yom Kippour, et de même le Cohen qui brûle la vache rousse (Yomah 2a)" (Rachi)

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« Un feu perpétuel brûlera sur l'autel et ne s'éteindra pas » (Vayiqra/Lévitique 6:6)

 

L'autel des korbanot (« sacrifices ») avait 32 coudées de longueur. Or, 32 est la valeur numérique du mot לב Lev, cœur en hébreu. L'allusion de ce passage est la suivante : l'homme doit toujours brûler d'amour pour HaShem, prier avec feu du fond de son cœur ! Comme il est dit : « quel est le service du cœur ? C'est la prière » (Taanit 2a) ('Od Yossef H)

 

« Priez sans cesse » (Première Lettre envoyée aux Thessaloniciens 5:17)

 

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Cette parasha est généralement lue dans les synagogues durant la période de Pessah (Pâque), parfois durant Shabbat Hagadol, « Grand Shabbat » en hébreu. Ce nom désigne le jour du Shabbat qui précède la Fête de Pessah. Pourquoi ce Shabbat est-il appelé « grand » ? Il existe plusieurs explications à cela :

 

Selon Rabbi Chnéour Zalman de Liady, le Shabbat précédant la sortie d’Égypte, les Israélites firent savoir aux égyptiens qu'E.lohim allait tuer les aînés de chaque famille. Furieux, ils se rendirent alors chez Pharaon afin qu'il les laisse partir et qu'eux puissent donc vivre, mais le souverain du pays refusa. S'en suivit une guerre civile en Égypte, entre les aînés qui ne voulaient pas décéder par la Main d'HaShem et ceux du peuple qui voulaient continuer à garder esclave le peuple d'Israël. Il y eut donc un grand miracle accompli ce jour-là en faveur des descendants de Ya'aqov/Jacob !

 

D'autre Rabbis enseignent, en se basant sur le Tanakh/La Première Alliance, que le jour du Messie et son Retour s'appelle le « Grand Jour ». Or, selon le Talmud, « l’esclavage de nos ancêtres en Égypte cessa et c’est en Nissan qu’ils seront délivrés » (Roch Hashana 11a)

Selon cette opinion donc, Nissan serait le mois où le Roi Messie délivrerait Israël.

 

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Quand Yéshou'a est-il mort ?

 

Pour beaucoup de personnes, Yéshou'a est mort un vendredi avant la tombée de la nuit, et ressuscité le dimanche matin. Ainsi, le « vendredi saint » vient marquer cette mort dans la religion d'Edom, le catholicisme.

 

Or, Yéshou'a est censé rester trois jours et trois nuits mort avant de se relever. Selon de complexes calculs mathématiques, du vendredi avant la tombée de la nuit au dimanche matin, nous constatons qu’il n'y a pas trois jours et trois nuits de passés.

 

En réalité, il n'y a aucune difficulté à comprendre ces choses : Yéshou'a devait mourir trois jours et trois nuits complets. S'il est mort vers 15h, qui correspond à la neuvième heure d'après le compte d'Israël, il est donc ressuscité trois jours et trois nuits plus tard à 15h environ, ni plus ni moins.

 

Or, le matin du premier jour de la semaine (dimanche) Myriam de Magdala constate que le tombeau est déjà vide. Il s'est donc relevé la veille vers 15h. En remontant de trois jours et trois nuits donc, cela montre que la crucifixion a eu lieu un mercredi après-midi.

 

La chronologie est donc simple :

 

Le quatrième Jour (mercredi), Yéshou'a expire sur le poteau d'exécution romain vers 15h. Il est enterré avant le soir, marquant le début du prochain jour (pour la Torah, un jour commençant la veille au soir)

 

Le cinquième jour (jeudi) était la Fête de Pessah (Pâque), appelé, comme tous les autres jours de Fêtes, un « Shabbat ».

 

Le septième jour, le shabbat hebdomadaire, Yéshou'a se relève de la mort vers 15h.

 

Le lendemain matin, Myriam ne peut que constater que le tombeau est déjà vide.

 

Yéshou'a s'est donc relevé durant l'heure de la séoudat shlishi, le troisième repas que prennent les Juifs le Shabbat après-midi.

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Le Rav Elie Munk, au début de cette parasha, rapporte, au nom des Sages, que les sacrifices se succéderont jusqu'à l'aube de l'ère messianique, et le Rav Ben Attar dit que le terme de l'exil d'Israël et l'avènement du Royaume d'HaShem se situent dans la seconde moitié du sixième millénaire (dans la période des années 5500-6000 après Adâm, selon le calendrier d'Israël). Une allusion à cela est également rapportée par le Gaôn de Vilna qui enseigne que les parashiot correspondent aux temps du calendrier, et que selon ces calculs, la terrible shoah est arrivée dans le temps correspondant à la parasha Ki-Tavo (les malédictions d'Israël), tandis que la suivante traite du retour d'Israël et de la teshouvah, ce que nous vivons aujourd'hui ! Il ne reste donc plus que l'étape du Roi Messie, avec la guerre de Gog, avant d'arriver à l'établissement du Royaume messianique.

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"Rabbi Shim'ôn Bar Yohaï souligne que le sacrifice de l'holocauste est destiné à expier les péchés commis en pensée (Vayiqra Rabbah, chap.7). C'est pourquoi, explique Bahya, il "doit se consumer sur le brasier de l'autel toute la nuit". Les pensées impures nous assaillent, en effet, durant la nuit, et le prophète met en garde "ceux qui méditent l'iniquité et préparent le mal sur leur couche, pour l'accomplir dès la pointe du jour..." (Mikha/Michée II,1)" (La Voix de la Thora, Lévitique 6:2).

Dans Sa grande miséricorde, le Saint Béni Soit-Il récompense l'homme même pour une bonne pensée qu'il a eu, mais qu'il n'a pu réaliser, par contre Il ne punit pas une mauvaise pensée qui n'a pas été réalisée. Cependant, un sacrifice doit quand même réparer cette-dernière, pour la sanctification de l'homme.

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Toujours au sujet des mauvaises pensées, le Zohar (rapporté dans le même passage de "La Voix de la Thora")précise que la "règle de l'holocauste" fait référence aux pensées impures. L'holocauste, tout comme la pensée, s'élève vers le sphères de pureté, et s'offre durant la nuit (temps propice aux mauvaises pensées) sur l'autel sacré, là où brille le feu de l'autel, feu faisant allusion à celui de la Torah. De là nous apprenons qu'étudier la Torah, en particulier orale, la nuit, est un moyen puissant de détruire les mauvaises pensées, qui sont brûlées à son contact. Cela rejoint également l'enseignement de nos Maîtres qui rapportent que si le yetser harâ, le mauvais penchant, nous tient, il faut l'amener à la maison d'étude : la Torah le fera fuir !

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Il ne faut pas hésiter à dépenser son argent pour la Torah et les mitsvot, car tout ce que nous dépensons est remboursé par le Saint Béni Soit-Il, et Il ajoute encore sur ce qui a été décrété à Rosh Hashannah pour notre parnassa. De même il faudra gâter sa femme avec des vêtements et des bijoux, ses enfants, et se réjouir durant les Shabbat et Yom Tov avec si possible de la viande et du vin, et tout ce qui nous plaît, car un Israélite est un roi fils de Roi.

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