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מטות

מסעי

Parashat Matot - Mass'ei

 

Une progression petit à petit

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Torah : Bamidbar/Nombres 30:2 à 36:13

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              1er montée (rishôn) : (Bam/Nbr. 30:2-17)

             2ième montée (shéni) : (Bam/Nbr. 31:1-12)

             3ième montée (shlishi) : (Bam/Nbr. 31:13-24)

             4ième montée (révi'i) : (Bam/Nbr. 31:25-41)

             5ième montée (hamishi) : (Bam/Nbr. 31:42-54)

             6ième montée (shishi) : (Bam/Nbr. 32:1-19)

             7ième montée (shevi'i) : (Bam/Nbr. 32:20-42)

             Maftir : (Bam/Nbr. 32:39-42)

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Parasha couplée avec la suivante, Massei :

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             1er montée (rishôn) : (Bam/Nbr. 30:2-31:12)

             2ième montée (shéni) : (Bam/Nbr. 31:13-54)

             3ième montée (shlishi) : (Bam/Nbr. 32:1-19)

             4ième montée (révi'i) : (Bam/Nbr. 32:20-33:49)

             5ième montée (hamishi) : (Bam/Nbr. 33:50-34:15)

             6ième montée (shishi) : (Bam/Nbr. 34:16-35:8)

             7ième montée (shevi'i) : (Bam/Nbr. 35:9-36:13)

             Maftir : (Bam/Nbr. 36:11-13)

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Haftarah : Yirméyahou/Jérémie 2:4-28 et 3:4 et 4:1-2

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Torat Yeshou'a : Lettre de Ya'aqov / Jacques, chapitre 5

Matityahou/Mathieu chapitre 1

 

Cette section débute par les lois régissant les vœux formulés par un homme et une femme, puis continue en traitant de la vengeance d'Israël sur les midianites, la mort de Bil'âm, et le butin de cette guerre. Les Tribus de Réouven, Gad et la demi-Tribu de Ménashé désire le territoire situé à l'est du Yardên (Jourdain).

 

La dernière parasha de ce Livre récapitule toutes les étapes que les hébreux ont traversé, depuis leur sortie d’Égypte jusqu'à leur arrivée en Kénaân (Canaan). Puis HaShem rappelle à Moshé que le peuple doit chasser devant lui tous les peuples idolâtres avant qu'ils ne deviennent un piège pour eux. Les limites de la Terre d'Israël sont ensuite rappelées, puis sont désignées des villes de refuges pour ceux qui auraient tué un homme involontairement.

 

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"Et HaShem lui pardonnera" (Bamidbar/Nombres 30:6)

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"De quoi s’agit-il ? D’une femme qui a fait vœu de nezira, vœu que son mari, l’ayant appris, a annulé à son insu. Si elle a contrevenu à son vœu en buvant du vin ou en se rendant impure au contact de morts, elle a besoin d’un « pardon » malgré l’annulation intervenue. Si donc elle a besoin d’un tel « pardon » pour des vœux annulés, à plus forte raison en aura-t-elle besoin pour des vœux non annulés (Qiddouchîn 81b)" (Rachi)

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"Sera établi pour elle" (Bamidbar/Nombres 30:10)

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"Car elle n’est plus soumise ni à l’autorité d’un père, ni à celle d’un mari, le texte parlant ici d’une femme devenue veuve après mariage. Quant à celle devenue veuve après fiançailles, la mort du « mari » la libère de son autorité et la fait retourner sous celle du père (Nedarim 70a)" (Rachi)

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"Il portera sa faute" (Bamidbar/Nombres 30:16)

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"Il sera coupable à la place de la femme. D’où nous apprenons que celui qui entraîne quelqu’un à commettre une faute se rend passible de toutes les peines encourues par celui-ci (Sifri)" (Rachi)

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"Eux et Pînhas" (Bamidbar/Nombres 31:6)

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"Cela nous apprend que Pin‘has les valait tous à lui seul (Sifri). Et pourquoi est-ce Pin‘has qui y est allé et non El‘azar ? Le Saint béni soit-Il a dit : « C’est à celui qui a commencé d’exécuter la mitsvah en tuant Kozbi, fille de Tsour, qu’il revient de la terminer. » (Midrash Tânhouma). Autre explication : Il y est allé pour exercer la vengeance de Yossef, l’ancêtre de sa mère, comme il est écrit : « Et les Midyanis le vendirent en Égypte à Potifar » (Beréchith 37, 36). Et d’où savons-vous que la mère de Pin‘has descendait de Yossef ? De ce qu’il est écrit : « Et El‘azar fils de Aharôn se prit pour femme parmi les filles de Poutiel… » (Shemot 6, 25), c’est-à-dire de la descendance de Yithro lequel « engraissait » (pitam) des veaux destinés à l’idolâtrie, ainsi que de la descendance de Yossef qui « a dompté » (pitpat) ses impulsions. Autre explication : Il était celui ayant reçu l’onction pour la guerre (Devarim 20, 2) (Sotah 43a)" (Rachi)

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"Ce sont les voyages" (Bamidbar/Nombres 33:1)

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"Pourquoi ces étapes sont-elles énumérées ? Pour faire connaître les bontés de HaShem. Car s’il est vrai qu’Il a décidé de déplacer [le enfants d’Israël] et de les faire vagabonder dans le désert, on ne peut pas dire qu’ils ont dû errer et vagabonder d’étape en étape pendant tous ces quarante ans sans jamais y trouver de repos. Car l’énumération qui va suivre porte sur quarante-deux étapes, desquelles on en déduira quatorze, toutes parcourues pendant la première année avant le prononcé de la condamnation, à savoir depuis leur départ de Ra‘amsés jusqu’à leur arrivée à Rithma, lieu d’où ont été envoyés les explorateurs. Il est en effet écrit : « Et après, le peuple partit de ‘Hatséroth, ils campèrent dans le désert de Paran » (supra 12, 16), suivi de : « Envoie-toi des hommes » (supra 13, 2). Or il est écrit ici : « Ils voyagèrent de ‘Hatséroth, ils campèrent à Rithma » (verset 18), ce qui permet de conclure que cet endroit se trouve dans le désert de Paran. Il faut encore déduire huit autres étapes qui ont été parcourues après la mort de Aharôn, pendant la quarantième année, de Hor-la-montagne jusqu’aux plaines de Moav. Il en résulte que, pendant toutes ces trente-huit années, ils n’ont parcouru que vingt étapes. Cela se trouve dans le livre de Rabbi Moshé Hadarchân. Quant à Rabi Tânhouma, il propose une autre explication midrachique : Cela ressemble à un roi dont le fils avait été malade et qu’il avait conduit à un endroit éloigné pour le faire soigner. À leur retour, le père s’est mis à énumérer toutes leurs étapes : « Ici nous avons dormi, ici nous nous sommes rafraîchis, ici tu as eu des maux de tête, etc. »" (Rachi)

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"Mahlah, Tirtsah..." (Bamidbar/Nombres 36:11)

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"Elles sont citées ici par ordre d’âge, et c’est dans cet ordre-là qu’elles se sont mariées. Plus haut, en revanche (supra 27, 1), elles sont citées selon leur sagesse, cela pour nous dire qu’elles se valaient les unes les autres (Baba Batra 120a)" (Rachi)

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« Lorsqu'un homme fera un vœu à HaShem ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera pas sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche » (Bamidbar/Nombres 30:3)

 

Ne soyons pas prompts à faire des promesses à HaShem, car qui sait si nous pourrons les réaliser. Aurons-nous la force ? Le courage ? La volonté ? Le Roi Shlomo le disait fort bien :

 

« Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant HaShem, car HaShem est au ciel, et toi sur la terre: que tes paroles soient donc peu nombreuses » (Qohélèt/Ecclésiaste 5:2)

 

Rabbi Yéshou'a ajoutera :

 

« Que ton oui soit oui, et ton non soit non, le reste vient du malin » (Matityahou/Mathieu 5:37)

 

Pourquoi du « malin » ? Car ce que l'on rajoute à nos paroles est soit une marque d'orgueil : je peux le faire et je vais le prouver en jurant !, soit un mensonge en devenir, car qui sait si nous pourrons tenir l'engagement ?

 

« Si l'homme ne profane pas sa parole et respecte ses engagements, HaShem fera tout ce qui sortira de sa bouche. Si l'intéressé s'est mal exprimé, HaShem n'en tiendra pas compte, et donnera une suite heureuse à ses propos » ('Od Yossef H)

 

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« Venge les enfants d'Israël sur les Midianites » (Bamidbar/Nombres 31:2)

 

Nous avons vu dernièrement que les femmes midianites ont fait chuter volontairement les hébreux dans l'immoralité sexuelle. Le temps de la Justice est aujourd'hui arrivé !

Dans nos vies, nous voulons sans cesse nous venger, « rendre la monnaie de sa pièce ». Cependant, HaShem venge et rétribue car Il sait comment agir pour que la justice soit rendue de la façon la plus parfaite possible ! En sommes-nous capables ? Bien sûr que non, car il y a beaucoup trop de paramètres qui rentrent en jeu, dont la majorité ne nous sont pas connus. C'est pourquoi notre vengeance personnelle ferait naître encore plus d'injustices qu'au départ !

 

Mais gardons courage, au final, la vérité et le droit finissent toujours par triompher dans le Messie. Et si ce n'est pas dans cette vie, cela se passe de « l'autre côté ». Et si ça n'est pas de « l'autre côté », ça sera au Retour du Roi Messie, lors de la résurrection des morts, où se tiendra le Jugement final, pour les Justes comme pour les injustes !

 

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« Voici les stations des enfants d'Israël qui sortirent d’Égypte » (Bamidbar/Nombres 33:1)

 

Cette dernière parasha nous fait la liste de tous les endroits où les Israélites sont passés durant leurs pérégrinations de quarante ans. Cependant, pour nous aujourd'hui, quelle est la pertinence de ce Texte ?

 

Nos Maîtres nous révèlent que ces stations font en réalité allusion aux étapes qu'un homme traverse dans sa vie. Par exemple, il est écrit :

« Les enfants d'Israël partirent de Ramsès pour Souccot » (33:5)

 

La première chose qu'une personne née de nouveau réalise est qu'elle doit sortir de son Égypte personnelle, c'est-à-dire de ses limites, ce qui la tient esclave, pour atteindre Souccot, la foi qu'HaShem peut le délivrer. En effet, une soucca (souccot au pluriel) est une cabane temporaire, le style que possédaient les hébreux dans le désert, tandis que l’Égypte était la super puissance mondiale de l'époque avec sa relative « sécurité », son confort et ses « avantages ». Ramsès peut également se décomposer en Râ Messess, soit la « mauvaise souillure » ('Od Yossef H)

Cependant, la véritable sécurité ne se trouve pas dans l'homme mais dans le Créateur.

 

Après Souccot Israël arrive à Etam, qui est l'anagramme de émeth, la vérité (Ben Ish H). Pour sortir de nos prisons, nous devons placer notre foi dans le Créateur (étape Souccot) puis dans Sa parole qui est la vérité (Etam/Emeth), comme il est dit :

 

« Ta Parole est la vérité » (Yohanân/Jean 17:17)

 

« Ils partirent d'Etam et habitèrent à Pi Hahirot, qui est en face de Ba'al Tsefôn et ils campèrent devant Migdol » (33:7)

 

Après la émounah et la Parole/Torah, nous devons proclamer par la bouche (Pi) les promesses qui nous conduisent à notre liberté (Hérouth), en faisant attention au mauvais penchant/le satân, qui se tient au « nord » (Tsefôn), lui qui veut se faire adorer comme un dieu (Ba'al) (d'après le Midrash, le nord désigne allusivement le mauvais penchant). En combattant par la Parole, nous atteignons alors de nouveaux sommets (Migdol, Tour en français) (Ben Ish H)

 

Autre exemple : « ils voyagèrent de Hatsérot et campèrent à Ritma » (33:18)

 

Ritma, selon Rachi, fait allusion à l'endroit où les explorateurs ont médit de la Terre d'Israël. Pour nous, cela signifie que dans notre vie, nous passerons obligatoirement par un (des) moments d'épreuves où HaShem va nous tester, comme les Israélites jadis : allons-nous maugréer, geindre, nous plaindre, médire, ou alors Lui faire confiance ? Le teste est difficile, et qui n'a jamais chuté ? Néanmoins, à nous de travailler ce point et à prendre exemple sur Yéhoshou'a et Calev plutôt que sur les autres explorateurs.

 

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« Ce pays deviendra votre héritage, le pays de Kéna'ân dont voici les limites » (Bamidbar/Nombres 34:2)

 

Israël est le seul pays au monde dont les frontières ont été définies avant la conquête, et qui sont inscrites dans un Livre plusieurs fois millénaire et reconnu comme saint par les trois grandes religions monothéistes du monde ! Et pourtant, paradoxalement, c'est le pays qui voit le plus ses frontières remises en question, allant jusqu'à son existence même ! Comment comprendre ce paradoxe ?

 

Quand Israël reçut la Torah, il l'a reçue au Sinaï. La racine de ce mot signifie « haine ». En devenant le Peuple d'HaShem, s'éveilla contre lui la haine des Nations. Et tout ce qui est lié à Israël, dont sa Terre, se retrouve sous le feu de leurs « projecteurs ». Qui hait Israël, hait sa terre, et hait HaShem !

 

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« Ne profanez pas le pays » (Bamidbar/Nombres35:33)

 

« D'après le Sifré, l'interdiction de ne pas profaner le pays s'applique aux flatteurs […] il faut s'éloigner de toute flatterie, qui est sévèrement punie, car Rabbi El'âzar a enseigné : « Toute assemblée où règne la flatterie finit par être exilée » (Sotah 42a), et Rabbi Yirmeyah bar Aba dit : « quatre catégories de pécheurs sont privés de la Présence Divine : les railleurs, les flatteurs, les menteurs et les médisants » » (Hafets Hayim, commentaire sur la Torah)

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PDF Parasha Matot-Mass'ei

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Le Ba'al Hatourim relève que la guématria du mot nédarim (vœux) est égale à celle de rotséa'h (meurtrier), soit 304, pour nous apprendre que tout celui qui fait un vœu et ne l'accomplit pas, est considéré comme un meurtrier car il peut entraîner la mort de ses enfants par cette faute (sur 30:3).

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La Torah ordonnait à l'époque de se marier avec des membres de sa propre Tribu. Cette mitsvah cependant n'a concerné que cette génération. Le Ba'al Hatourim rapporte à ce propos que la valeur numérique de "C'est la parole" (36:6, à propos de cette mitsvah) vaut celle de "Dans cette génération", 223 !

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A propos des filles de Tselofrad, le Maître trouve comme allusion que la guematria de la phrase "Les fils de leurs oncles" (qu'elles vont épouser), soit 165, est égale à celle de "Cela est approprié pour elles" !

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Sur le conseil de Bil'âm, Balaq envoya les filles de Moav pour faire chuter les hommes d'Israël, pourtant nous voyons le Saint Béni Soit-Il demander ici à Moshé de tirer vengeance des Midianites ! A cela deux raisons : s'il est vrai que les deux peuples ont participé à la faute, les Moavites ne l'ont fait que par crainte d'être victimes de représailles. De plus, HaShem voulait épargner deux peuples en particulier, car deux convertis de qualité sortiraient d'eux : Routh de Moav et Naamah des Ammonite.

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Le Midrash explique pourquoi la Torah reprend ici chacune des étapes du voyages des bnéi Israël lors des quarante années passées dans le désert : "A quoi la chose ressemble-t-elle ? Un Roi avait un fils malade. Il le conduisit pour le guérir dans un endroit éloigné. A leur retour, après la guérison du fils, le roi rappela toutes les étapes du voyages. Il lui dit : "Là nous avons dormi, là nous avons pris froid, là tu avais mal à la tête, etc". Ainsi a dit le Saint Béni Soit-Il : "Moshé, énumère-leur tous les endroits où ils M'ont irrité !" Tel est le sens de "Voici les étapes des bnéi Israël"" (Tânhoumah, Bamidbar Rabbah)

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Les quarante-deux étapes font allusion au Nom Divin de quarante-deux lettres, au sujet duquel il est dit : "Le Nom de quarante-deux lettres est très saint, et on ne le transmet qu'à l'homme hassid se trouvant dans l'âge moyen, qui ne se met pas en colère, ni ne s'ennivre, ni ne persiste dans ses mauvaises moeurs, qui parle avec douceur aux créatures. Quiconque connaît ce Nom et le garde avec attention et avec pureté est aimé là-haut et est chéri ici-bas ; il est un objet de respect pour les créatures, son instruction se conserve en lui, et il a en partage les deux mondes, ce monde-ci et le monde à venir" (Quiddoushîn 71a). Le Or Ha'Hayim rapporte pour sa part que lors de la lecture de ces étapes, il ne faut pas s'interrompre pour ne pas causer de tort à ce Nom Divin qui y est contenu. Tout cela rejoint également le début du séfer Matityahou, où la généalogie du Roi Messie Yeshou'a est décrite. Selon la plupart des versions, il y a trois fois quatorze générations, donc quarante-deux. Cependant, trois générations de rois sont absentes, entre David et l'exil de Bavèl. La raison en est que par la faute de la maison d'A'haz, dont faisait partie Atalie, le Nom Divin, construit par la royauté d'Israël, d'Avrahâm au Messie, a "causé du tort" au Saint Béni Soit-Il. Ainsi, mesure pour mesure, puisque Son Nom était coupé par leur idolâtrie, ils ont été coupés de la lignée messianique.

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La Torah nous livre ici la mitsvah de purification des ustensiles, à partir du retour des bnéi Israël de la guerre contre Midiân. Celle-ci se réalise de deux manières : soit par hagala, soit par liboun. La hagala, c'est la purification par l'eau bouillante, tandis que le liboun, c'est par le feu. On se reportera au Shoulkhan 'Aroukh pour connaître le détail de ces lois, et kashériser ainsi ses ustensiles.

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L'homme doit croire que tout ce que fait HaShem est pour son bien. Chaque étape de sa vie ont leur raison d'être, chaque épreuve, chaque mal, chaque souffrance. Comme la parabole du Roi qui accompagne son fils, il faut intérioriser le fait que le Saint Béni Soit-Il nous accompagne à chaque instant, et qu'à l'avenir, Il nous révèlera le pourquoi du comment.

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