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1 Je vis un autre signe au ciel, grand, merveilleux : des messagers, sept, avec des plaies, sept, les dernières,

parce qu’en elles elle s’achevait, l’écume d’E.lohim.

2 Je vis comme une mer de cristal mêlée de feu, les vainqueurs de la bête et de son image et du chiffre de son nom, debout sur la mer de cristal ; ils avaient les cithares d’HaShem.

3 Ils chantaient le chant de Moshéh, serviteur d’HaShem, et le chant de l’agneau, pour dire : « Grandes, merveilleuses, Tes œuvres, HaShem E.lohim Ts.évaot. Tes routes sont justes et véridiques, Roi des goyim.

4 Qui ne frémit de Toi, HaShem, et ne glorifie Ton Nom ? Parce que Toi Seul, sacré, tous les goyim viennent et se prosternent en faces de Toi ; Tes œuvres de justice sont manifestes. »

5 Après cela, je vis : le Temple de la tente du témoignage était ouvert au ciel.

6 Les sept messagers en sortirent, ceux qui avaient les sept plaies, hors du Temple, vêtus de lin pur, resplendissant, et ceints, à la poitrine, de ceintures d’or.

7 Un des quatre Vivants donna aux sept messagers sept coupes d’or, pleines de l’écume d’E.lohim, le Vivant, pour les pérennités de pérennités.

8 Le Temple était rempli par la fumée de la gloire d’HaShem, par Son dynamisme. Personne ne pouvait entrer dans le Temple que ne soient terminées les plaies des sept messagers.

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1 parce qu’en elles elle s’achevait, l’écume d’E.lohim : pour mettre fin à l'idolâtrie à jamais : « Aussi longtemps qu'il y aura de l'idolâtrie dans le monde, il y aura une colère ardente dans le monde » (Sifrei Devarim 96:3).

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3 le chant de Moshéh : le chant de la mer des joncs, comme il est dit : « Alors Moshéh chantera » (Shémot/Exode 15:1).

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chant de Moshéh... chant de l'agneau : car Moshéh est celui qui anéantit l'idolâtrie (Liqoutei Moharân 10:8). « Moshéh » et « Harôn af » (courroux Divin) possèdent la même valeur numérique, 345, ainsi que Shiloh, un des noms du Roi Mashiah.

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7 sept coupes d’or : contenant la colère et le jugement du Saint, Béni Soit-Il, sur tous les peuples du monde, comme : « Oui, eux aussi ils asservissent des nations, de grands rois, mais Je les paie selon leur action, selon l’œuvre de leurs mains. Oui, ainsi m'a dit HaShem, l'E.lohim d'Ysraël : "Prends cette coupe du vin de fièvre de Ma main. Abreuves-en toutes les nations auxquelles Moi-même Je t'envoie. Elles boiront, tituberont, délireront face à l'épée que Moi-même J'envoie parmi elles". Je prends la coupe de la main d'HaShem, j'abreuve toutes les nations auxquelles HaShem m'a envoyé » (Yirméyahou/Jérémie 25:14-17), ou encore : « Pourquoi trois coupes sont-elles mentionnées au sujet de Mitsrayim ? Il y en a une qu'elle a bue pendant les jours de Moshéh, une qu'elle a bue pendant les jours du Pharaon Nékhoh, et une qu'elle boira dans le futur avec ses compagnes » (Sotah 9a).

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