ויקהל
פקודי
Parashat Vayaqhel - Pékoudé
Souffrance et rétablissement
Torah : Shémot/Exode 35:1 à 40:38
1er montée (rishôn) : (Shé/Ex. 35:1-20)
2ième montée (shéni) : (Shé/Ex. 35:21-29)
3ième montée (shlishi) : (Shé/Ex. 35:30-36:7)
4ième montée (révi'i) : (Shé/Ex. 36:8-19)
5ième montée (hamishi) : (Shé/Ex. 36:20-37:16)
6ième montée (shishi) : (Shé/Ex. 37:17-29)
7ième montée (shevi'i) : (Shé/Ex. 38:1-38:20)
Maftir : (Shé/Ex. 38:18-20)
Parasha couplée avec la suivante, Péqoudéi :
1er montée (rishôn) : (Shé/Ex. 35:1-29)
2ième montée (shéni) : (Shé/Ex. 35:30-37:16)
3ième montée (shlishi) : (Shé/Ex. 37:17-29)
4ième montée (révi'i) : (Shé/Ex. 38:1-39:1)
5ième montée (hamishi) : (Shé/Ex. 39:2-21)
6ième montée (shishi) : (Shé/Ex. 39:22-43)
7ième montée (shevi'i) : (Shé/Ex. 40:1-38)
Maftir : (Shé/Ex. 40:34-38)
Haftarah : Mélakhim/1 Rois 7:51 à 8:21
Torat Yeshou'a : Lettre envoyée aux Hébreux, chapitres 1 et 2
Cette parasha reprend le descriptif du Tabernacle, après avoir demandé aux enfants d'Israël des offrandes selon leur cœur.
Puis, la dernière section de ce Livre présente les comptes du Tabernacle
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"Durant six jours" (Shémot/Exode 35:2)
"L’interdiction du travail pendant le Shabbat est mentionnée avant l’ordre de construire le tabernacle, ceci pour souligner que ce travail ne « repousse » pas le Shabbat" (Rachi)
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"Collier (khoumaz)" (Shémot/Exode 35:22)
"C'est un objet en or mis sur l'endroit intime de la femme" (Rachi)
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"Hour" (Shémot/Exode 35:30)
"C'était le fils de Myriâm" (Rachi)
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"Avec les miroirs" (Shémot/Exode 38:8)
"Les femmes d’Israël possédaient des miroirs dans lesquels elles se regardaient lorsqu’elles se faisaient belles. Et même ces miroirs, elles n’ont pas hésité à les offrir pour la construction du tabernacle. Moshé répugnait à les accepter, car ils ont pour vocation d’encourager le penchant au mal. Le Saint béni soit-Il lui a dit : « Accepte-les ! Ils me sont plus chers que tout, car c’est grâce à eux que les femmes ont donné le jour à des armées d’enfants en Égypte ! » Quand leurs maris étaient épuisés par leur dur travail, elles allaient leur apporter nourriture et boissons. Elles leur donnaient à manger puis elles prenaient leurs miroirs. Chacune se regardait dans le miroir avec son mari, et elle lui disait tendrement : « Je suis plus belle que toi ! » Elles éveillaient ainsi le désir chez leurs maris, elles s’unissaient à eux, devenaient enceintes et accouchaient, comme il est écrit : « Sous le pommier je t’ai éveillé » (Shir HaShirim 8, 5). Voilà ce que veut dire : « avec les miroirs des attroupées »" (Rachi)
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"Ils apportèrent le mishkân" (Shémot/Exode 39:33)
"Parce qu’ils n’étaient pas capables de le monter. Et comme Moshé n’avait exécuté aucun travail dans la fabrication du tabernacle, le Saint béni soit-Il lui a conféré l’honneur de le monter. Aucun homme au monde n’aurait été capable de le faire, étant donné le poids des planches, que nul n’aurait pu dresser. Cela, Moshé l’a fait. Moshé avait dit au Saint béni soit-Il : « Comment pourrait-on le monter de la main d’un homme ? » HaShem lui a répondu : « Charge-t’en de ta propre main, et ce sera comme si c’est toi qui le montais ! » En fait, il s’est monté et dressé de lui-même, comme il est écrit : « … fut dressé le tabernacle » (infra 40, 17) C’est ce qui est expliqué dans le Midrash de Rabbi Tânhouma" (Rachi)
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« Durant six jours le travail sera fait, et le septième jour sera kadosh/séparé pour vous, un repos complet pour HaShem » (Shémot/Exode 35:2)
« Vous n'allumerez pas de feu dans toutes vos demeures » (35:3)
Faisons une lecture midrashique (homilétique) de ces versets : selon les Maîtres d'Israël, l'histoire humaine dure 6000 ans, puis vient le septième millénaire qui est l'ère messianique ou millénium, durant lequel le Roi Messie règne, et le péché est ôté.
Selon une lecture allusive de ces versets, nous comprenons donc que durant six jours (comprendre les six millénaires de l'histoire), l'homme travaille, répare le monde et soi-même, et cela rend obligatoires les épreuves, les souffrances. Le « feu est allumé dans les demeures », c'est-à-dire que le feu purificateur est allumé en chacun de nous afin de nous rendre apte à recevoir le Shabbat (l'ère messianique), en toute pureté et sainteté, comme il est dit :
« Je mettrai ce tiers dans le feu, Et je le purifierai comme on purifie l'argent, Je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai; Je dirai: C'est mon peuple! Et il dira: HaShem est mon E.lohim! » (Zékharyah/Zacharie 13:9)
Mais au fait, d'où viennent ces souffrances ? Comment les réparer et/ou les éviter ? Comment prolonger sa vie dans ce monde ?
Juste avant de détailler tout cela, une petite mise au point : la racine de toute souffrance est bien entendu la faute d'Adâm, le premier homme, et sa suppression ultime sera par le Roi Messie Yéshou'a lors de sa seconde venue. Néanmoins, il faut savoir que :
→ si l'homme est justifié par le Messie, il doit quand même réparer ses fautes. En effet, le Messie expie la faute, et le travail de l'homme est de réparer la faute, chose différente ! Prenons un exemple simple : vous cassez un verre de cristal dans une boutique. Le vendeur va vous pardonner votre acte et ne pas porter plainte contre vous, vous êtes « expié » de votre erreur. Cependant, l'on vous demandera de reconnaître votre maladresse (c'est la Téshouvah/repentance) et dans un second temps, de ramasser les morceaux, au pire rembourser une partie de la somme (c'est le tikoun, la réparation), et dorénavant de faire attention à vos faits et gestes (c'est la kédousha, sanctification, grandir spirituellement).
La partie (tikoun/réparation) se réalise, entre autres, par les souffrances, et nous parlerons donc de cette étape, sachant que la souffrance à son stade ultime, la mort physique, sera abolie par le Retour du Messie seulement, très bientôt. Rabbi Shaoul/Paul parlera donc de ces « réparations » et « finitions » en ces termes :
« Je complète, en ma chair, ce qui manque aux épreuves du Messie » (Lettre envoyée aux Colossiens 1:24)
« Je suis déjà offert en offrande, le moment de mon départ est venu » (Deuxième lettre envoyée à Timothée, 4:6)
D'où viennent les souffrances ?
« Si un homme constate que des souffrances viennent sur lui, il doit analyser ses actes [car il n'y a pas de souffrances sans fautes, et HaShem agit mesure pour mesure avec l'homme], ainsi qu'il est dit : « examinons nos voies, scrutons-les et retournons à HaShem » (Eikha/Lamentations 3:40). Si il a examiné ses actes et n'a rien trouvé, il doit attribuer ses souffrances au fait d'avoir délaissé la Torah, comme il est dit : « Heureux l'homme que tu affliges HaShem, et que tu instruis de ta Torah » (Téhilim/Psaume 94:12). Et s'il a examiné cela et n'a rien trouvé, il s'agit de « souffrances d'amour » comme il est dit : « Car HaShem réprimande celui qu'il aime » (Mishléi/Proverbes 3:12) » (Bérakhot 5a).
La loi spirituelle de base est donc la suivante : il n'y a pas de souffrance sans faute (nous ne parlerons pas des deux autres étapes, la Torah et les souffrances d'amour, car elles ne concernent qu'une élite de personnes dont nous ne faisons pas partie). Chaque souffrance que nous avons provient d'une faute que nous avons commise, ou que la communauté a commise, et qui retombe sur chaque membre (car nous formons un seul corps, et si les bonnes actions retombent sur tous, les mauvaises également!).
La Guémara nous fait part des fautes principales ainsi que de leurs conséquences :
Tout d'abord, toutes les fautes commises avec la langue scellent de terribles décrets. Par « fautes de langue », nous parlons de moquerie, jugement, calomnie, mensonge, critique, etc, bref en hébreu le « lashôn harâ » (littéralement la « mauvaise langue ». Ces fautes entraînent la pauvreté, des malheurs en tout genre, et les personnes atteintes de maux physiques et/ou psychologiques divers ne trouvent pas de remèdes à leurs maux [à moins de se repentir] ('Avoda Zara 18b ; Tikouné Zohar ; Midrash Aggadah Béréshit 79:2)
Tenir sa langue, c'est se préserver de bien des tourments et des souffrances !
La Guémara Traité Shabbat (pages 31 et 32) continue en disant que les personnes manquant de respect envers les choses saintes (par exemple, appeler l'arche sainte dans les synagogues « l’armoire », terme moqueur et péjoratif), meurent avant leur temps. Si vous traitez votre lieu de culte comme un marché, et non avec le respect voulu, votre vie est raccourcie par décret du Tribunal Céleste.
Les personnes qui font des vœux ou des promesses sans les accomplir : son conjoint décède avant lui et ses enfants ont des risques de mourir en bas âge. Cela peut également être un divorce. Cette faute entraîne aussi des morts humaines dans le monde.
Les personnes (et communautés en général) engagées avec HaShem qui négligent sciemment l'étude de la Parole et l’intimité avec HaShem : cela entraîne des morts d'enfants en bas âge, l'accroissement des pillages et vols en tout genre, l'augmentation des maladies et famines dans le monde. A ce sujet, rapportons le Zohar qui dit qu'une personne qui mange sans bénir et remercier HaShem entraîne la mort d'un homme par la faim, dans le monde. Le proverbe stipulant qu'un papillon qui bat des ailes en Chine entraîne une tornade en Amérique est très vrai !
Un Juif ou croyant greffé sur Israël qui néglige de mettre des mézouzot à ses portes fait peser un jugement sévère sur ses propres enfants, pouvant aller à la mort de ceux-ci. Idem pour le port des Tsitsit pour un homme.
La haine gratuite entre les gens entraîne l'augmentation des querelles dans les familles, et l'épouse d'un tel homme donne naissance à des enfants morts-nés.
Pour la négligence de donner la charité aux pauvres (maasser et tsédaka), la pluie ne tombe pas sur les récoltes, les prix deviennent élevés au marché, les gens courent après leur travail et un meilleur salaire, et ne peuvent les obtenir. Mesure pour mesure : l'homme prive le pauvre d'argent, HaShem le privera lui-même de ce qu'Il voulait lui donner ! (L'inverse est, heureusement, vrai également!)
Pour la faute du vol, les sauterelles viennent et détruisent les récoltes, la famine arrive. Traduction dans nos mots d'aujourd'hui : vous perdez votre emploi, et/ou vous avez des réparations à n'en plus finir, diminuant fortement vos réserves d'argent.
Pour la débauche sexuelle sous toutes ses formes : l'exil fond sur les populations, des habitants sont exilés, d'autres envahissent leur pays, prenant leur place (cela ne rappelle-t-il pas une situation actuelle ? Si le monde occidental connaissait ces mécanismes spirituels et se « réparait » au niveau sexuel, le problème de l'islam conquérant disparaîtrait !)
Pour un langage obscène : les calamités augmentent, des décrets sévères sont promulgués, les jeunes gens meurent, les orphelins et veuves se plaignent mais n'ont pas de réponses.
Etc.
Comment éviter la souffrance ?
Tout simplement travailler les points mentionnés ci-dessus ! Une personne qui travaille sa pureté, sa sainteté, sa langue, ses désirs, s'évite toutes ces souffrances supplémentaires, ce qui fait....beaucoup ! Le mot d'ordre est Téshouvah, repentance. Personne n'est par fait, tout le monde doit progresser, et HaShem est patient envers chacun. Toutes ces malédictions viennent sur le monde quand la coupe des péchés est pleine. Le Créateur, néanmoins, est lent à la colère, riche en bonté, et Il est le premier à souffrir d'appliquer la Justice. La balle est donc dans notre camps !
Certes, il est impossible de ne plus souffrir complètement tant que le Roi Messie n'est pas revenu, cependant, si chaque personne, chaque communauté, faisaient une véritable téshouvah, repentance, en revenant de tout son cœur de ces choses (en particulier les fautes de la langue, le lashôn harâ), beaucoup de décrets de souffrances prendraient fin pour quantité de personnes.
HaShem ne désire pas notre souffrance, insistons bien là-dessus, mais notre bonheur le plus complet et ultime. Mais quand l'individu ne veut pas se prendre en main, quelle autre alternative possède le Maître du monde pour le redresser ?
En bref donc, un homme se sanctifiera et s'occupera du Royaume des Cieux, de la mission qu'HaShem lui a confié, car « quiconque s'occupe à la Torah, les souffrances s'écartent de lui » (Bérakhot 5a).
Comment prolonger sa vie et jouir du bonheur ?
Il faut agir tant dans le domaine physique que dans le domaine spirituel. Dernière « petite » chose sur les mécanismes de la souffrance : une béraïta (loi orale) enseigne ceci :
« Tout homme dont les mérites sont plus nombreux que les fautes, on le fait souffrir dans ce monde, et il semble avoir brûlé la Torah tout entière, et ne pas en avoir épargné même une lettre. Et tout homme dont les fautes sont plus nombreuses que les mérites on lui fait du bien dans ce monde, et il semble avoir observé la Torah tout entière sans omettre une seule de ses lettres »
Et Rachi de commenter ce passage ainsi : « Hashem le punit en ce monde, le nettoyant ainsi de ses fautes afin qu'il puisse recevoir sa pleine récompense dans le monde futur »
Pourquoi les justes souffrent-ils et les méchants prospèrent ? Car la souffrance, nous l'avons dit, nettoie l'homme, le répare, et lui permet de rentrer dans le 'olam haba, Monde Futur propre et blanc. A l'inverse, HaShem récompense les méchants de leurs maigres bonnes actions dans ce monde (en possessions matérielles, pouvoir, force, etc) afin de les perdre définitivement dans le Monde à venir (Bien évidement, il existe aussi des justes qui prospèrent et des méchants qui souffrent, mais il serait trop long de tout expliquer présentement et on ne peut tout expliquer).
Shi'môn/Pierre nous rappellera cette vérité :
« Si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une bonté devant HaShem » (Première Lettre de Shi'môn/Pierre, 2:20)
Sachez enfin que la récompense des commandements se fait dans le Monde Futur qui est éternel et entièrement bon. Néanmoins, il existe quelques exceptions, traitées plus bas !
Voici donc des clés que vous donnent les Maîtres d'Israël pour votre plus grand bonheur (bien entendu, à faire en plus de tout ce qui a été dit plus haut!) :
« Voici les préceptes dont l'homme jouit des fruits dans ce monde-ci, mais dont le capital lui reste intact pour le monde futur : honorer son père et sa mère, prodiguer des bienfaits, accueillir des invités chez soi, amener la paix entre un homme et son prochain, entre un mari et sa femme, et l'étude de la Torah qui équivaut à toutes ces mitsvot associées » (Péa 1:1)
Une autre loi orale rajoute : le lever matinal pour prier, visiter les malades, réjouir des jeunes mariés, accompagner le défunt vers sa tombe.
« Quiconque accomplit une mitsvah/commandement on lui fait du bien, on lui prolonge sa vie, et il hérite du monde. Quiconque n'accomplit pas une mitsvah on ne lui fait pas du bien, on ne lui prolonge pas sa vie, et il n'hérite pas du monde » (Mishna Kiddoushîn 39b)
Le Traité Méguilah 27 enseigne plusieurs choses qui rallongent la vie d'un homme dans ce monde : ne pas prier à côté d'excréments, ne pas donner de surnom à son prochain, ne pas tirer d'honneur de la honte de son prochain, pardonner avant de s'endormir le soir, être généreux avec son argent, savoir pardonner sans garder rancune, ne pas regarder le visage d'un mécréant, ne pas se mettre en colère, ne pas se réjouir en voyant son prochain trébucher, s'efforcer de ne pas arriver en retard quand la communauté commence son adoration, donner la charité aux pauvres, celui qui se sanctifie, juger de façon positive son prochain, celui qui met les Téfilines (concerne les hommes), celui qui s'empresse de saluer son ami avec le sourire, celui qui est humble, celui qui respecte les personnes âgées.
Fermer les yeux et pardonner peut allonger la vie, même si le temps de l'homme est arrivé !
Conclusion
Ces deux dernières sections du Livre de Shémot/Exode traitent en détail de la construction du mishkhan, le tabernacle. En réalité, cela nous décrit en détail l’œuvre expiatoire du Roi Messie Yéshou'a, pour celui qui peut étudier en hébreu ces Textes fastidieux.
Le Midrash rabbah (Shémot 35), rapporte que Moshé vit par esprit prophétique qu'un jour le Mishkhan serait détruit. Comment le peuple d'Israël pourrait-il alors voir ses fautes pardonnées ? HaShem lui répondit que dans le futur, Il lèverait un homme, qu'Il en ferait un mishkhan, et au travers lui pardonnerai Israël de ses fautes.
« Il y a, dans le Gan 'Eden, un palais appelé le « palais des fils de la maladie ». Le Mashiah entre dans ce palais et rassemble chaque douleur et chaque châtiment d'Israël. Tout cela vient reposer sur lui. Et s'il ne les avait pas pris sur lui-même, aucun homme n'aurait été capable de porter les châtiments d'Israël pour la transgression de la Torah, car il est écrit : « Certainement ce sont nos maladies qu'il a portées (Yésha'yahou/Isaïe 53:4) » (Zohar II, 212a)
Puisse cet homme revenir très vite et de nos jours, amen !
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La Torah juxtapose la construction du tabernacle avec le shabbat pour nous dire qu'il ne repousse pas le jour qadosh. Le Ba'al Hatourim trouve ici une jolie allusion à cela : en effet, le mot "la'assot" (Shémot 35:1), "Pour faire", peut voir ses lettres réarrangées pour signifier "39", soit le nombre de travaux principaux interdits le shabbat. De plus, ce mot s'écrit normalement avec une lettre vav, absente ici. Cette-dernière, de guématria 6, nous apprends donc que ces 39 travaux ne peuvent être menés que lors des 6 jours de la semaine !
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En 38:21, le mot "mishkân" est répété deux fois de suite. Ce mot, en hébreu, pourrait également se lire "mashkôn", pour nous signifier qu'à deux reprises, le futur Temple sera détruit deux fois, à cause des péchés d'Israël (Ba'al Hatourim).
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Pour la construction du tabernacle, nous voyons qu'un membre de la tribu de Dân, la plus modeste des douze, est choisi avec un membre de la tribu de Yéhoudah, la tribu royale, ceci pour nous apprendre que le Saint Béni Soit-Il ne favorise pas le noble devant le pauvre (Iyov/Job 34:19). Quiconque a du mérite peut s'élever, quelque soit sa condition première, et c'est ce que le midrash enseigne : "J'en prends à témoin les cieux et la terre, que ce soit un Juif ou un non-Juif, un homme ou une femme, un esclave ou une servante, sur chacun, selon ses œuvres, repose la rouah haqodesh" (Yalqout Shoftim 4:4).
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"Le tabernacle fut amené vers Moshé, comme on amène la fiancée auprès de son futur époux" (Zohar). De la même manière, les talmidîm de Rabbi Yeshou'a forment un "temple vivant" qui sont menés vers leur époux et Roi.
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"Quand la Shékhinah descendit sur le Sanctuaire, l'esprit impur prit la fuite et alla se cacher dans l'abîme, et l'esprit saint se répandit dans le monde, c'était la nuée qui couvrait le tabernacle. Ainsi, en implantant le Sanctuaire matériel d'ici-bas, Moshé érigea à la fois le Sanctuaire idéal, foyer de l'esprit saint, nommé le Sanctuaire d'en-haut. Moshé fit se relever tous les éléments de sainteté à travers le monde et il leur donna un nouvel essor" (Zohar, "La Voix de la Thora Shémot", 40:34).
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I] La Torah demande d'aimer HaShem de "toutes ses forces", c'est-à-dire avec tous ses moyens. Il faut donner, et avec joie, pour le monde de la Torah, l'entretien ou la construction de synagogues, de maison d'études, pour les pauvres. Donner sans joie, c'est comme être un corps sans une âme. Ne pas donner, c'est ne pas exister.
II] Ne méprise aucun homme, car chacun à son heure, et tu ne sais pas quand et comment la roue va tourner. Celui qui est d'humble condition peut se retrouver tout en haut de l'échelle en un clin d’œil, et celui qui est en haut, tout en bas, en un instant. Malheur à l'homme qui s'appuie sur l'homme qui se trouve "en haut", mais béni celui qui, sans considérer la place des hommes, ne s'appuie que sur le Saint Béni Soit-Il.