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« Rabban Shim'ôn bèn Gamliel a dit : "Yisraël n'avait pas de jours aussi joyeux que le 15 av et Yom HaKippourim", lorsque les jeunes filles de Yéroushalayim sortaient de vêtements blancs, empruntés afin de ne pas embarrasser celle qui n'en avait pas. Tous les vêtements nécessitaient une immersion. Les jeunes filles de Yéroushalayim sortaient et dansaient dans les vignes. Et que disaient-elles ? "Jeune homme, lève tes yeux et regarde ce que tu choisis pour toi. Ne prête pas attention à la beauté, prête attention à la famille. La grâce est mensonge et la beauté est vanité, une femme qui craint HaShem, c'est elle qui est digne de louange". Et il est dit : "Donnez-lui des fruits de ses mains et que ses actions en fassent sa louange aux portes".
De même il est dit : "Sortez et observez, filles de Tsiôn, le Roi Shélomoh paré de la couronne que sa mère lui fit, au jour de ses noces et au jour de la joie de son cœur". "Au jour de Ses noces" c'est le don de la Torah ; "Et au jour de la joie de Son cœur" c'est la construction du Saint Temple, puisse-t-il être reconstruit rapidement, de nos jours » (Mishnah Ta'anit 26b)
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« Pourquoi le 15 av est-il joyeux ? Rav Yéhoudah a dit au nom de Shémouel : "C'est le jour où les tribus furent autorisées à s'unir entre elles" […] Rav Yossef a dit au nom de Rav Na'hman : "C'est le jour où la tribu de Bînyamîn fut autorisée à se marier au sein de la communauté, ainsi qu'il est dit : 'Et chaque Yisraélite avait prêté serment à Mitspah, disant : Nul homme d'entre nous ne donnera sa fille pour femme à Binyamin'" (Shoftim/Juges 21:1) […] Rabba bar bar Hana a dit au nom de Rabbi Yohanân : "C'est le jour où cessèrent les condamnés à mourir dans le désert. Car Mar a dit : 'Tant que les hommes condamnées à mourir dans le désert n'avaient pas cessé, il n'y avait pas de commucation divine avec Moshéh'" […] 'Oula a dit : "C'est le jour où Hoshé'a bèn Elah ôta les gardes que Yarov'âm bèn Nevat avait postés sur les chemins, afin d'empêcher les Yisraélites de monter lors des fêtes de pèlerinage" […] Rav Matna a dit : "C'est le jour où les victimes de Beitar reçurent une sépulture". Et Rav Matna a dit : "Le jour même où les victimes de Beitar ont reçu une sépulture, à Yavné ils ont institué 'Qui est bon et prodigue le bien' [dans le Birkat Hamazôn]" […] Rabba et Rav Yossef ont dit tous les deux : "C'est le jour où l'on arrêtait d'abattra des arbres pour le bûcher de l'autel" […] [à partir du 15 av, l'allongement des nuits devient visible] Dès lors, qui ajoute [de l'étude de la Torah], on lui ajoutera [des jours de vie]. […] Les Sages ont enseigné dans une béraïta : "La fille du Roi empruntait [un vêtement blanc] à la fille du Kohèn Gadol ; la fille du Kohèn Gadol empruntait à la fille de l'adjoint, et la fille de l'adjoint empruntait à la fille de celui l'oint pour la guerre, et la fille de celui oint pour la guerre empruntait à la fille d'un Kohèn ordinaire, et tous les Yisraélites s'empruntaient l'un à l'autre. Cela afin qui ne possède pas ne soit pas gênée" […][La Mishnah disait : "Les jeunes filles d'Ysraël sortaient et dansaient dans les vignes"] Un Tana a enseigné : "Celui qui n'avait pas de femme se rendait là-bas" […] Les Sages ont enseigné dans une béraïta : "Les plus belles d'entre d'elles, que disaient-elles ? 'Prêtez attention à la beauté, car la femme c'est pour la beauté'. Celles qui, parmi elles, étaient de haute lignée, que disaient-elles ? 'Prêtez attention à la famille, car la femme est essentiellement pour l'enfantement'. Les plus laides, que disaient-elles ? 'Faites votre acquisition pour la cause du ciel, mais à condition de nous parer de bijoux en or'" » (Ta'anit 30b – 31a).
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