D'var Torah
(enseignement)
(ce premier commentaire prend sa source dans le cours « Guermamia » du Rav Chaya, dont il est une retranscription)
La période concernant la shoah et la renaissance d'Ysraël se trouvent en allusion dans le Séfer Esther, mais également dans la Torah de Moshéh, où Il est écrit la chose suivante :
« Ya'aqov envoya devant lui des messagers à 'Essav, son frère, au pays de Séir, dans le territoire d'Edom. Il leur donna cet ordre: Voici ce que vous direz à mon seigneur 'Essav : Ainsi parle ton serviteur Ya'aqov : J'ai séjourné chez Lavân, et j'y suis resté jusqu'à présent; j'ai des bœufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie l'annoncer à mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux. Les messagers revinrent auprès de Ya'aqov, en disant: Nous sommes allés vers ton frère 'Essav ; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents hommes. Ya'aqov fut très effrayé, et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux; et il dit : Si 'Essav vient contre l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver » (Béréshit/Genèse 32:3-8)
Il y a bien évidement le sens littéral de ce verset, mais également l'allusion et le secret. Selon une lecture plus profonde, il faut comprendre les choses ainsi : Ya'aqov envoya devant lui, c'est-à-dire dans le futur, des messagers célestes ou anges, au pays de שֵׂעִיר Séir. Or, le mot Séir en hébreu se décompose en ש Chîn (lettre de valeur numérique 300) et עיר 'Ir, « ville » en hébreu, soit dans un pays qui contient 300 principautés. Et de quel pays parle-t-on ? D'un pays dans le « territoire d'Edom ». Edom est le monde occidental, or le Talmud écrit :
« Guermamia d'Edom, dont les habitants, s'ils sortaient, détruiraient le monde entier. Et Rabbi Hama bar Hanina a dit : "Il y a 300 princes couronnés en Guermamia d'Edom" » (Méguilah 6b)
Rashi et Rabbi Ya'aqov Emden commentent cette Guémara en disant que le mot Guermamia fait allusion à l'Allemagne (la Germanie) ! Plus encore, selon l'encyclopédie hébraïque, p.439, section "Allemagne", il est rapporté : « La désintégration politique de l’Allemagne a eu des conséquences économiques de grande portée : 300 principautés et cités libres ont farouchement conservé leur indépendance économique » ! Les Maîtres d'Ysraël, par rouah haqodesh et une étude approfondie de la Torah, ont non seulement compris qu'une catastrophe arriverait par l'entremise d'un pays occidental, l'Allemagne, mais de plus ont vu quelle serait sa constitution politique ! Cerise sur le gâteau : Albert Speer devait réaménager Berlin et en faire une nouvelle capitale mondiale appelée : Guermania !
Nous voyons qu'ensuite, les messagers sont revenus vers Ya'aqov, en son temps, dans le passé, en l'avertissant qu''Essav venait avec 400 hommes. Or, 400 selon nos Maîtres, est le nombre des forces du mal, et également la valeur numérique de la lettre ת Tav. Il faut savoir que notre monde est dirigé par ces forces du mal qui prennent leur source « en haut », dans les mondes spirituels (et de même pour les forces du bien). Cependant, les forces du bien ne « règnent » véritablement que dans les mondes supérieurs, ici étant cachées, voilées. Les forces du bien sont représentées par la lettre א Aleph, qui est composée d'un ו Vav central, d'un י yod en haut et d'un י yod en bas, mais à l'envers, symbolisant donc les forces « cachées » dans notre monde. A l'inverse, si le ת Tav représente les forces du mal dans notre monde, où elles règnent « en maître », alors leur source dans les mondes supérieurs se trouve inversée car là-bas elles ne règnent pas, comme les forces du bien.
Donc si nous renversons le ת Tav (comme le י yod est renversé dans le Aleph), nous trouvons le symbole suivant :
La croix gammée est donc une preuve que le nazisme tire sa puissance dans les forces du mal, dans le monde d'en-haut !
Mais ce n'est pas fini.
Dans la Méguilah d'Esther, au chapitre 9, il est fait mention des dix fils d'Hamân pendus au bois, et dans le texte hébreu, ces noms sont disposés sous forme de colonne. Or, chose curieuse, trois lettres dans ces dix noms sont écrites en plus petites (un ת Tav, un ש Chîn et un ז Zayîn), tandis qu'une autre est inscrite en plus grande (un ו Vav). La valeur numérique des petites lettres est égale à 707, et celle du Vav, la grande lettre, à 6. Or, la 707 ième année du 6ième millénaire, selon le calendrier d'Ysraël, correspond à l'année 1946, année où les dix « fils spirituels » d'Hitler furent pendus, à la suite du procès de Nuremberg ! Non seulement cela, mais ils furent tués le jour de Hoshanna Rabbah, le jour où HaShem rend son dernier jugement sur le monde, après Rosh Hashannah et Yom Kippour !
En écrivant il y a plusieurs millénaires la Méguilah, Esther et Mordekhaï furent inspirés par la rouah haqodesh, le souffle Divin, pour inscrire ces lettres en taille différente, sachant que la date de la fin de ces maudits nazis y était inscrite !
Et cela se lit même selon le sens simple dans la Méguilah, car il est dit :
« Qu'il soit permis aux Juifs qui sont à Suse d'agir encore demain selon le décret d'aujourd'hui, et que l'on pende au bois les dix fils d'Hamân » (Esther 9:13). Or, à ce moment-là, les dix fils d'Hamân sont déjà morts, pourquoi donc la Reine demande à pendre les cadavres ?
Il faut lire, en réalité, comme suit : Qu'il soit permis aux Juifs, demain dans le futur, d'agir de la même manière, c'est-à-dire de venir à bout de ses ennemis et de pendre les dix principaux véhicules du mal ! ». Esther demande donc à HaShem de réaliser à nouveau le miracle de Pourim dans le futur !
Oui, elle demande bien cela à HaShem et non à Ahashvérosh, car selon une tradition de nos Maîtres, quand le texte de la Méguilah parle du « roi Ahashvérosh », il s'agit véritablement de ce monarque. Mais quand le texte emploi juste le mot « roi », cela fait référence à HaShem, le Roi des rois !
Deuxième D'var Torah
(enseignement)
Dans la Torah, il est dit la chose suivante au sujet d''Amaleq : « Il y a une main sur le Trône de Y.ah, il y aura guerre d'HaShem contre 'Amaleq de génération en génération » (Shémot/Exode 17:16)
En hébreu, les mots יה « Y.ah » et כס « trône » sont écrits de façon défectueuses. Et Rashi de commenter à ce sujet : « Pourquoi est-il écrit כס et n'est-il pas dit כסא, et même le Nom Divin est coupé en deux ? Le Saint Béni Soit-Il jura que Son Nom serait entier et que Son Trône serait entier que lorsque serait effacé le nom d''Amaleq complètement, et quand son nom sera effacé, le Nom Divin sera entier, et le Trône sera entier, comme il est dit : « Les ennemis sont anéantis, ils sont devenus comme des ruines à jamais » (Téhilim/Psaume 9:7), c'est 'Amaleq, dont il est écrit : « Et sa fureur il la garde “pour toujours” » (‘Amos 1:11). Il est écrit aussi : « Tu as détruit les ennemis, leur souvenir a péri » (Tehilim/Psaume ibid.), suivi de : « et HaShem demeurera “toujours” », où le Nom de HaShem est écrit au complet, et de : « Il établit Son trône pour la justice ». C’est alors que Son trône sera complet ».
Rachi compare également Yisraël à une marmite bouillante dans laquelle se jette 'Amaleq pour la refroidir, quitte à se tuer lui-même ! Pourquoi une telle folie de sa part ?
Il faut savoir qu''Amaleq n'a qu'un seul objectif : effacer toutes traces d'HaShem dans Son monde, tout simplement. Or, Israël étant la manifestation du Créateur sur Terre, sa mission passe donc par l'éradication totale du peuple.
Il est l'adversaire par excellence d'Ysraël, donc son satân « ultime », le mot satân signifiant « celui qui s'oppose à ». De plus, nous avons vu qu''Amaleq a « coupé » le Nom Divin et le Trône d'HaShem. Il existe plusieurs explications à cela, dont celle de Rashi donnée plus haut, mais une autre est qu'il porte atteinte à l'intégrité du peuple. En effet, selon les secrets de la Torah, chacune des quatre lettres du Nom Divin correspond à un membre de la famille : respectivement le père, la mère, le fils et la fille. Couper le Nom Divin revient à détruire la famille, et couper le Trône revient à détruire la sagesse d'Ysraël, la Torah, qui permet aux descendants d'Avraham de régner, et d'apporter le royaume sur terre. Il s'agit donc d'une destruction physique et spirituelle.
Or, il est enseigné la chose suivante dans Torat Yeshou'a :
« Écris au messager de la communauté de Pergame : "Voici ce que dit celui qui tient l'épée aiguë à deux tranchants : Je connais tes œuvres et l’endroit où tu es établi : là se trouve le trône du satân" » (Révélation 2:12-13)
Comment le satân peut-il bâtir son trône ? Avec la lettre volée dans le mot « Trône », qui appartient à HaShem ! De même, comment peut-il avoir autant de pouvoir ? En volant les lettres du Nom Divin, qui lui donnent de la force dans ce monde ! En effet, les lettres « volées » sont le א Aleph, le ו Vav et le ה Hé, dont les valeurs numériques donnent 12 au total. Or, le 12 fait allusion aux forces qui dirigent ce monde : les douze signes du zodiaque, les douze tribus d'Ysraël qui sont un microcosme de toutes les Nations, etc. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la Yéroushalayim qui vient d'en-haut, centre du royaume à venir, est constituée de douze portes, et douze fondements, et que le Roi Messie lui-même jugera les douze tribus d'Ysraël par douze hommes !
Selon Yéshou'a donc, le trône du satân se situe à Pergame. Or, à cette époque, se trouvait à Pergame l'autel de Zeus. Cet autel fut transporté et reconstitué à Berlin en 1886...Et Hitler fit un certains nombre de discours au Zeppelinfeld, dont la tribune principale a été construite sur le modèle de...l'autel de Pergame !
Maintenant, si 'Amaleq, qui est le satân d'Israël a volé les lettres du Nom Divin et de Son Trône pour lui-même, et que son siège se « matérialise » par l'autel de Zeus, alors si ce-dernier se retrouve à Berlin en fin d'histoire, cela signifie qu''Amaleq l'a suivi...Hitler donc, qui, comme 'Amaleq, vouait une haine irrationnelle envers Yisraël. Il fallait détruire le plus de Juifs, quitte à perdre la guerre !
Et pour couronner le tout, notons que Rabbi Yossef Haim Zonnenfeld avait reçu une tradition du Gaôn de Vilna qui disait que les descendants d''Amaleq comptaient parmi le peuple allemand. 'Amaleq se trouvait donc au sein de Germania, la Germanie. D'ailleurs, selon le Rav Chaya, la valeur numérique des mots אדולף היטלר Adolphe Hitler est égale à celle עשו d''Essav (Esaü) (avec le kollel) !
Mais alors, une nouvelle question se pose : Hitler est-il Essav ou 'Amaleq ? Pour comprendre cela, revenons quelques millénaires en arrière. Sânhériv, qui a déporté les Yisraélites du royaume du nord, a mélangé les peuples au Moyens-Orient, ce qui rend impossible aujourd'hui de savoir véritablement à quel peuple ancien appartient ou descend telle ou telle personne aujourd'hui. Cependant, si le corps physique ne peut plus être discerné de façon précise, il n'en est pas ainsi de l'esprit qui anime. En réalité, Hitler avait le corps d'un édomite, un occidental descendant d'Essav (selon une tradition de nos Maîtres, le monde occidental provient d'Essav. Et Edom contient lui-même aujourd'hui une multitude d'anciens peuples que l'on ne peut discerner), mais avec l'esprit d''Amaleq !
Et cela peut se vérifier car il est dit que, contrairement à Ishmaël, il n'y a pas de téshouvah, de repentance possible pour Edom. En réalité le « corps d'Edom » peut accéder à la téshouvah, mais son « âme » non car il possède l'âme d''Amaleq ! Après la terrible shoah, le nazisme, le « grand Reich de 1000 ans » est tombé en lambeaux, 'Amaleq/l'esprit d'Edom était détruit (du moins dans les « grandes lignes ») mais son corps, l’Allemagne, demeure, car le corps lui n'est pas 'Amaleq, et n'est donc pas voué à disparaître complètement.
Et tout cela nous ramène à la fête de Pourim car nos Maîtres rapportent dans le Talmud :
« Rabbi Yéhoshou'a a dit que si Israël ne fait pas téshouvah à la fin de l'histoire, alors le Saint Béni Soit-Il leur suscitera un roi dont les décrets seront aussi cruels que ceux d'Hamân, et Israël finira par faire téshouvah, et HaShem l'aura ainsi ramené dans la voie du bien » (Sanhédrîne 97b)
Avant la shoah, le peuple d'Ysraël connaissait une assimilation alarmante, et s’éloignait de la téshouvah. Un nouvel Hamân, donc 'Amaleq, s'est levé en la personne d'Hitler. Ses décrets ont été aussi cruels que son prédécesseur à l'époque d'Esther, et son objectif semblable : détruire Yisraël. Mais à la suite de cette tragédie, les descendants de Ya'aqov commencèrent à revenir à HaShem, revinrent sur leur Terre, et la téshouvah n'a jamais été aussi grande dans toute l'histoire Baroukh HaShem !
Et pour terminer, le Roi Messie Yéshou'a détruira totalement 'Amaleq en fin d'histoire, comme l'enseigne le Ba'al Hatourim au travers une allusion contenue en Shémot/Exode 17:16 : « Parce que la main a été levée sur le Trône d'HaShem, il y aura guerre d'HaShem contre 'Amaleq ». L'expression "car la main" signifie qu''Amaleq est le seul qui ait osé s'en prendre au Trône Divin lui-même ! Pour contrer et détruire "cette main", il faudra donc une "autre main" pour annihiler cet ennemi. Or, "car la main" s'écrit en hébreu כי יד, et possède une valeur numérique de 24 (les deux yod et le dalet) plus la lettre kaf. Le kaf symbolise la force, la main, et 24 est la valeur numérique du nom David, écrit avec un yod supplémentaire, comme par exemple dans ce verset :
« Les enfants d'Israël reviendront, ils chercheront HaShem leur E.lohim et דויד David leur roi » (Hoshé'a/Osée 3:5). A l'époque de ce prophète, le roi David était déjà mort. En réalité, il fait allusion ici au Roi Messie, descendant de David, qui possède l'âme messianique, créée avant la fondation du monde, et représentée ici par le yod supplémentaire dans le nom !
Ainsi, seule la main (Kaf) du Roi Messie (24) pourra venir à bout d''Amaleq ! Et cela est également dit par nos Maîtres, puisque la valeur numérique de l'expression מדר דר "de génération en génération" (Shémot/Exode 17:16) est égale à celle de l'expression לימי משיח "Dans les jours du Messie" (Ba'al Hatourim) !
Troisième D'var Torah
(enseignement)
Pourim est une fête tellement grande et puissante qu'elle surpassera toutes les autres lors de la délivrance finale (Talmud Yéroushalmi, Méguilah 5a) ! D'ailleurs, cela se trouve en allusion dans la Torah elle-même, puisque le jour le plus kadosh, saint de l'année, et le Jour de Kippour (les Expiations). Or, ce jour est appelé véritablement Yom Hakipourim, que l'on peut décomposer ainsi : Ki-pourim, « comme Pourim », ce qui signifie que Kippour est comparé à Pourim (et non le contraire), montrant ainsi que même les révélations et les puissances spirituelles contenues dans ce jour kadosh n'arrivent pas à surpasser celles de Pourim !
Mais en réalité, c'est toute l'histoire de la délivrance finale qui est codée dans ce récit. En effet, l'on nous parle de Mordekhaï (le peuple Juif) qui vit en exil loin de sa terre, et sa Reine (Yéshou'a, le Roi Messie, qui incarne la « malkhout », l'attribut de Royauté, qui est « féminin ») dont l'identité Juive est dissimulée dans le palais de Ahashvérosh (Yéshou'a est déjudaïsé en Edom, parmi les Nations). Si ce-dernier est le Roi, en réalité c'est Hamân qui dirige, soit 'Amaleq car il en est un descendant (de même, Edom est à la tête du monde, cependant c'est l'esprit d''Amaleq qui dirige. Hamân s'est servi du roi pour pouvoir détruire les Juifs, et Hitler s'est servit d'Edom, l'Allemagne, pour annihiler le peuple).
Cependant, Hamân fini par être tué, et de la même manière, 'Amaleq sera totalement détruit par le Roi Messie. Il est néanmoins rapporté par nos Maîtres, comme il a été dit plus haut, que, contrairement à Ishmaël, le monde Arabo-musulman, il n'y a pas de téshouvah, de repentance possible pour Edom, le monde occidental. Mais en réalité, il n'y a pas de téshouvah pour l'esprit d'Edom, qui est 'Amaleq et qui lui doit être détruit totalement, ainsi qu'il est écrit :
« J'effacerai le souvenir d''Amaleq de dessous les cieux » (Dévarim/Deutéronome 17:14)
Mais le « corps », Edom, le monde occidental, restera et lui fera téshouvah. Car 'Amaleq dirige Edom, qui lui-même manipule Ishmaël.
Esther se voit donc obligée de dévoiler ses origines Yisraélites au roi et au peuple, pour sauver ses frères et sœurs. De la même manière, Yéshou'a devra dévoiler sa judaïté au monde s'il voudra sauver son peuple durant la dernière phase de notre histoire.
Cette période est donc caractérisée par la dissimulation de la Face du Créateur envers Son peuple, Yisraël. L'impression laissée par ce Livre est que tous les événements s'enchaînent un peu « par hasard », avec plusieurs retournements de situations. Par exemple Hamân qui veut se faire « adorer » par Mordekhaï se voit, en un instant, obligé de le promener avec tous les honneurs dans la ville ! De même, la potence qui devait servir à pendre ce Juif sert pour le bourreau ! Et le jour prévu pour la destruction d'Ysraël se transforme en une libération !
Dans le même ordre d'idée, durant l'époque de la terrible shoah, la Face d'HaShem fut cachée à Yisraël, et cette période de l'histoire qui devait marquer la fin des Juifs fut caractérisée par... la naissance de l’État d'Ysraël ! Celui qui voulait édifier un Reich de mille ans termina dans une honte éternelle...pour laisser place, de nos jours, au Roi Messie qui lui introduira la période messianique de mille ans !
La leçon de Pourim
Pourim est une fête extraordinaire et déstabilisante, elle voile et dévoile, renverse toutes nos idées préconçues, et nous apprend que les délivrances , ainsi que la délivrance finale, surviennent en un clin d’œil, d'une façon que nous aurions pu prévoir !
Tu crois que les jeûnes et mortifications sont les meilleurs moyens de te sanctifier ? Non, Pourim t'apprend que c'est dans la joie, en mangeant et en buvant !
Tu crois que Kippour est le Jour le plus saint ? Non, Pourim t'apprend que dans son essence, c'est lui qui remporte la palme !
Tu crois bien comprendre ce monde ? Non, Pourim te montre que tous les masques vont tomber à la délivrance finale, et que ce que tu croyais être en bas était en réalité haut et vice-versa ! Que les premiers sont les derniers, et les derniers les premiers !
En réalité, tu ne vois que des masques, des retournements de situations, des choses incompréhensibles. Car ici se trouve le secret, l'essence de la Royauté : elle file, tel un serpent, aux travers les remous de l'histoire, elle joue avec ses ennemis, les situations, les empires, pour finir en fin de course première sur le podium.
Et cela est valable également pour la vie de chacun, au niveau personnel : celle-ci part à droite, puis à gauche, puis revient, un coup en bas, puis un coup en haut, on ne comprend pas telle épreuve, telle rencontre, il y a tant de questions, si peu de réponses...jusqu'au jour où la Royauté se dévoilera dans le monde, et où elle éclairera la vie personnelle de chacun. Et alors l'on comprendra, pourquoi telle et telle chose, pourquoi notre vie a dû se passer ainsi.
Et alors notre bouche se remplira de rires, et notre langue de chants !
Et, comme le peuple Juif, sous la conduite de Mordekhaï et d'Esther, nous en rigolerons, nous comprendrons enfin. Nous nous réjouirons d'une joie éternelle, et nous fêterons cette délivrance de toujours...autour d'un somptueux repas !